Des huitres sur le marché, le fait n'est pas exceptionnel, mais l'offre n'est pas si fréquente à proximité
d'un important bassin ostréicole.
L'ostréiculture fait aussi l'actualité avec la mortalité des jeunes depuis plusieurs années et les classements des
eaux pour l'année 2012, classement qui conditionne la préparation avant la mise en vente (passage ou non dans des dégorgeoirs).
Aujord'hui, l'étal que je présente porte la mention "la belle fermanvillaise" mais surtout "Cultures marines
en eau profondes". Voilà ce qui fait la particularité du produit proposé sur le marché de Saint Pierre Eglise, les "tables" ne découvrent pas à marée basse et il faut travailler en
plongée.
Dans le Val de Saire, les mairies du canton de Saint Pierre
Eglise
Une présentation des mairies du canton de saint Pierre Eglise (à une exception près, je fais au plus vite),
j'ai précédemment montré celles du canton de Quettehou
Le 24 octobre octobre j'indiquais que des signes comme la formation de rances de pommes dans des champs
signifiais que la pilaison n'allait pas tarder.
Je reviens sur un type de pressoir ancien qui n'est plkus utilisé sauf pour des démonstrations comme à Savigny,
région de Coutances.
Je montre d'autres images et j'ai découvert un texte illustré qui date de 1973 par René LEPELLEY. une illustration
montre "une longue étreinte comme je n'en ai encore jamais vu. Voir ci-dessous
Et maintenant des images des pressoirs connus aujourd'hui
manoeuvre du rouet d'une longue étreinte (Photo d'archives,
années 80)
Jardin des Plantes Coutances
Longue étreinte, château de Pirou.
Remarquer le prolongement du bâtiment pour recevoir cette longue étreinte.
Sainte Geneviève
Manoir d'Arreville
RL - "J'ai fait du cidre à la longue étreinte, à Sainte-Geneviève. ce ne sont plus trente
rasières qu'on mettait mais soixante-dix rasières. On faisait deux tonneaux à chaque coup. Un tonneau, c'est en principe six cents pots, soit mille deux cents litres."
RL - "A partir de septembre jusqu'en février-mars, on pilait. Dans les grandes fermes il y avait jusqu'à
douze tonneaux. on faisait en principe pour deux ans car les pommiers ne donnent pas toutes les années".
PB - J'ai vu chez madame L... on faisait trente à quarante tonneaux de cidre et elle en vendait pour
ceuw qui bouillaient. Beaucoup de cidre était porté à Cherbourg dans les bistrots."
Extrait d'un relevé d'une conversation enregistrée vers 1979
70 rasières = 3500 kg ( dans le Val de Saire)
Musée du cidre Valognes
Des liens pour voir les articles précédents consacrés à la fabrication traditionnelle du cidre ou les anciens pressoirs
" Denise Choisy, auteur Normand exemplaire à bien des égards"
Ce titre est emprunté au N° 173 de la revue "LE VIQUET Parlers et Traditions Populaires de
Normandie".
Née en 1911 d'un père originaire de la Hague et d'une mère du Val de Saire Denise Choisy demeure une
figure barfleuraise connue et reconnue.
Avec son mari Florentin elle participe à l'Université Populaire de Normandie et fait connaissance des
animateurs de la revue PTPN "Parlers et Traditions Populaires de Normandie".
Jusqu'en 1984 elle produit des textes en normand. Les textes sont réunis dans "La Rue saint
Nicolas", livre, ("éditions LE VIQUET) qui paraît en 1992, un an avant son décès le 31 janvier 1993
Un aperçu d'un texte
Le N° 173 de la revue "LE VIQUET" consacre un long article à Denise Choisy.
En voici une autre dans laquelle je montre d'autres échaliers que je dénommerai "écamets" selon l'appellation de la région de Montebourg/Sainte
Mère Eglise (localisation des photos d'aujourd'hui)
Fontenay sur Mer
Ces écamets je les ai photographiés dans les cantons de Montebourg Sainte Mère Eglise,
toujours dans le cadre de la localisation d'un tableau représentant une scène rurale de jeu quilles "les trois soeurs".
Une des fonctions supposée de ces écamets, à l'entrée d'un cimetière, était d'empêcher les animaux
d'y pénétrer. alors pourquoi ceux-ci sont-ils "ouverts", l'étaient-ils à l'origine ?
Nom donné, dans le département de la Manche, aux
barrières par lesquelles les pièces de terre sont closes" et'article mentionné ci-dessous
Comme en mai, cette publication correspond à la parution de la revue "le Viquet" et un article
explique pourquoi des échaliers pouvaient être installés hors des accès aux cimetières.
Je reviendrai sur la parution de cette revue dans un prochain post
Je suis retourné à rauville la Place près de Saint Sauveur le
Vicomte car l'an dernier il pleuvait beaucoup ce jour là ! Ce samedi 5, point de soleil mais point de pluie d'où un peu plus de monde. Si le marché des oignons, échalottes ou citrouilles
avait l'air florissant, il n'en était pas de même pour les animaux, même les deux petits quettons -ânes- (deux gentils ministres) n'ont pas trouvé acquéreurs.
La foire comme beaucoup de ces "assemblées" est un lieu de
rencontre, une occasion pour aller déguster un peu de mouton grillé, mais c'est aussi l'occasion de faire des provisions pour l'hiver ! Dernière foire de l'année ... rendez-vous à la
Chandeleur à Montebourg, pour les pieds de cochon et les tripes.
La foire est aussi l'occasion de présenter "des antiquités" comme ce tracteur "Renault" de 1961 ou cette Citroën C4 des années
1930.
Val de Saire et Cotentin, un pain traditionnel : la gâche
Un forum s'est créé suiteje pense à une émission de télévision sur l'A2. son sujet : le pain plié ou pain Napoléon,
évoqué ici-même et visible dans l'album "Pain", voi l'entête du blog.
Je n'ai pas d'éléments nouveaux concernant le pain plié, par contre je dispose de quelques images d'une autre
spécialité du Cotentin "la gâche". j'ai mis plus bas un lien vers un article précédent.
Je reste persuadé que la meiilleure façon de déguster ce produit demeure le petit déjeuner quand il est
encore tiède, avec du beurre doux et/ou de la gelée/confiture de mûres, ou de gradilles..
Le fruit de saison : la nèfle ou mêle (Mespilus Germanica)
Le néflier prend ses couleurs d'automne, les fruits sont encore bien accrochés. Mais avec les matins frisquets qui s'annoncent les néfles vont vraisemblablement tomber et blettir. Il sera alors temps de les préparer en gelée, compote, marmelade ou confiture qui accompagne fort bien le foie gras.
La néfle des haies normandes n'est pas à confondre avec la nèfle du midi (nisperos) qui arrive au mois de juin. D'ailleurs ici nous l'appelons "mêle", à rapprocher du nom latin "Mespilus Germanica". On l'appelle aussi "cul de chien"
les deux coupes de la mêle
Pour préparer la "confiture", il faut éplucher les fruits et surtout retirer les noyaux qui contiennent une substance à base d'arsenic.
On obtient une pâte, la nèfle est peu juteuse (d'où la difficulté de faire de la gelée, mais c'est possible, j'en ai goûté). je préciserai cela quand je serai passé à l'acte.
Le bois de néflier a la réputation d'être dur, on l'utilisait pour faire des manches pour les outils de jardinage.
Je suis confronté à la localisation d'un tableau du début XXème siècle, l'indice majeur est la présence de l'église.
Cela m'a incité à rassembler dans une même publication une image des églises du Val de Saire.
Si l'une d'elles vous intéresse plus particulièrement vous pouvez retrouver desinformations en consultant dans la rubrique "catégories" la commune concernée (chaque église a fait l'objet d'une publication particulière).
Il n'est pas impossible que les photos présentées aujourd'hui soient modifiées avec le temps les prises de vues.
Découverte du Val de saire (Manche), photos,actualité, évènements, communes, activités. Partagez avec moi le plaisir de decouvrir et apprécier ce coin de la MANCHE nord-est.