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Recherche pour “sarrasin”

Montfarville : sentier de découverte

Publié le par Ph L

Montfarville : sentier de découverte

Nature et patrimoine

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Un des dix panneaux que l'on trouve sur ce circuit
.

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le granit omni présent dans cette commune

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Le dépliant décrivant le circuit (disponible dans les offices de tourisme)  nous renseigne de manière très intéressante sur l'évolution de l'agriculture.
"Au XIXème siècle, les cultures concernet essentiellemnt les cérales et les plantes textiles (lin, chanvre). Ainsi en 1834, on récoltait froment, seigle, orge, sarrasin, avoine, légumes secs et pommes à cidre. l'orge occupait une grande partie du territoire de la commune.
C'est principalement au cours du XXème siècle que la culture légumière progressera : de 86ha en 1903, elle passera à 175 en 1928 et 264 en 1937 pour atteindre la quasi-totalité de la superficie de Montfarville aujourd'hui."


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La tour de Moulard
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 montfarville-ancmairie-copie-1.jpg  montfarville-mairiefacade.jpg
Pour plus d'informations, consulter le site "Découvrir Montfarville", voir dans mes liens.

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Le Vast, fête de la moisson (1/4), le gavelous et son gavelot

Publié le par Ph L

Le Vast, fête de la moisson (1/4), le gavelous et son gavelot
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 A l'occasion de la fête de la moisson, l'organisateur Jean-Yves LEFAUQUEUR et les bénévoles du téléthon ont cherché à montrer la progression des techniques employées pour moissonner et battre tout en mettant en avnat le travail du cheval. depuis le travail à la faux jusqu'à la moissonneuse batteuse. J'ai déjà eu l'occasion de faire des publications sur le sujet, aussi aujourd'hui je m'intéresse tout particulièrement au gavelous et à son gavelot.
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 La faux que tient le personnage possède un dispositif particulier pour retenir la paille et diriger ce qui est coupé, c'est un gavelot et la personne qui l'utilise un gavelous.
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 Lorsque le gavelous a fait son travail, il faut ensuite rabattre à la faucille pour former la gerbe, la gavelle, et terminer par le lien .
 
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  Le gavelous et son gavelot pour former une gavelle       
  Si ce geste nous l'avons vu alors que nous étions jeunes (silence dans les rangs ...), les Battous du Cotentin (cf le sarrasin) me confiaient que peu de personnes savent encore le pratiquer : la faux ainsi montée est lourde et le risque est de la  piquer dans la terre. 
A suivre

L'album consacré à la moisson

        http://www.vds-phl.fr/4-album-1445066.html

 

 

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Le Vicel : Moulin d'Esseulles

Publié le par Ph L

Le Vicel : Le Moulin d'Esseulles, dernier moulin activité sur la Saire

Le moulin du Vicel est le seul qui reste en activité sur la Saire. La famille Roupsard forme une famille de meuniers depuis 1912. Arnaud et Xavier font vivre les deux derniers moulins du Cotentin ( le Vicel présenté ici et le second au Ham).

 

 

 

 

L'énergie fournie par la roue représente 40% des besoins de l'entreprise

Les producteurs de blé du Cotentin et du Bessin se sont engagés dans la production de blé de qualité. Cette démarche est accompagnée par le Parc Naturel et régional des Marais du Bessin et du Cotentin.

Le résultat donne des pains de tradition régionale fabriqués par les artisans boulangers sous l'appellation "Moissons du Cotentin".

 

 
   

 

Autrefois la principale utilité des moulins était de trasformer la production agricole et spécialement celle de céréales, destinée à la consommation vivrière locale.

Aujourd'hui le moulin d'Esseulles (des seulles) traite essentiellement du blé, mais aussi du seigle, du sarrasin et de l'épeautre, céréales issues de l'agriculture régionale dont une part non négligeable provient de l’agriculture biologique.

 

 

 
   

La Saire a connu jusqu'à 52 moulins et 3 filatures, le plein essor s'établissant vers la fin du XVIII et le XIX siècles. Gonneville, Le Vast et Valcanville firent du Val de Saire un important pôle industriel avec mille emplois liés à ces trois usines. En 1820 on dénombrait 620 emplois aux filatures du Vast, qui furent fermées et détruites en 1888-1890.

 

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Emeutes à Barfleur

Publié le par Ph L

Emeutes à Barfleur, ...

Mise en ligne d'un site, une base de données recensant près de 10.000 conflits sociaux de la fin du Moyen-Âge au début du 19ème siècle.

HisCoD

Historical Social Conflict Database

 

 

Auteur(s) : Paul-Maneuvrier-Hervieu et Cédric Chambru

 

Les présentations étant faites, des exemples de ce que l'on peut y découvrir.

Barfleur

Emeutes 

11 octobre 1765
24 février 1724
   novembre 1709
16 février 1724

Quinéville 1728

Saint Vaast la Hougue 
Septembre 1709

Origine des émeutes "l'exportation" de grains.

Emeutes à Barfleur

Résumé de la fiche Jean Nicolas n° 3415 : « Emotion populaire à l'occasion de l'embarquement ''des blés du roi destinés aux magasins de Brest et de Rochefort''. Echec à l'enlèvement. Première affaire le mercredi 16 [février] : appel à un détachement de soldats et à la maréchaussée. Le jeudi 24, l'embarquement a lieu, mais il y a un mort. »

Émeute très sérieuse à Barfleur d'après le subdélégué : « On soupçonne qu'il y avait des hommes déguisés en femmes, trois cavaliers de la maréchaussée qui avoient été appelés pour protéger un petit embarquement furent obligés de faire feu et ont blessé une femme et deux enfants. Il y a eu d'autres personnes blessées à coups de pierres et une partie du bled n'a pas été emarbqué. Il est vrai que la récolte a été médiocre et que les sarasins qui sont la principale nourriture du peuple ont presque totalement manqué. Le prix du bled a fort augmenté et on prévoit qu'il augmentera encore beaucoup ».

Emeutes à Barfleur

Résumé de la fiche Jean Nicolas n° 5760 : « Des pauvres femmes de Saint-Vaast pillent 10 boisseaux de blé qu'un paysan portait chez lui, car elles craignent que ce blé ne soit exporté par la mer. »

A vous de découvrir l'ensemble des données selon vos intérêts.

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Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre

Publié le par Ph L

Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre

 

mis à jour 17/11/2015

Pressoir, une longue étreinte au manoir d'Arreville à Sainte -Geneviève

Pressoir, une longue étreinte au manoir d'Arreville à Sainte -Geneviève

Beaucoup de lecture aujourd'hui. Je cite le journal de Gilles de Gouberville sir du Mesnil au Val.

A retrouver via Twitter https://twitter.com/gouberville

Nous sommes en 1557, le sire dans ces extraits narre les actions liées aux pommes, aux tonneaux et à la fabrication du cidre ou du poiret.

Je constate qu'il parle de cueillir, d'un tonneau de dix pipes soit si mes comparaisons sont bonnes 4 500 litres et d'autres de deux pipes soit 900 litres, ce qui me semble plus conforme à la réalité d'aujourd'hui.

Sue le pressoir quarante rasières de pommes ce qui correspond dans le Val de Saire à deux tonnes. Ce devait être déjà un beau pressoir (une longue étreinte ?)

La lecture donne aussi des indications sur les variétés de pommes, celle présentées en photo sont citées par Gilles de Gouberville à d'autres dates.

A plusieurs reprises il est évoqué la fabrication de cercles de tonneaux. Pour en savoir plus, suivre le lien vers une ancienne publication

Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre

3 dec 1557

Je fys descendre six vingtz rasières de pommes pour fère quattre pippes de cydre . . . VII s III d.

 9 nov 1557

Le mardi IXe, je ne bougé de céans. Il fist fort beau temps. Je fys achever de cueullyr les pommes de Verd-Caillou par Maillard, Nicollas le valet, Margot et Labottée, qui tenoyent une couverture de lict sur quoy le fruyct tomboyt, de peur qu'il ne se cassast.  Comme j'achevoys de faire cueullyr ung peu avant soleil couché arriva ma niepce de Cresné et sa compagnée  

8 nov 1557

Le lundi VIIIe, je ne bougé de céans.  Symonnet cueullyt des poyres de Verd-Caillou et d'aultres environ deux boisseaulx avecques la main dedens les arbres. Je fys achever de cueullyr toutes les pommes du grand jardin.

6 nov 1557

Le sabmedi VIe, je ne bougé de céans. Je fys cueullyr des pommes au jardin des entes. Dès le matin, Cantepye s'en alla chez luy

30 oct 1557

Le sabmedi pénultième, je ne bougé de céans. On jeûnoyt pour la vigille de la Toussainctz qui eschoyt à demain. Je fus fère cueullyr les pommes de Durepel, de l'hostel Hamel, par Melenc et la femme Doysnard. Thyénot Voysin releva ung tonneau de quattre pippes et y myst huyct dovelles neufves. Arnould fut à Cherebourg et apporta du beuf et de la chandelle pour. . .

27 oct 1557

Le mercredi XXVIIe, vigille Sct-Symon, je ne bougé de céans

Je fys tirer ung marc de troys pippes de toutes pommes doulces partye de Testonnet.
Mon filleul de Raffoville vinst céans à jour failly. 
Il y souppa et coucha. Arnould fut à Sct-Pierre, pour fère achatter à Denys Renouf,  de Téville, de la toylle pour les enfans de Michelet Gardin et porta de la fayne pour semer à Raffoville.

26 oct 1557

Le mardi XXVIe, je ne bougé de céans. Il fist assés beau temps. 
Je fys cueullyr des pommes tout le jour. Cantepye fut à Vallongnes dès le matin et s'en alla de là.

Pommes "Jaune Couet"

Pommes "Jaune Couet"

 23 oct 1557

Le sabmedi XXIIIe, je ne bougé de céans. Les Essartz fut céans pour les soubz de Michelet Gardin et y disna. 

Je fys cueullyr des pommes.

Symonnet et Damours furent aulx perdris tout le jour et en prindrent cinq,  et faillirent une compagnée de rouges à Gonneville. Arnould fut à Cherebourg et apporta du beuf pour. . . . VIII S.

Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre
Un pressoir

Un pressoir

22 octobre 1557 

La relevée, je fus chez Auvré où Robert Launey et ses compagnons tonneliers estoyent. Thomas Drouet s'y trouva, qui s'en revinst quand et moy jusques à la bergerye. Gilles Auvrey vinst jusques à céans. Je luy baillé quattre douzaines de sercles à tonneau.

 7 oct 1557

Le jeudi VIIe, je ne bougé de céans. Je fys fère le baillet du cydre qu'on tira hier et cueullyr des pommes la relevée. 

 6 oct 1557

Le mercredi VIe, je ne bougé de céans. Quasi tout le jour ne cessa de plouvoyr. Je fys tirer le marc des pommes qu'on avoyt pilées lundi. Mon reusme me pressoyt fort et fus contrainct me retirer en ma chambre avant qu'il fust nuyct.

5 oct 1557

Je m'assis avecques eulx et y fus quelque temps, puys allasmes à Gouberville voyer les pommes et futaille que je y avoys.

 4 oct 1557

Le lundi IIIIe, je ne bougé de céans. Je fys piler quattre-vingt rasières de pommes de haye.

Quatre vingt rasières soit dans le Val de Saire quatre tonnes, cela suppose posséder un très gros pressoir.

 29 sept 1557

 allasmes voyer le pressoyer que mon filleul avoyt faict de nouveau et prinsmes nostre vin,

 24 sep 1557 

Je fys cueullyr les pommes doulces et les plus tendres du grand jardin et fère du baillet.

 23 sep 1557

Je fys piller des pommes

Loys Quentin faisoyent des sercles. Comme je y estoys, arriva Robert Drouet pour avoyr des sercles à ung tonneau de dix pippes pour le sr de Tourlaville, et Jehanne Fréret pour tonneau de deux pippes et pour botte. j'envoyé Michelot chez Auvrey porter II s. à Jacques Goguelin, qui m'avoyt her soyer accoustré des sées pour le pressoyr. II s.

 22 sept. 1557 

 Je fys cueullyr des pommes près l'église,  sçavoyr ceux de Becquet, de Raillé et de Gros-Doulx.

 21 sept. 1557

Jehan Luce m'apporta, la relevée, quattre rasières de pommes que m'envoyet la femme de feu Guillaume Luce·

Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre

~~ Jehan Luce m'apporta, la relevée, quattre rasières de pommes que m'envoyet la femme de feu Guillaume Luce.

  20 sep 1557

Le lundi XXe, vigille Sct-Mathieu je ne bougé de céans.

Je fys tirer le marc de quarante rasières de pommes de Couet et achever de cueullyr les pommes de haye.

 

 18 sep 1557

Le sabmedi XVIIIe, je ne bougé de céans.

Thiénot Voysin besongna tout le jour à tonneler. 

Je fys piler quarante rasières de pommes de Couet et cueullyr des pommes de haye au jardin aulx entes.

 16 sep 1557

Le jeudi XVIe, je ne bougé de céans:

Tout le jour, je fys cueullyr des pommes.

15 sep 1557

Le mercredi XVe, je ne bougé de céans.

Tout le jour, je fys cueullyr des pommes

 14 sep 1557

Le mardi XIIIIe,jour Scte-Croyx, je ne bougé de céans.

Il fist assez beau temps.

Je fys tirer le marc qu'on avoyt faict samedi/ pour ce qu'il se gastoyt.

Le matin, Lefort, sr de Carneville, vinst charcher des sercles à tonne. Jehan Bourdet du Teil, s'y trouva,

 Je fys venner et eslyre les pépins du marc des poyres. . . . VII s. 0

11 sep 1557

J'envoyé à Monsr de Sct-Naser vingt-six douzaines de sercles à tonneau et quattre douzaines de sercles à pippe et de l'osier par Lajoye et Thomas Drouet, qui en revindrent il estoyt soleil couché.

On acheva de cueullyr la chenevière et de battre le sarrasin. 0

Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre

 10 sep 1557

Le vendredi IXe, je ne bougé de céans.

Je fys cueullyr des pommes et du chambre  jusques à tant que la pluye vinst ung peu apprès mydi. Tout le reste du jour ne cessa de plouvoyr jusques à mynuyct.

 7 sep 1557

Le mardi VIIe, vigille Notre-Dame, je ne bougé de céans

Je fys cueullyr le reste des pommes de Doulx-Raillé, et apprès les pommes de Bosc estantes à la haye de la Perruque,

6 sep 1557

Le lundi VIe, je ne bougé de céans. Thomas Drouet fut à Cherebourg et apporta de la viande pour X s.

Tout le jour il fist fort beau temps. Je fys cueullyr les pommes de Guillot Roger et une partye de ceulx de Doulx-Raillé.

4 sep 1557

Le sabmedi IIIIe, je ne bougé de céans

J'envoyé Arnould à Gouberville fère cueullyr des pommes.

  Je fys besongner au reste du fain au Couvert et l'apporter pour ce qu'il ne pouvoyt sécher là.

Je fys cueullyr des poyres pour fère du peray et ce que j'avoys de pommes de Clérel, et ce qui estoyt de Guillot Roger au grand jardin

Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre

31 août 1557

Le mardi dernier jour, vigille de Sct-Gille on acheva de faucher au pray du Couvert. 0

31 août 1557

Je fys mettre en petite viellotte le fain qui avoyt esté hier fauché

. Le reste du jour on cueullyt des pommes.

Je fys piller par Nicollas Le Valet les premières cueullyes pour fère une pippe de cydre.

 30 août

 relever les bestes qui tomboyent dedens le rayon.

Ce même jour, Jehan Groult commença à faucher le gain du pray du Couvert, et fys achever de cueullyr les pommes de l'hostel Hamel avecques Melenc, son gendre et sa fille.

Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre

· 26 août 26 août 1557

 26 août 

Je fys cueullyr à relevée quinze rasières de pommes de Couet chez Henry Gardin par Symonnet, Laurens Lajoye, le vicayre et aultres.

· 26 août

Gaulvain Fleury redressa l'esmoy du pressoyer et remist des cyseaulx à la roe du moulin.

· 26 août

Il heult IIII s. et quattre douzaines de sercles à tonneau, tant pour sa journée d'hier que d'ennuyct,

 25 août 1557

Le mercredi XXVe. je ne bougé de céans. Gaulvain Fleury et son filz besongnèrent à mettre une planche à l'esmoy du pressoyer 

· 25 août 1557

Je fys sier le sarrasin de la Vigne-Liot

. Missire Jacques Auvrey me donna cinq rasières de pommes de Couet et Mesnage quattre  que Symonnet, Arnould, Lajoye et Michelot, vicayre, furent cueullyr Mon filleul s'en alla apprès disner. Sur la relevée, Cantepye vinst comme je faisoys cueullyr des poyres de Verd Jehannet.

 

 

Les deux premiers tonneaux sont soutenus par une douzaine de cercles

Les deux premiers tonneaux sont soutenus par une douzaine de cercles

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