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Les guerres de religion

Publié le par Ph L

Les guerres de religion

Le châtau du Tourps à Anneville en Saire, vestiges de l'ancien château

Le châtau du Tourps à Anneville en Saire, vestiges de l'ancien château

 

 

Les Guerres de Religion (XVIème siècle) ont produit d'importants conflits dans le Val de Saire et de nombreuses communes ont été impactées. Il reste peu de monuments de cette époque liès aux évènements, mais d'autres ont été reconstruits à proximité.

En cette année européenne du patrimoine, cela pourrait servir de fil conducteur pour découvrir notre région et son histoire. Je vais ouvrir sur ce thème une page.

Pour introduire cette page (je reviendrai pour donner l'adresse URL) une citation du journal de Gilles de Gouberville contemporain.

 

 

La tour du manoir d'Arville au Mesnil au Val

 

Les prémices du drame sont rapportés au seigneur du Mesnil-au-Val le dimanche 7 au soir par ses serviteurs, relatant qu'ils "ouyrent sonner le toquesainct à Vallongnes et à Alleausme". Des précisions sur les causes de l'alerte parviennent au manoir le lendemain après-midi :  "Led. jour, la relevée, on me dist que, hier soyer, sur les cinq heures, il y avoyt heu à Vallongnes une si grande esmotion populayre qu'on avoyt tué le sieur de Houesville, le sieur de Cosqueville, maistre Gilles Mychault, médecin, Gilles Louvet, tailleur, Robert de Verdun et Jeban Giffart dict Pont-1'Évesque, et plusieurs  blessés, et les maisons de Cosqueville pillées et destruyctes, et que les corps  des detfuncts estoyent encor en la rue ce jourd'huy apprès mydi, où les  femmes de Vallongnes venoyent encor donner des coups de pierre et de baston  sur lesdits corps, et fut dict aussy que la maison de maistre Estienne Lesney,  esleu audit Vallongnes, sieur de Haultgars, avoyt esté pillée et destruycte.  Charlot partit sur les deux heures pour aller à Vallongnes sçavoir an certain ce que dessus et revinst apprès soleil couché, et me dist que tout ce que dessus estoyt  vray, et que le peuple de Vallongnes estoyt grandement courroussé".

 

Théodore de Bèze écrit Il indique alors comment, "ceux de la religion romaine accourant en armes" assaillirent la maison du dénommé Etienne Lesnay, toute proche du temple où se rassemblaient les protestants, pour en assassiner les occupants.

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