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Clitourps : l'église

Publié le par Ph L

Clitourps : l'église

L'Eglise Notre Dame

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L'église remonte au XIème siècle. Les remaniements qu'elle a subie en ont altéré le caractère primitif.
Elle est en forme de croix latine. La voûte en pierre, basse et massive, est d'un travail grossier. Le choeur, menaçant ruine, fut rebâti en 1665, en même temps qu'une chapelle Saint-Jean-Baptiste. suite à un orage, le clocher a été récemment reconstruit

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La plus grande partie du mobilier et de la statuaire date du XIXème, à l'exception
d'une statue sainte Anne, beaucoup plus ancienne. Les fonds baptismaux datent du XIIIème siècle portant en lettres gothiques, l'inscription : JHS TUS (Jhesus Christus).

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Teurthéville-Bocage : sentier de découverte

Publié le par Ph L

Teurthéville-Bocage : sentier de découverte


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Un ancien moulin
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La Préfontainerie
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Des épis de faîtage

Le village de Sainte Croix, lieu d'une ancienne paroisse 
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La commune a conservé son caractère rural et bocager, on voit encore de nombreuses barrières traditionnelles.

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L'église et l'ancienne mairie
TeurthevilleBocage-050.jpg
Ce sentier de découverte a été réalisé à l'initiative de la communauté de communes du Val de Saire par le CPIE du Cotentin.

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Marées d'équinoxe

Publié le par Ph L

Equinoxe de Printemps 2010 : 20 mars à 17H32min (T.U)

4saisons.jpgA l'équinoxe la durée du jour et de la nuit est de 12 heures.
Pour l'équinoxe de Printemps en 2010 la date sera 20 mars à 17H32min. Pourquoi la date change-t-elle tous les ans ?
Comme une année solaire dure 365,26 jours, il y a un décalage d’à peu près 6 heures d’une année à l’autre. C’est d’ailleurs le but des années bissextiles : replacer les saisons aux bons endroits! En ajoutant une journée au mois de février, les saisons arrivent environ 18 heures plus tôt que l’année précédente. C’est ce qui permet de conserver le calendrier civil synchronisé avec le calendrier solaire.

Marées d'équinoxe


mora-entree.gifEn période d'équinoxe nous connaissons souvent les plus fortes marées de l'année. Ainsi le 2 mars le coefficient sera de 116. Voir le tableau ci-dessous. Cela signifie que selon les conditions atmosphériques la mer montera ou se retirera beaucoup plus loin que d'ordinaire.

J'essaierai de prendre comme référence ce médaillon à l'entrée du port e Barfleur.


Date

Matin

Après-midi

Coeff.

Pleine mer

Basse mer

Coef.

Pleine mer

Basse mer

mar

23

40

2h10

9h22

37

15h04

21h58

mer

24

38

3h51

10h58

42

16h59

23h36

jeu

25

49

5h31

 

57

18h20

12h27

ven

26

67

6h41

1h01

76

19h19

13h35

sam

27

86

7h38

2h02

94

20h11

14h31

dim

28

102

8h29

2h55

108

20h59

15h21


Les horaires indiqués correspondent à Cherbourg.

MARS 2010

Date

Matin

Après-midi

Coeff.

Pleine mer

Hauteur

Basse mer

Hauteur

Coeff.

Pleine mer

Hauteur

Basse mer

Hauteur

lun

1

113

9h17

6,85m

3h42

0,79m

115

21h44

6,74m

16h06

0,42m

mar

2

116

10h00

6,95m

4h26

0,61m

116

22h25

6,75m

16h49

0,37m

mer

3

113

10h41

6,87m

5h07

0,62m

109

23h04

6,61m

17h28

0,54m

jeu

4

102

11h19

6,60m

5h46

0,82m

96

23h39

6,33m

18h06

0,91m

mar

30

110

8h55

6,73m

3h20

0,81m

112

21h19

6,67m

15h43

0,56m

mer

31

112

9h38

6,77m

4h03

0,67m

110

21h59

6,66m

16h24

0,59m

 

Source SHOM, voir lien calcul des marées.

Les grandres marées sont des moments privilégiés pour les pêcheurs à pied. Je pense que le manchot (non pas l'habitant de la Manche), mais le manche à couteau (solène) sera très recherché. Il en sera de même pour la "goufique" ou "godfish" ou "ormeau" ou "Haliotide" dont la pêche limitée à 5 unités n'est autorisée que lorsque le coefficient de la marée dépasse 100.
couteau-4.gifNoter que la Lune sera pleine les 28 février et 30 mars 2010.
Pleine lune : le Soleil et la Lune sont de part et d'autre de la Terre. S'il y a alignement nous sommes en eclipse de Lune, l'ombre portée de la Terre masque une partie ou la totalité de la Lune.manchot-2.gif

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Morsalines : situation générale

Publié le par Ph L

Morsalines : situation générale

carte-010.jpg  Canton : Quettehou
Code INSEE : 50358
Code Postal : 50630
Superficie : 365 hectares
population : 221 habitants
Altitude : 0 à 88 mètres
Situation géographique
49° 34′ 25″ Nord
1°18'42" Ouest
 entreebourg-020.jpg  Morsalines : "les mortes salines", soit les salines abandonnées.
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L'entrée du bourg
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Le Rivage

Autrefois, le Godet, petit cours d'eau qui traverse la commune et se jette dans la mer au voisinage de la Redoute, faisait tourner un moulin. Il prend sa source dans le bois du Rabey, près de l'Arbre à la fée.

S'étirant en bordure de mer, Morsalines donne l'impression d'un petit paradis, délicieux et calme. Un grand nombre de salines se trouvaient jadis dans la région, en particulier autour de Saint-Vaast-La-Hougue.
Longeant une plage très sûre évoquant un grand lac tranquille, Morsalines offre de l'autre côté de la baie en courbe jusque sous les murs de Saint-Vaast, une vue sur la tour de la Hougue. (voir les côtes du Val de saire) Cette baie de la Hougue a subi de nombreux débarquements anglais, dont le plus célèbre fut celui du 12 juillet 1346, qui marqua le début de la guerre de Cent Ans.
Le roi anglais, Edouard III, passa cinq jours avec ses officiers à Morsalines. Il séjourna dans le manoir qui appartenait à l'abbaye de Montebourg et qu'a remplacé vers le XVIIème siècle La Peinterie grande ferme manoir. C'est dans sa paisible campagne qu'il rassembla 30.000 Anglais, qui devaient battre l'armée française à Crécy.
François Ier visita le Cotentin en 1532, et passa par Morsalines, où habitait son compagnon d'armes, Guillaume d'Ursus, seigneur de Lestre, région qui passe pour être le berceau de la pomologie normande.

Au XVIème siècle, la seigneurie de Morsalines appartenait à la famille du Praël. En 1666, on note un René Senot, sieur de la Peinterie, laquelle échut ensuite aux familles de Boran et de Feudoas, dont l'un des membres fut gouverneur des ville et château d'Avranches.

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Morsalines : sentier de découverte

Publié le par Ph L

Morsalines : sentier de découverte

5,5 kilomètres Deux heures

sentier-morsalines-010.jpg
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morsalines-rando2Tout au long du parcours des panneaux explicatifs sur ce sentier de découverte. Un dépliant est disponible dans les offices de tourisme. sentier-050
sentier-010  sentier-040
Ce sentier a été réalisé à l'initiative de la communauté de communes du Val de Saire, avec la participation du Parc Naturel Régional des marais du Cotentin et du Bessin.
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Les guerres de religion dans le Val de Saire : la Ligue (2)

Publié le par Ph L


Les guerres de religion : la Ligue


Exaspérés de voir les rois osciller entre les partis catholique et protestant, et furieux d’une paix conclue en mai 1576 à l’opposé de leurs  intérêts, les catholiques se regroupent à  l’instigation du duc de Guise, sous le nom de « Sainte Union » ou de « Ligue ». Son but apparent était de défendre la religion catholique contre les Calvinistes, mais en réalité elle visait à renverser Henri III pour placer les Guise sur le trône.

Guise sera assassiné par ordre du roi (23 décembre 1588), lequel  à son tour, sera tué par le dominicain Jacques Clément le 1er août  1589.


En janvier  1587, 99 navires arrivent à la Hougue, mais repartent sans avoir attaqué.


Surviennent la mort du duc de Guise assassiné le 23 décembre 1588 et celle 15 jours après, le 5 janvier 1589,  de Catherine de Médicis, puis celle du roi la même année le 1er août. Alors l’anarchie et la violence reprennent partout à la fois et chez nous particulièrement, dans l’Avranchin et le Val de Saire.

Tourps-ans-010 Le manoir du Tourps date du XVIIIème siècle C'est alors qu'apparaît en scène le célèbre ligueur François de la Cour, sieur du Tourps à Anneville en saire. Déjà en septembre 1585, sa maison avait subi un premier assaut, après quoi il s'était fortifié si puissament qu'il allait devenir un personnage de premier plan.

 

La préparation défensive de Cherbourg n’était pas vaine, car, dans le courant de mai 1589, le sieur du Tourps fait route avec une bande sur cette place ; mais il est repoussé au village de la Belle-Croix à Equeurdreville, par les troupes royales que commande le sieur de canisy ? Du Tourps s’empare alors de la tour de Barfleur, dont il restera maître jusqu’en février 1590, non sans mal, car, le 28 novembre 1589, des combats ont lieu, à Barfleur, près de l’église dans laquelle se réfugie un soldat blessé qui y perd beaucoup de sang. Ce fait et les dégâts firent considérer l’église comme profanée et les offices, pendant dix ans, furent célébrés chez les Augustins voisins
.

Le 12 janvier 1590, le sieur du Tourps fait un engagement sans résultat à Saint-Germain-de-Varreville. Huit jours après, il livre un combat acharné dans le cimetière d’Emondeville où il est fait prisonnier avec 150 hommes de Réville, dont la rançon (de 80 à 100 écus chacun) ruine cette paroisse. Dix huit combattants tués furent ramenés à Réville et enterrés dans la chapelle des cloches de l’église.

Fatiguées de la guerre et menacées de nouveau par le seigneur de Canisy, les populations de 30 paroisses du Val de Saire, offrent leur soumission au Roi dans les mains de Monsieur de la Chaux, délégué par le seigneur de Canisy.

Une conférence a lieu à Théville, le 26 février 1590, où la soumission desdites paroisses est acceptée moyennant le dépôt des armes, le paiement de la taille de l’année passée, un impôt de guerre et l’envoi de deux otages de qualité, par paroisse, à Cherbourg.

  L'église de Barfleur, telle que nous la connaissons a été reconstruite, suite aux guerres de religion.
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Le meurtre du roi Henri III, le 1er août 1589, donnait la couronne au roi de Navarre, le Protestant Henri de Bourbon. Ce fut le déclenchement de la fureur chez les ligueurs.

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Le Manoir à Montfarville, construit sur l'emplacement de l'ancien château

 


L'église de Teurthéville a servi de refuge

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le pigeonnier à Barfleur, a-t-il été le témoin des nombreux combats ?
 

Le comte de Canisy, continue ses activités et marche sur les bandes du Val de Saire où il impose toutes les paroisses pour recueillir  les 10 000 livres de contributions exigées par le roi le 10 août 1590.

Par lettre du 5 octobre1590, le duc de Montpensier, gouverneur de la Normandie et comte de Mortain, demande au sieur de la Chaux de s’unir au seigneur d’Agneaux, Jean de Sainte Marie et à celui de Réville, Christophe des Isles, dit « La Haye-Réville », pour anéantir la forteresse du Tourps.

François de la Cour, seigneur de cette forteresse, prisonnier à Emondeville le 20 février et amené à Saint-Lô, avait en effet réussi à s’évader et à regrouper ses fidèles. Il essaie de remplacer de Vicques à la tête des Ligueurs du Cotentin et embauche plus de 500 ouvriers pour fortifier son manoir à Anneville en Saire et en faire une bastille. Les Royaux l’assiègent en vain du 9 au 11 octobre. Jean de sainte marie renouvelle inutilement le siège le 15 février 1591, malgré une canonnade très serrée de 180 coups.

Furieux de ces attaques le sieur du Tourps rêve de prendre Cherbourg pendant la procession des Rameau, le 4 avril 1591. En passant il attaque avec 600 hommes, à Gonneville le château d’un sieur Le Noir de l’Epinay ; il l’incendie et fait pendre un vaillant lieutenant nommé Baudribaud dans un champ voisin qui porte encore son nom.

Alors que la troupe du Tourps bivouaque en forêt de Brix, au bois de Sauxmarais, sur Tourlaville, une vieille femme, dite « La Besboue », qui fagotait du vieux bois, surprend la conversation de deux soldats et, simulant la surdité, réussit à gagner Cherbourg où elle alerte la garnison ;

Le lendemain du Tourps et les siens sont repoussés si vigoureusement par le sieur de la Chaux, jusqu’à Théville, que 600 morts restent sur le terrain.

 

 

Le 2 juin 1591, l’attaque se porte sur la tour de Barfleur, elle est brûlée avec la moitié de ses occupants ; trois autres sont pendus et les derniers soumis à grande rançon. Matignon y est vainqueur, mais l’église est anéantie : elle ne sera rebâtie qu’en 1599.

Le 11 juin, la redoute du Tourps est maîtrisée après 15 jours de siège : elle a été criblée de plus de 600 coups de canon.

Le 13 juin le siège de Valognes est terminé.

Le 9 juillet, Du Tourps qui a encore réussi à fuir prend sa revanche en brûlant le château de Réville, puis ceux de Saint Pierre Eglise, Rauville, Carnetot, Le Mesnil et Montfarville. Celui des seigneurs de Teurthéville-Bocage est démantelé le 1er octobre, laissant sur le terrain de nombreux partisans du Roi.

Des ruines de ce château de Teurthéville, dont il reste le maître après un siège de huit mois, au soir du 15 février 1592, le sieur du Tourps se fabrique une barricade d’où il continue à nargeuer les Royaux. Il défait les compagnies du comte de Canisy qui allaient au siège de Réville à la fin de février. Il fait une charge sur le bourg de Saint Pierre Eglise où il bat nombre d’hommes du capitaine La Chaussée et au Vicel ceux de Thorigny. Il se croit vainqueur mais quelques jours plus tard il est attaqué. Du Tourps mène le combat jusqu’à Saussemesnil les 4 et 12 avril, mais sans résultat : les royaux reviennent dans leurs tourelles et les Ligueurs dans l’église de Teurthéville-Bocage qu’ils ont aménagée en abri.

Le 18 les rencontres se font dans les bois de Fermanville, les châteaux de Fermanville et Gonneville repoussent les attaques de du Tourps.

Le 6 mai 1592, Jean-Jacques de Sainte Marie, gouverneur de Barfleur s’installe au fort enlevé aux ligueurs. Cette place va être fortifiée.

Le château de Teurthéville, qui résiste depuis 10 mois est investi par une troupe de 200 arquebusiers qui en eurent raison en décembre 1592, ayant de nouveau laissé échapper le chef ligueur qui n’avait pas supporté déjà un échec à réville, le 28 mai 1592.

C’est dans la nuit du 22 au 23 décembre1592 que Du Tourps est tué dans une rencontre à La Pernelle. Le corps de du Tourps est ramené à Cherbourg, salé et mis sur la roue. Sa tête est exposée avec celle de quatre autres. Elles y étaient encore en août 1647 lors de la démolition des fortifications.

Mangon du Houguet écrira « il ne reste aucun bled au Val-de-Saire par les dégast des gens de guerre ».

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Village Sainte-Croix à Teurthéville Bocage


chateau-010-dessin1683.jpgLe château de Réville (Dessin de 1683, AD Calvados H 8955)
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La Maison de Teurthéville construite sur l'emplacement de l'ancien château.

A Teurthéville-Bocage un hameau porte le nom qui rappelle une bataille de cette période.

Au lieu-dit "Le Piège", un détachement catholique fut décimé dans un audacieux traquenard. En septembre 1591, les Ligueurs, conduits par le seigneur d'Anneville, François de la Cour du Tourps, vinrent assiéger le château de Teurthéville, qu'ils ne prirent, après six mois de siège, que le 15 février suivant. Les Ligueurs parvenaient souvent à forcer les lignes des assiégeants pour ravager les paroisses voisines. Ce n'est qu'en décembre que le château fut repris par les troupes royales.

 

François II, du Tourps, fils aîné du précédent s’était engagé chez les Ligueurs et avait en vain tenté un coup ;de main sur Cherbourg en 1593.

Malgré un serment de fidélité au roi qui l’avait grâcié le 9 juin 1594, grâce que le Parlement refusa de signer parce qu’il avait paru parmi les Ligueurs au siège de Honfleur, il reprend les armes, et, dans la nuit du 20 au 21 décembre 1594, il surprend la tour de Tatihou. Après trois jours de siège et plus de trois cents coups de canon,, le sieur de Canisy, secondé par Nicolas Castel de Saint Pierre Eglise, le déloge le 18 janvier 1595. François II du Tourps y est tué et traîné dans les rues de valognes et Cherbourg .Ses complices principaux furent jugés à Valognes le 6 mai et condamnés : Jean Le Crest d’Anneville et Guillaume Messent au supplice de la roue ; Pierre Le Prévost d’Urville et Jean Godel de Gouberville à être étranglés et pendus à la roue dressée devant l’auditoire de Valognes ; Rober Godel et Pierre Gouinet  d’Anneville, à être fouettés ayant la corde au cou.

Michel de Raffoville fils du corsaire Gilles Le Marchand, s’attaqua aux châteaux du Val de Saire, en particulier à celui de Réville, il pulvérisa pareillement le château de Nicolas Castel à Saint Pierre Eglise en y mettant le feu, revenait peu à peu, après l’abjuration du Roi Henri IV à Saint Denis le 25 juillet 1593. ainsi que ceux de Rauville Franquetot, La Hougue, Turqueville, Le Mesnil et Montfarville.
En 1597 les forts de barfleur furent démolis, les matériaux serviront en 1630 à rebâtir le choeur de l'église.
Le calme revenait peu à peu, après l'abjuration du roi Henri Iv à Saint Denis le 25 juillet 1593, Il fut sacré à Chartres le 27  février 1594, Reims étant alors occupée par les Ligueurs.

La sécurité dans ces temps et lieux était devenue si douteuse qu’un chevalier de Malte, du nom de Boullet, venant prendre possession de la Commanderie de Valcanville, jugea prudent de se munir d’une lettre du Roi, priant le gouverneur de Barfleur, Jean de Sainte Marie, de le protéger en cas de besoin.

 

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Les guerres de religion dans le Val de Saire (1)

Publié le par Ph L

Les guerres de religion
Avertissement : les photos correspondent aux lieux, mais les bâtiments étaient différents, ils ont été détruits souvent suite aux évènements que je vais évoquer..

 

L’Eglise du Val de saire se fixe à Montfarville vers 1562, sans qu’aucun pasteur ne vienne y résider, jusqu’en juin 1660 où la dame de Montfarville, Jacqueline de Crux exigea la fermeture de la maison où se faisaient les réunions. Il se fit aussi des réunions à Barfleur avant 1562.

A Montfarville au hameau de la Madeleine, il y avait un cimetière valable aussi pour Barfleur et Quettehou.

Au Vast on enterra dans le « clos de Jean Ricard »…….. Galland dit qu’en 1612, il y avait près de 300 cimetières protestants en Basse-Normandie, dont ….19 pour  la Vicomté de Valognes (Anneville-en-Saire, Barfleur, ….. , La Pernelle, Le Vicel, Montfarville, ….., Quettehou,…. , Saint Vaast la Hougue).

 

La grande offensive (1559-1562)

Peu après la mort d’Henri  II (1559), Catherine de Médicis sollicita l’aide de Philippe II d’Espagne contre les protestants. Ceux du Cotentin préparent la résistance. En avril 1559, ils lèvent dans les environs de Granville 3 ou 400 chevaux qu’ils envoient sur Paris.

…………………………………….

Le sieur de Sainte-Marie d’Agneaux conduisit en Touraine une troupe de conjurés du Cotentin. Devant ces éléments de conspiration, la reine Catherine de Médicis envoya l’amiral de Coligny et son frère François, seigneur d’Andelot, en Normandie pour découvrir les causes de ces troubles qui n’étaient autres que les persécutions. Elle fit alors publier le 20 mai 1560, l’Edit de Romorantin, qui donnait aux évêques le droit retiré aux juges ordinaires de « connaître les crimes d’hérésie » et interdisait les assemblées illicites, les placards et libellés diffamatoires.

C’est alors que va entrer en lice celui qui va jeter partout la dévastation, le fer et le feu : le comte de Lorges et de Ducey, Gabriel de Montgomery.

D’abord défenseur de la foi catholique, Montgomery avait accepté en avril 1558 et en juin 1559 de châtier au nom du roi les protestants de Saint-Lô; mais, après le fameux tournoi du 30 juin 1559 où il blessa à mort le roi Henri II, il était à la Cour tombé en disgrâce, avait fui à son château de Ducey, puis à Jersey, en Angleterre et en Italie dans les Etats de Venise où il occupa ses  loisirs en discussions théologiques qui l’amenèrent à la Réforme.


1562

 

Pour regrouper leurs activités, les protestants choisirent le manoir d’Octeville l’Avenel comme centre de ralliement.

Le duc de Bouillon délègue vers Valognes les deux Sainte-Marie (Celui d’Agneaux et celui de Sainte-Marie-du-Mont aux Epaules), tous deux protestants, avec 500 hommes de pied.

Ils s’emparent de Montebourg LE 14 juin  et vont s’installer au château d’Octeville l’Avenel. De là il, ils se présentent devant Valognes où, ils sont le soir du 15, avec 700 cavaliers venus de Saint-Lô. Le 17 arrive à leur secours François Le Clerc le fameux corsaire de Réville, dit « jambe de Bois » avec 1500 fantassins récupérés à Caen et deux couleuvrines.

reville-crasvillerie2.jpg
 
Des Huguenots venus de Tocqueville où ils s’étaient regroupés le 15, au nombre de 1000, tant à pied qu’à cheval, arrivent à se joindre à ceux déjà sur la place de Valognes.

 

Pour faire avancer les opérations, Sainte Marie et ses capitaines se rendent le 19 juin, avec 500 hommes, forcer la tour de Tatihou pour s’y emparer du canon. (Cette tour fut démolie entre 1622 et 1666 puis remplacée par celle que l’on connaît en 1694).

 

1563

 

Après une escarmouche, Matignon conserva 200 hommes à Cherbourg et renforça la défense de Tatihou.

 

 

 

Calvin (1502-1564)

Le protestantisme arriva dans le Cotentin dès la première moitié du XVIème siècle.

En 1537-1538, un procès  en diffamation condamne le curé de Vrasville, François Mollard, qui avait dénoncé faussement Jacques Théroulde, avocat à Valognes devant l’Officialité de Coutances. Deux faux-témoins sont aussi condamnés : Christophe Le Marchand, sieur de Raffoville, dont nous retrouverons le fils au cours des combats de la Ligue, et sa
femme Catherine de Clamorgan.


Chateau-010-depend 
Octeville l'Avenel

 

Nous avons dans le Cotentin, un témoin oculaire des premiers pas du protestantisme dans la Manche du Nord : c’est Gilles Picot, sire de Gouberville, qui, dans son journal de 1549 à 1562, nous laisse entendre qu’entre les deux partis en présence, un parti centriste se dessine auquel il semble se rallier. ….

Les deux frères du sire de Gouberville, François et Symonnet, s’enrôlent dans ce parti et le journal nous apprend que les villes et les campagnes organisent une sorte de Garde Nationale pour faire face aux désordres d’où qu’ils viennent. Ainsi naissait chez nous ce parti national se recrutant parmi les modérés des deux tendances et qui devait triompher avec Henri IV, trente ans plus tard.



Le 19 mars 1563 est signé à Amboise, le traité de pacification qui accorde aux protestants la liberté de culte là où il est établi.  Sept villes en profitent en Normandie dont Carentan

Au cours d’un voyage le jeune roi Charles IX déclaré majeur le 17 août 1563, publia l’ordonnance, appliquée seulement en 1570, qui fixait le commencement de l’année au 1er janvier, au lieu de Pâques.


tour-098.jpg
L’Edit du Roussillon réduit les privilèges accordés en 1562 aux protestants.

11 août 1570 le traité de Saint germain en laye mettait fin à la troisième guerre de religion et renouvelait la liberté de culte aux protestants.

La paix dite « de Monsieur », en mai 1576 permet une pause de quelques mois, mais, bientôt, ce sera la sixième guerre civile entre Ligueurs et Royaux


Suite au siège de Carentan Montgomery est arrêté, condamné, soumis à la torture et décapité en place de Grève le 26 juin 1574. Ses bien furent confisqués, sa mémoire condamnée et ses enfants déchus de leur noblesse.


Le Roi Charles IX estt mort le 31 mai 


 


Après la Saint-Barthélemy (1572-1576)


Le tragique massacre du 24 août 1572 n’ensanglante que Rouen dans la Normandie… Grâce au sens humanitaire de Matignon le calme fut maintenu en Basse-Normandie et en particulier dans le Cotentin.

Trois jours après, Matignon recevait du Roi l’ordre d’arrêter Montgomery « partout où il serait » …
les chefs huguenots, avaient fui à Jersey pour se réfugier et préparer leur défense. Montgomery ne revint avec ses troupes qu’au début de février 1573. Valognes fut son premier objectif, il débarqua à la Hougue, mais après un jour de siège il est appelé d’urgence à la Rochelle.


 

 
 Le Roi Henri III, récompense Matignon en lui accordant le titre héréditaire de gouverneur de Cherbourg et de Basse-Normandie, puis en 1578il sera fait Maréchal de France

Les grands chefs de guerre ayant disparu, les populations étant ruinées par les pillages et la mort, les Réformés privés de toute place forte en Normandie, le calme s’établit enfin … mais la peste s’installe en 1575 et 1578.

 



































































































































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Crasville : situation générale

Publié le par Ph L

Crasville : situation générale

crasville-carte-010.jpg  Canton : Quettehou
Arrondissement : Cherbourg-Octeville
Superficie : 718 hectares
Population : 243
Code INSEE : 50150
Code Postal : 50630
Situation géographique :
49° 33′ 10″ Nord  
                                             1° 20′ 17″ Ouest

Altitudes : 0 à 87 mètres

 Crasville : Du latin Villa, domaine rural, précédé du latin crassus, gras, riche, fertile
crasville-eglise-110.jpg En 1818 la commune de Crasville a réuni deux anciennes paroisses : Crasville et Grenneville . Sur la commune il existe dons deux églises et les habitants choisissent leur cimetière. grenneville-eglise-010 De Grenneville s'ouvre un superbe panorama sur l'anse du Cul de Loup et les plages du Calvados. Il existe d'autres points de vue très intéressants sur la mer.
Sur la commune je qualifierais l'habitat de dispersé. Les fermes aussi, et ressemblent parfois à des manoirs, rappelez vous "crassus" signifie riche, fertile.  crasville-manoir-010.jpg
crasville-barriere-025-nb.jpg Le caractère rural de la commune ne fait aucun doute, le parcellaire a conservé le bocage avec les haies et on y voit encore un certain nombre de barrières traditionnelles.
L'élevage domine et dans les concours agricoles on y rencontre des éleveurs originaires de la commune, promoteurs de la race normande.


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Un sentier de découverte balisé permet de découvrir les différents aspects de la commune. J'aurai bien entendu l'occasion de le présenter.

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Coiffes traditionnelles

Publié le par Ph L

Coiffes traditionnelles

Encore dans les années soixante, des femmes portaient des bonnettes, mais quelques années avant certaines portées des coiffes de dentelle caractérsitiques d'une région. On peut en voir quand des groupes folkloriques se produisent.
Le jour de la Grand'Saint Pierre (premier week-end d'août) Madame le maire de Saint Pierre Eglise revêt le costume traditionnel et porte une authentique coiffe du Val de Saire
 
coiffe-spe-010     Coiffe de Saint Pierre Eglise    

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Cette bonnette devait être portée par une veuve. 

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Saint Pierre Eglise :de l'art à la Déchetterie.

Publié le par Ph L

Saint Pierre Eglise :de l'art à la Déchetterie.

Des déchets,  tous les jours nous en produisons, trop et ne trions pas suffisamment. Les déchetteries  jouent un rôle important pour le retraitement. ce n'est pas le sujet aujourd'hui, je vous invite à réfléchir sur le sujet et l'art contemporain.


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Kevin et Roman ont réalisé une fresque  sur le mur de la déchetterie intercommunale. Une réflexion sur notre comportement vis à vis des déchets et un espoir sur le futur.
Je vous laisse face aux quelques détails.


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