Barfleur, un naufrage, le 25 novembre 1120, la Blanche Nef
... Barfleur, un naufrage, le 25 novembre 1120, la Blanche Nef...
... Barfleur, port ducal ...
Le port de Barfleur a été fréquenté par les Ducs de Normandie, Rois
d'Angleterre. Les voileux vous diront que la route directe de l'Angleterre vers la France mène direct à Barfleur.
Si un jour de 1120, la Blanche Nef n'avait pas fait naufrage, l'Angleterre, la Normandie, la France auraient peut être connu une autre histoire
institutionnelle.
Entre le port
(actuel) de Barfleur et le phare (actuel) de Gatteville :
le rocher de Quillebeuf
Pendant toute la période ducale
(jusquà 1204, date du rattachement de la Normandie au royaume de France), Barfleur était le port préféré des ducs de Normandie qui étaient aussi rois d'Angleterre. En 1066, la bataille de
Hastings marque le début de la conquête de l'Angleterre par les Normands parmi lesquels figurent de nombreux Cotentinais & Avranchinais.
En 1120, la Blanche-Nef, navire royal, sombra au large de Barfleur avec à son bord le fils du roi Henri Ier d'Angleterre, Guillaume Adelin. Ce naufrage signe le
déclin de la préférence ducale.
Document communauté de communes du Val de Saire/ CPIE du Cotentin, sur le circuit de découverte. |
Victimes
- Guillaume Adelin, seul fils légitime du roi Henri Ier d’Angleterre ;
- Mathilde, princesse normande, fille naturelle du roi Henri Beauclerc et épouse de Rotrou III comte du Perche;
- Richard II Goz, vicomte d'Avranches et comte de Chester (Angleterre) et son épouse Mathilde de Blois-Champagne (sœur d'Étienne de Blois);
- Otvar d'Avranches, frère de Richard (Goz) d'Avranches et gouverneur du prince Guillaume Adelin ;
- Guillaume de Pirou, sénéchal royal ;
- Guillaume Bigod ;
- Godefroi de L'Aigle ;
- Raoul Le Roux ;
- Gilbert d'Exmes…
Source
- Régine Pernoud, Aliénor d’Aquitaine, Paris, Albin Michel, 1966, ch. 8
.Un naufrage à proximité de la côte excite toujours la curiosité et des
chercheurs sont encore allés récemment à la recherche du "trésor".
Mais :
Le navire et son trésor ont été renfloués !
Orderic Vitalis , il écrit dans son Histoire ecclésiastique :
"Quand les marins de la cote ouirent la nouvelle du désastre, il s’en furent en quête du navire naufragé qu’ils tirèrent au rivage avec tout le trésor du roi et on retrouva presque tout ce qui
avait été en le navire, à l’exception des hommes".
A lire sur le blog de Daniel à l'adresse
suivante : http://www.lalettreducotentin.com/index-1.html