Digues Saint-Vaast la Hougue / Réville
Digues Saint-Vaast la Hougue / Réville |
Les collectivités, les assotiations syndicales de riverains .. propriétaires ou/et gestionnaires des digues ont d'importantes obligations d'ici 2014. Voilà un peu pourquoi je m'intéresse à ces ouvrages de protection contre la mer. Il est une digue dont j'ai beaucoup entendu parler et que l'on ne peut pas ne pas voir : la digue entre Saint vaast la Hougue et Réville |
Tout d'abord un peu d'histoire que j'emprunte à Joseph Leterrier et à sa monographie (1963) consacrée à Saint Vaast la Hougue : "Monographie sociologique et historique". Joseph Leterrier s'appuyait lui-même sur l'ouvrage de Leroux (1897) qui publiait les textes. |
Au nord, entre Saint Vaast et Réville. a chaque grande marée le flot occasionnait des dégradations au banc ou langue de terre qu'on avait élevé pour arrêter les coups de mer. Mais le 14 février1702, une marée plus forte, accompagnée d'une grande tempête avec vent coupa ce banc en plusieurs endroits et de vastes terrains de saint Vaast,de Rideauville, de Quettehou, la Pernelle, Réville et Anneville en Saire furent inondés. Après des réparations provisoires un arrêt du Conseil d'Etat, en date du 27 août 1703; prescrivit d'urgencel'édification d'une nouvelle digue aux frais des propriétaires dont les terrains devaient être protégés par le travail. Le devis de cette digue -qui avait alors une longueur de 350 toises - fut dressé par l'ingénieur DECOMBES, le même qui venait de construire (1694) sur les plans de Vauban les tours de la Hougue et de Tatihou. Les propriétaires des paroisses furent taxés à raison d'environ 2 livres la vergée. |
Mais il fallut bientôt faire davantage et construire la digue actuelle (qui mesure 2 706 mètres). de fortes tempêtes en 1725, 1726 et 1729, et plus tard une fois la digue construite en 1730, 1731, soulignèrent cette necessité. |
Le Pont de Saire fut construit également en 1730 et dans les mêmes conditions. auparavant il y avait un pont de bois, bâti en 1693, formé de douze arches outre les marchepieds. Il avait coûté 1800 livres, et ne se trouvait pas exactement à la même place que le pont actuel |
Extrait du décret qui fixe les obligations des propriétaires et gestionnaires des digues. |