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Recherche pour “station sauvetage barfleur”

Les rochers jouent à cache-cache

Publié le par Ph L

Les rochers jouent à cache-cache

Les rochers jouent à cache-cache
Les rochers jouent à cache-cache

Le 2 février, sortie classique, ordinaire mais béret enfoncé sur les oreilles because le vent. Et après m'être frotté les yeux, découverte de rochers que je n'avais pas encore remarques, non loin de celui que je note R sur les photos et qui me sert de repère.

Le 4 février même sortie, le rocher R toujours découvert ne me permet pas de réperer les p'tits nouveaux. Et en plus la station que je mesure s'est dégagée de plus de 20 cm, ce qui laisserait penser que le niveau du sable s'est abaissé.

Les rochers jouent à cache-cache
Les rochers jouent à cache-cache

Vais-je devoir employer une pelleteus epour les retrouver ?

Les rochers jouent à cache-cache

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Photos Val de Saire enneigé (3)

Publié le par Ph L

Photos Val de Saire enneigé (3)

Pour raison de SOS grands parents activé, j'ai traversé le département et ssuis sur la côte ouest, n'ayant pas eu le sujet de photos intéressantes pour tous, je reviens sur la période neigeuse. J'ai quelques bons sujets sairois en réserve pour la fin de la semaine. 

paysageenneige-020
paysageenneige-010
 paysageenneige-040
  paysageenneige-100Montée vers le village qui aurait pu devenir station de ski
paysageenneige-080  paysageenneige-070 
 paysageenneige-090

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Escapade à partir de Carneville

Publié le par Ph L

Escapade à partir de Carneville

Escapade à partir de Carneville

Je vous invite à une escapade à partir de Carneville.

Stationnement devant l'église.

Puis poursuivre en descendant vers la vallée des moulins.

En passant le pont vous pouvez choisir la droite ou la gauche.

J'ai suivi le No par la chasse des devises vers Cosqueville.

Aujourd'hui aller et retour par le même chemin. J'y retournerai et proposerai une boucle

Escapade à partir de Carneville

 

 

Une plaque signée Lefebvre.

Escapade à partir de Carneville
Escapade à partir de Carneville

 

Bel échalier
ou écamet

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Election présidentielle 1er tour 23 avril 2017

Publié le par Ph L

Election présidentielle 1er tour, 23 avril 2017

Election présidentielle 1er tour 23 avril 2017
 Ins.VotesExp.NDAMLP EM BH NA PP JC JL JLM FA FF
Anneville3262622561872541100 420176
Aumeville96797932314300  10125
Barfleur4823933871985911134 2497115
Crasville189153148 45368010012333
Montfarville71357255836141108254701759152
Morsalines181145142542221300 115242
Octeville l'Avenel175150145851138606  18238
La Pernelle204163163114625100   16053
Quettehou1254100498036253234486152710412263
Réville918724714581631502534110734223
Sainte Geneviève2442011951651229111326261
Sainte Vaast1683125812325830628870313371605319
Teurthéville45836136026817016120260587
Valcanville3482722621889518021030162
Le Vicel103888862115231009031
Videcosville59381520201021009
               
               
               

 

Classement dans le canton de quettehou

Classement dans le canton de quettehou

Les résultats se précisent, voir le lien ci-dessous

Brillevast27923222617574019110229357
Canteloup              
Carneville197171163643345110330139
Clitourps              
Cosqueville              
fermanville              
gatteville470385375187489152505461120
Gonneville              
Gouberville              
Maupertus              
Néville              
Réthoville              
Saint Pierre Eglise              
Le Theil              
Théville24020620412444218161135143
Tocqueville228198193757354101132154
Varouville23520119911483816210139142
le Vast2472031959414511010227356
               
 InsVotantsExpNDAMLPEMBHNAPPJCJLJLMFAFF

Voir le lien ci-dessous pour l'ensemble des résultats

Classement dans le canton de Saint Pierre Eglise

Classement dans le canton de Saint Pierre Eglise

Classement dans le canton du Val de Saire (Réunion des cantons de Quettehou et Saint Pierrre Eglise)

Classement dans le canton du Val de Saire (Réunion des cantons de Quettehou et Saint Pierrre Eglise)

Voir aussi en suivant le lien, ces présidentielles et les dernières élections de 2015

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L'épiphanie, les Rois, "Coulaine vau l'eau"

Publié le par Ph L

  L'Epiphanie, les Rois, "Coulaine vau l'eau"
Mages-010 Mages-020 Mages-030
  Rois-Galette-010.jpg   Rois-Galette-030.jpg   Rois-Galette-020.jpg
Rois-Galette-040.jpg

 Les "fèves" ont bien évolué quand elles ne sont pas remplacées par des "Louis d'Or".

 

 Un boulanger de Barfleur propose une série intéressante. Les "fèves" représentent les églises des communes voisines.
 

6 janvier jour des Rois.

Les Rois Mages Balthazar, Melchior et Gaspard venus rendre visite  - guidés par la Comète de Halley ?- à l'enfant Jésus et lui apporter des cadeaux : l'or, la myrrhe et l'encens, est-ce là l'origine des cadeaux de Noël ?

Une fête avec des "traditions" qui méritent que l'on en parle autrement que par la fameuse galette vendu pendant tout un mois.

J'attends vos éventuels témoignages ...... 

 Le texte qui suit est un copier/coller d'une site croisé avec un moteur de recherche. je l'ai retenu à cause du dernier paragraphe évoquant les feux des Rois.

Longtemps, le 6 janvier (Epiphanie) fut plus important que le jour de Noël.

Comme beaucoup de fêtes chrétiennes, la date de l'Epiphanie correspond à l'origine à une fête paienne. Autrefois, les Romains fêtaient les Saturnales. Ces fêtes duraient 7 jours et tout était autorisé.

A cette occasion, les soldats tiraient au sort, grâce à une fève, un condamné à mort qui devenait "roi" le temps des réjouissances. Une fois les Saturnales achevées, la sentence était exécutée.

On avait également pris l'habitude d'envoyer des gâteaux à ses amis. Sous l'ancien régime, on l'appela "gâteau des rois" car cela tombait en pleine période des redevances féodales et il était d'usage d'en offrir un à son seigneur.
Puis le concordat de 1801 a fixé la date de l'épiphanie au 6 janvier.

Le terme "épiphanie" est issu du grec et signifie "apparition".
Célébrée le 6 janvier, cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.

Ce jour est aussi celui du premier miracle des noces de Cana et avant tout la date de baptême du Christ.

Dès le Ve siècle, l'Eglise donna une importance considérable à cet événement. Pendant des siècles les chrétiens d'Orient célébrèrent la Nativité le jour de l'Epiphanie. Les Arméniens du Caucase le font encore aujourd'hui.
Au Ier siècle il fut déjà décidé de donner primauté à la naissance du Christ plutôt qu'à l'Epiphanie

Dans de nombreux villages, on allume encore les "feux des rois" rappelant ceux qui, dit la légende, brûlèrent cette nuit-là à Bethléem pour cacher l'Étoile au roi Hérode.

 

 

  • Un commentaire de Cyril

    Epiphanie vient effectivement du grec biblique mais veut dire "Manifestation" et non apparition. Le Christ se manifeste lumière des nations pour tous les peuples de la terre. C'est pourquoi, les mages -et non les rois- sont les représentations des différents continents, un blanc, un noir, un jaune. La Tradition leur a donné des noms qui ne sont nullement avérés. Les mages étaient des savants, astrologues et/ou magiciens de l'époque.

Je confirme que "l'épiphanie" correspondait à un jour important. Un ami plus âgé que moi réuni avec d'autres m'avait confirmé que pour les "petits comis de ferme" avant la seconde guerre le jour des Rois était le seul jour de congé. et qu'ils se rendaient à pied dans leur famille et participaient à'coulaine vau l'eau"

Qu'est-ce que "coulaine vau l'eau"

J'ai beaucoup de mal à trouver des témoignages sur cette pratique. Quand j'étais enfant, dans la cour de récréation nous jouions à "coulaine vau l'eau" : en fait nous courions après un camarade pour lui donner une tape dans le dos et lui chanter "sors de mon cliaôs". Voir le texte un peu plus loin.

Je viens d'obtenir la confirmation d'une telle pratique ancienne à Réville 

 Je laisse à l'abbé Charles Lepeley le soin de raconter ce moment et je fais l'emprunt à son livre "Valcanville" publié en 1957 aux éditions Notre Dame

" Au début de l'année, non pas nécessairement, comme ailleurs, la veille de l'Epiphanie, mais le samedi qui suivait le premier jeudi, jour de la foire de Sainte-Geneviève maintenant supprimée, la gent domestique était en liesse. Laissant à faire aux patrons tout le travail de la ferme, les employés partaient vers la fin de l'après midi pour ne rentrer que le lendemain soir; ils s'en allaient dans leur famille où les rejoignaient leurs frères et soeurs qui étaient comme eux "en condition", et ensemble, tout heureux de se revoir, ils passaient la soirée et la journée suivante, "ils fêtaient leurs Rois" Avant le repas du soir, tous ou presque se rendaient à "coulaine vau l'eau". Dans les principaux villages, on allumaitt un grand  feu de paille à l'orée du champ. Les gars avaient fait une ample provision de "coulaines", c'est à dire de petites gerbes de glui, un peu plus grosses que les poings d'un homme. Chacun en allumait une au feu central et la lutte commençait. C'était à qui éteindrait sa torche sur le dos d'un adversaire, en y laissant des centaines, des milliers d'étoiles qui ne tardaient pas à disparaître. La coulaine était rallumée et le combat continuait. On avait soin de baisser la torsade quand le feu allait l'atteindre. La gerbe devenu trop courte servait à alimenter le brasier.

Les plus pacifiques, les jeunes filles ainsi que les enfants, brandissaient leurs coulaines à bout de bras et se promenaient en chantant :

 

 

 "Sortez d'mon cliaôs

taupes et mulots,

Ou j'vous mets l'feu su l'doôs !"

 La récréation finie, tous rentraient pour prendre leur repas qui se prolongeait jusqu'au matin.

 Domestiques et servantes n'avaient que deux jours de congé dans l'année : celui des Rois et celui du 1er août, date à laquelle recommence l'année de travail au service d'un maître déterminé.

 A Valcanville, on fait encore, mais dans un seul village, le feu des Rois. N'évoque-t-il pas, de façon pittoresque, le souvenir de l'étoile qui conduisit les Mages de l'Orient à Jérusalem, puis à Bethléem, lors de la naissance de l'Enfant-Dieu ? "

Voilà encore une fête placée sous le signe de la lumière et du feu à une période de l'année proche d'un événement astronomique, le solstice d'hiver.
 

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Vocabulaire des côtes du département de la Manche

Publié le par Ph L

Vocabulaire des côtes du département de la Manche

Je viens de retrouver le brouillon d'un article destiné à la Presse de la Manche, datant vraisemblablement de 1985. Je ne me souviens plus s'il a été publié.

Je le reprends ici dans son intégralité. Il s'agit de présenter un livre d'où la préface de René Lepelley. 

Aujourd'hui à partir des exemples pris j'attends vos réactions et propositions

Cet ouvrage présente les divers noms utilisés dans cette région pour désigner les multiples espèces marines que l’on y rencontre. Chaque terme est localisé et son origine est expliquée. Le collectage de ces termes et les dessins ont été réalisés par des étudiants de l’Université inter-âges de Basse-Normandie (antennes de Cherbourg et de Granville). L’intérêt de l’ouvrage réside surtout dans la multiplicité des appellations utilisées, et dans le fait qu’un même nom peut ne pas représenter partout la même espèce. Ainsi une coquille Saint-Jacques sera appelée gofiche  à Granville et goufique ou goufigue  dans la Hague, mais dans le Val-de-Saire, elle portera le nom de cilieux sans que, pour autant, le mot gofiche y soit inconnu. Il désigne alors, non plus un mollusque bivalve, mais un gastéropode : l’ormeau. Dans le domaine des poissons, qu’est-ce qu’une biche, un ha, un caban, une gode, un vra, un touin ? Et, parmi les oiseaux, un grison n’est pas encore une mauve. Cet ouvrage permettra au pêcheur amateur et au touriste, comme au linguiste, amateur ou spécialiste, de répondre à ces questions et à bien d’autres

René Lepelley.

Gofique, goufique

Gofique, goufique

 

Le centre de publications de l'Université de Caen et les éditions Charles Corlet présentent un ouvrage particulièrement intéressant qui s'intitule "Vocabulaire des côtes du département de la Manche"

Cet ouvrage de 170 pages représente un énorme travail e collectage sur tout ce qui a trait à la mer : coquillages, poissons, oiseaux, algues. cette recherche a été effectuée par des membres de l'Université du 3è âge de Basse-Normandie dans les antennes de Cherbourg et Granville.

De très nombreuses illustrations sous forme de planches accompagnent le texte, elles ont été réalisées par Charles Fontanel, Paulette Herbert, Lucienne Lecourtois, Thérèse Orange.

Francis Bénard professeur de biologie à l'Université de Caen a assuré son concours au collectage.

René Lepelley professeur de linguistique, directeur du centre d'études normandes à l'Université de Caen a pour sa part procédé aux recherches étymologiques, assuré la présentation, la mise en page et la rédaction.

la grande qualité de cet ouvrage est d'inventorié huit cents dénominations locales de plus de deux cents espèces marines.

Pour chaque sujet étudié il est proposé le nom français et les différents noms locaux avec une tentative d'explication, quand c'est possible, sur les origines. Quelques fois l'étymologie ne fait pas de doute, d'autrefois il s'agit d'hypothèses. des termes comme "PITU" (région de Barfleur) pour désigner un ver, l'arénicole, sont restés sans explication.

L'ensemble doit être considéré comme une mise en évidence de la richesse des parlers locaux (souvent plus expressifs que le français lui même). Il ressort que les noms ont souvent été donnés par comparaison à des "objets", des "sujets" connus. Les images sont souvent très fortes, on pourrait résumer par "dis-moi où tu regardes et je te dirai de quelle région tu es originaire". 

Vocabulaire des côtes du département de la Manche

Dessus ou dessous

Calicôco (forme en spirale de la coquille du buccin). On a retenu l'aspect extérieur

U-de-brebis (= œil de brebis) allusion à la forme de l'aspect de la patelle dans sa coquille.

Cillleux, dérivé de cil,le bord de la coquille est garni de petites tentacules sensoriels qui évoquent des cils. C'est donc le fait d'observation de la coquille saint-Jacques dans son élément.

Ranbavoux ici on abandonne la forme pour faire allusion au mucus que secrète ce coquillage.

Vocabulaire des côtes du département de la Manche

Un sujet est désigné par plusieurs noms:

Pieuvre, poulpe, havetauque, minâ, minard, pûvre, satrouille, satroule. Le nom officiel français a été introduit par Victor Hugo dans "les travailleurs de la mer". Il a utilisé un mot du vocabulaire de Guernesey. ce terme a remplacé dans le dictionnaire poulpe.

Mançot, manche à couteau, à couté, manche dde couteau, de couté, manchot, manchotte désignent le couteau.

On peut remarquer que les termes régionaux sont plus évocateurs que le Français.

Vocabulaire des côtes du département de la Manche

Un nom désigne plusieurs sujets.

Nous sommes dans la situation la plus délicate, source de querelles de clocher, chacun pensant avoir raison alors que le voisin a tort.

Une gofiche et ses diverses formes (cofiche, cottefiche, gofiche, godefiche, goufique, goufigue) dans le nord de la Manche est un ormeau. dans la baie du Mont Saint-Michel, à Granville, à Agon cofiche ou gofiche désigne une coquille saint Jacques. C'est là un exemple typique.

il faudrait aussi se méfier du mot van (il rappelle le van utilisé pour séparer le grain de blé ou de sarrazin des autres produits du battage). Il a donné vanne, vanneau et désigne une coquille saint Jacques, un(e) mactre glauque, une palourde, un peigne operculé. 

Vocabulaire des côtes du département de la Manche
Vocabulaire des côtes du département de la Manche
Comment appelez-vous ce poisson ?

Comment appelez-vous ce poisson ?

Vocabulaire des côtes du département de la Manche

Du masculin au féminin

Pour désigner les sujets, on retient ce qui frappe, parmi les animaux qui sautent, la chèvre, la chevrette d'où crevette et si on met au masculin on obtient bouc d'où le bouquet, l'image se maintient avec sauticot.

Vocabulaire des côtes du département de la Manche

Du patois

Il n'est pas facile de dire que tous les termes sont du patois, mais pour certains cela ne fait pas de doute:

curé devient tchuré (poisson) et congre se transforme en angulle. Nous sommes là en présence de français régional, sous forme patoise, dans le domaine culturel, traditionnel, linguistique.

Des jeux de mots

Il est intéressant de suivre des évolutions de noms : vieile puis vieillotte ensuite demoiselle puis MQuels autres noms pour le bar ?adeleine. Il ne faut pas en conclure que toutes les madeleine sont vieilles et sont restées demoiselles. Il y a cependant des rapprochements étranges (en dehors de toutes statistiques).

Quels autres noms pour le bar ?

Quels autres noms pour le bar ?

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Valcanville : éléments de toponymie sur un chemin du Moyen Age

Publié le par Ph L

 Valcanville : éléments de toponymie sur un chemin du Moyen age

Chemin-MA-020

 

Pour donner un aperçu de la variété des micro-toponymes qui composent le territoire valcanvillais, il a été choisi de suivre un axe qui est sans doute un des plus anciens de la commune : celui qui, venant de Quettehou, passe par la commanderie, l’ancienne école, le Mont Roty et Tronville pour s’en aller vers Tocqueville et vraisemblablement Gattemare. Ce chemin date au moins du haut moyen-âge et peut-être même de l’époque antique.

Les exemples illustrant cet article sont donc tirés de toponymes bordant ce chemin. Ils peuvent se regrouper en plusieurs thèmes.

 

 

 

 

 

1 Anthroponymes  

 

Une grande partie des parcelles ont gardé le nom d’un propriétaire. Cette attribution peut remonter au 18ème siècle comme au moyen-âge. Il est difficile, voire impossible d’en fixer l’époque, sauf à retrouver un acte notarié concernant la vente dudit terrain. Il peut s’agir d’un nom de famille, d’un prénom ou encore d’un surnom.

- Noms de famille : Pontus (le petit champ Pontu 1A), Crevon (Le clos Crevon 1B), Auvray (le jardin Auvray 1C – le champ Auvray 1D), Collas (le jardin Collas 1E), Davy (le clos Davy 1F), Bataille (le clos Bataille 1G), (Le) Goupil (le clos Goupil 1H), d’Anneville (le petit d’Anneville 1I).

- Prénoms : Madeleine (le clos à Madeleine 1J), Gion (le clos Gion 1K). Le premier des deux est plus moderne que le second, qui a disparu au milieu du 17ème siècle.

- Surnoms : Touinet – pour Antoine  (le clos Touinet 1L), Maugot – pour Marguerite (le clos Maugot 1M), Pierrot  - pour Pierre (le pré Pierrot 1N)

 

2 Le type de parcelle

Le clos : (du latin « clausum ») pièce de terre close

Le closet : diminutif de clos

Le champ : (du latin « campus »)

Le fruitier : arbres fruitiers (2C)

Le jardin 

La campagne : (du latin « campus ») plaine cultivable et ouverte à l’origine

Le pré : (du latin « pratum ») terre où l’on fauche les céréales ou l’herbe

L’herbage : prairie naturelle (2G)

La couture : (du latin « cultura », qui a donné en ancien français "colture", devenu "couture" après vocalisation du L). Le mot désignait alors un champ labouré, une terre cultivée et ensemencée.

Les communes : bien commun des paroissiens. Le plus souvent le roi ou le seigneur est le véritable propriétaire (avec redevances ou corvées).  

 

3 Activités

Le champ corderie (3A) : lieu de fabrication des cordes 

Les tanneries

chemin613-040

cadastre-a1-9

 

4 Voie et habitat

L’importance de l’axe N-S précité est validée par la présence de plusieurs parcelles portant le nom de « querrières » (« la grande querrière » à l’ouest du chemin, et « la querrière »,  « la petite querrière » à l’est de l’axe). Ce terme est issu de l’ancien normano-picard « carriere », « querriere », « queriere », forme dialectale de l’ancien français « chariere », issue du gallo-roman « carraria », lui-même dérivé du latin d’origine gauloise « carrus » (char). Il marque souvent le tracé d’une antique voie romaine (cf : la carrière Bertrand entre les Veys et Bricquebec).

Clos de croix : ce toponyme marque une croisée de chemins, même s’il n’y a pas de croix (latin crucem).

Le champ de chasse Motte (4C) : où l’on chasse les animaux (vers un pré).

De l’habitat a sans doute existé le long de cette voie. A deux endroits, des éléments vont dans ce sens.  

Pré à mur (4D): ce mot indique souvent des traces de substructions anciennes

La ville : du latin « villa » – il est envisageable qu’un village médiéval se trouvait là, à quelques centaines de mètres de la commanderie, et tout près des champs cultivés (les Coutures).

Clos de fosse : issu du latin « fossa »

L’enclos : il s’agit de l’enclos de la Commanderie, c’est à dire le terrain qui était entouré de murs, dont quelques fragments existent toujours.

5 Divers

La roche (5A) : indique la présence d’une grosse pierre ou un terrain pierreux

Le clos de Fontaine, le champ de la Fontaine : (latin populaire « fontana ») de source, du latin « fons » source

Le planitre (5C) : formé à partir du latin planus. Désignait en ancien français une surface plane, une place où l’on s’assemblait

Le clos de derrière (5D) : terrain situé derrière la maison du propriétaire

La perruque : dénote un terrain pierreux

Le clos de la chapelle, chapelle à l’urne : il s’agit de la chapelle du Mont Roty, située au carrefour de l’axe que nous suivons et d’une autre route ancienne, allant de Barfleur à Valognes et à Cherbourg. Cette chapelle est déjà présente sur la carte de Mariette, à la fin du 17ème siècle.

 

Vitte, origine inconnue, lieu où se tenait la foire de Sainte-Geneviève.

Pierre-Yves Jolivet

 

cadastre-B2-9

Chemin-MA-010

Chemin-MA-030

Article de Pierre-Yves JOLIVET pour le bulletin municipal de valcanville N°4

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Unités de mesure, hors système métrique, dans le Val de saire

Publié le par Ph L

Unités de mesure

3-cidre-140.gif

Combien faut-il de rasières de pommes pour fabriquer un tonneau de six cents pots de cidre?

Une rasière dans le Val de Saire 50Kg, dans la Hague 100Kg

 Il reste des unités de mesures qui survivent hors système métrique,...  vous savez le "mètre étalon" déposé au pavillon de Breteuil à Sèvres.

 

Ci-contre, une pièce de vingt sous

Piece-20sous-010.jpg

 

J'en cite quelques unes avec des équivalents en arrondis.

Vergée :  2 000m² (5 vergées à l'hectare)

Perque :  50 m² (40 perques à la vergée)

Livre     :  500 g, mon père s'exprimait toujours de la sorte ("un cent de pommes de terre pour désigner un sac de 50 kilogrammes)

Pot        :  2 litres, un tonneau de six cents pots, soit un tonneau de 1200 litres (taille courante)

Pinte     :  0,5 litre ("une pinte de crème")

Sou       :  5 centimes (une pièce de vingt sous, 1 franc avant les nouveaux francs)

Corde   :  3 m3 (une corde de bois)

Ces unités de mesures pouvaient avoir une valeur différente d'une région à l'autre, d'une commune à l'autre ( exemple , le boiseau, la rasière).

 

Suite à l'étude d'un texte de Normand, dans le cadre de l'Université Inter Age de Cherbourg, j'avais entrepris des recherches pour préciser les valeurs exactes de ces unités. Or, en lisant le bulletin municipal de Sainte-Geneviève, j'ai trouvé la réponse sous la plume de Pierre-Yves JOLIVET. Avec son aimable autorisation je vous livre cet article.

Pierre-Yves JOLIVET est secrétaire de mairie à Sainte-Geneviève et Valcanville 

Sources

Archives municipales de :

- Cherbourg : mesures anciennes (cote : 2L6)

- Cosqueville : tableau de conversion des mesures anciennes

- Saint Pierre Eglise : registres du marché (2/10/1793 au 18 germinal an II)  

 

Le système de mesures qui a existé jusqu'à l'adoption du système métrique, et qui subsiste partiellement dans la tradition locale, était d'une complexité extrême. Il faut préciser qu'une même unité de mesures variait (parfois considérablement) d'une province à une autre, voire même d'un village à un autre. En voici en inventaire pour le Val de Saire.

 

  1. Les mesures de longueur

 

Elles étaient basées sur le pied (environ 32,5cm). A partir de celui-ci, diverses mesures étaient définies allant du point à la lieue, en appliquant différents multiples et sous-multiples.

  

  . point = 1/12 ligne = 1/728 pied = 0,2 mm

  . ligne = 1/12 pouce = 1/144 pied = 2,3mm

  . pouce = 1/12 pied = 2,7 cm

  . pied = 0,325 m

  . aune = 3 pieds 8 pouces = 1,191 m

  . brasse = 5 pieds = 1,624 m (en usage dans la marine)

  . toise = 6 pieds = 1949 m

  . perche = 22 pieds = 7,145 m

  . Lieue = 200 toises = 12 000 pieds = 3,897 km

 2. Les mesures de surface

 

Elles découlaient également du pied, avec comme base la perche carrée. 

  . perche carrée = 22 pieds x 22 pieds = 51,04 m²

  . vergée = 40 perches = 2071,76 m²

  . arpent = 100 perches =5104,39 m²

  . acre = 4 vergées = 8167,02 m²

  3. Les mesures de volume pour le bois

 

Elles se basaient de la même façon sur le pied, avec comme mesure principale la corde. 

  . cheville = 12 pouces x 1 pouce x 1 pouce = 238 cm3

  . marque  300 chevilles = 0,071 m3

  . solive =3 pieds = 0,103 m3

  . corde = 7 pieds x 4 pieds x 3 pieds = 2,877 m3

   arbre-040-qhouvast

 

 4. Les mesures de liquides et de grains

 

Elles étaient fixées sur le pot. En appliquant différents coefficients, on définissait des valeurs allant de la demoiselle au tonneau. Il faut savoir que différentes valeurs du boisseau pouvaient coexister. On précisait ainsi : boisseau de Barfleur, de Valognes, etc ...

· demoiselle = 1/32 pot = 58 mL

· petit pot = 1/16 pot = 116 mL

· demion = 1/8 pot = 233 mL

· pinte = 1/4 pot = 465 mL

· chopine = 1/2 pot = 931 mL

· pot = 1,861 l

· velte = 4 pots = 7,444 L (pour les futailles)

· cabot = souvent 9 ou 10 pots = 16,749 ou 18,610 L            

· boisseau = souvent 18 ou 20 pots = 33,498 l ou 37,220 L

· barrique = 120 pots = 223,32 L (pour la chaux et le charbon de bois)

· tonneau = 4 barriques = 480 pots = 893,28 L

 

 

 5. Les mesures de poids

 

La base en était la livre (489 g). Les différentes autres mesures allaient du grain au tonneau.

· grain = 1/72 gros = 53 mg

· gros = 1/8 once = 3,82 g

· once = 1/8 marc = 30,57 g

· marc = 1/2 livre = 245 g

· livre = 489 g

· quintal = 100 livres = 48,915 kg

· tonneau = 20 quintaux = 978,3 kg

 

 

 6. La monnaie

 

Trois unités existaient :

· le denier

· le sou = 12 deniers

· la livre = 20 sous = 240 deniers

 

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A propos du trait de côte(1/2)

Publié le par Ph L

A propos du trait de côte (1/2)

A propos du trait de côte(1/2)

Dans le cadre de l'étude des côtes de la Manche, l'Université de Caen a placé différentes stations d'études composées de deux bornes.

Depuis septembre 2011 j'ai effectué 562 relevés (environ 9 par mois) que je traduis par un graphique d'histogrammes, en bleu la station côté mer et le rouge côté terre.

 

A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)

Les relevés traduisent de grands mouvements de sable à découvrir sur les photos.

Vues le 01/04/2016

A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)

Vues du 01/12/2015

A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)

Les points d'observation

A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)

Vues sur la Tortue qui hiberneen été !

A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)
A propos du trait de côte(1/2)

En guise de conclusion : les mouvements sont importants mais en définitive la masse de sable doit être stable sur cette zone, elle se déplacerait selon les marées et le vents.

Par contre ce qu'il va falloir observer c'est le recul de la dune littorale. (à suivre ...)

Voir l'ancien album consacré à cette zone d'observation. En rappelant celui ci j'anticipe sur la publication de demain.

)

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Le trait de côte recule

Publié le par Ph L

Le trait de côte recule

Le trait de côte recule

A de nombreuses reprises, ici, j'ai présenté cette station d'étude mise en place voilà plus de vingt-cinq ans par l'université de Caen dans le cadre d'une étude du trait de côte, étude commandée par le Conseil Général de la Manche.

Les graphiques montrent que le sable effectue des va et viens selon les marées.

Le trait de côte recule

Par contre ce qui varie, et les derniers effets du vent d'Est conjugué à la houle des dernières grandes marées l'amontré, c'est le trait de côte qui recule.

Le trait de côte recule
Le trait de côte recule
Le trait de côte recule
Le trait de côte recule
Le trait de côte recule
Le trait de côte recule
Le trait de côte recule

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