Un plat traditionnel : les pieds de cochon à la cassine
Un plat traditionnel : les pieds de cochon à la cassine |
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Il existe plusieurs recettes pour préparer, cuisiner le pied de cochon : pané, désossé, grillé etc ... Façon Saint Ménehoult ...
Aujourd'hui le pied de cochon à la cassine, spécialité de Montebourg mais préparée et vendue aussi dans d'autres communes.
j'ai donc rendu visite à un charcutier de Montfarville, habitué des concours, 24 ans de participation à Montebourg sur 25 possibles.
Jean-François Debrix fait partie d'une grande famille de charcutiers dans le Val de saire. |
Pieds de porc à la cassine(pardonnez moi, je dis pieds de cochon)
Composition : pied de porc entier ou en demi
Ingrédients : carottes, oignon, bouquet garni,sel, poivre. |
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La préparation décrite plus haut est placée au four pendant plusieurs heures. La clef de la réussite est pour beaucoup dans la cuisson |
La difficulté ensuite consiste à présenter les pieds de façon appétissante et qui ressemble encore à un pied. Vous vous doutez bien qu'après des heures de cuisson (au moins 10 à 12 je pense), la chaire se détache facilement des os. A ce propos si vous comptez bien et n'avalez pas les plus petits vous devriez trouver 32 os. |
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Servir chaud avec des pommes de terre vapeur ou ..... des frites.
A déguster sans modération à la foire de Montebourg ou chez soi. |
A propos de Cassin, quel est le sens ? |
"Les Montebourgeois portent le sobriquet de "Cassins". Ils le portent aujourd'hui fièrement comme une distinction. Mais le sobriquet au siècle dernier (et jusqu'à la guerre) était volontiers malveillant: "Cassin" rappelle la vie de Saint Benoît, fondateur des bénédictins. Or, le bourg dépendait des moines de l'abbaye de Montebourg, sise à ses portes, et Cassin signifiait "fils de moines", autrement dit "bâtards".La plaisanterie venait des Valognais et servait dans les bagarres dignes de la Guerre des boutons que les gamins des deux cités se livraient le jeudi dans les bois de Saint-Cyr, à mi-chemin des deux clochers. Les Montebourgeois rendaient aux Valognais la monnaie de leur pièce en les appelant "les b'veux de lait sû", les buveurs de lait sûr, c'est-à-dire de ce liquide qui reste quand on a baratté la crème pour obtenir le beurre. Traduction: ils sont si pingres qu'ils préfèrent boire ce qu'on donne ordinairement aux cochons plutôt que de perdre un sou sur la transformation du lait! Ah! ses douceurs entre communautés proches au temps des diligences! " Encore un emprunt à Jean Marguerite, montebourgeois, journamliste et historien. |