Si on observe les deux photos ci-dessus, on pourrait penser que la grande marée du 20 février n'a pas eu beaucoup d'effets. Deux des rochers témoins sont découverts mais sans plus. Et au niveau des stations, côté terre le sable est remonté de 18 cm et côté mer il est remonté de 40 cm par rapport à la situation du 9 février.
Avec cette image la réflexion change, il s'est formé une marche de 40 à 70cm selon les endroits. On a donc l'empreinte de la marée la plus haute. Et compte tenu de ce qu'on a vu plus haut conclure que le sable s'est répandu sur la plage.
Mais ...
Si le niveau du sable sur la plage ne se modifie pas trop, la falaise, la dune sont bel et bien menacées.
La menace sera d'autant plus grande que le vent s'orientera au nord, nord-est lors des prochaines marées qu'elles soient de vive eau ou non. A mon avis il faut plus surveiller la météo qu'uniquement le coefficient.
Ce mois de février je me suis intéressé à Barfleur, le mois prochain je crois que j'irai voir du côté de Saint Vaast
La Comité Régional de la Conchyliculture Normandie-Mer du Nord a renouvelé ses membres pour une durée de quatre ans.
Le Saint Vaastais Thierry Hélie a été élu président. Il succède à louis Teyssier
Thierry Hélie appartient à une ancienne famille d'ostréiculteurs de Saint Vaast, son père Francis appartenait aux novateurs qui ont profondément modifié les techniques d'élevage en introduisant les poches sur table.
parmi les tâches qui attendent le nouveau président :
- Le rassemblement de la profession (élu par 17-19 voix contre 14 à son prédecesseur) et la solidarité
- Garantir la qualité des eaux pour éviter les alertes qui viennent de conduire à la fermeture de bassins sur la côte ouest à Pirou et Agon-Coutainville. cela signifie un important travail avec les collectivités locales pour la gestion des stations d'épuration et des réseaux d'assainissement et la lutte contre les pollutions diffuses sur les bassins versants
A ces préoccupations du nouveau président j'ajouterais :
- La densité des poches à l'hectare
- Le suivi, la traçabilité, l'information des consommateurs à propos des productions d'huitres triploïdes
- Dans ce contexte l'obtention d'une IGP, Indication Géographique Protégée, qualifiant la qualité et l'origine géographique.
Un autre ostréiculteur, Joseph Costard,, du bassin de Saint Vaast avait déjà assuré la présidence du CRC jusqu'en 2014, avec un fort souci sur la qualité des eaux.
L'ostréiculture en Normandie :
300 entreprises, 1200 emplois permanents
100 millions d'euros de chiffre d'affaires
25 000 tonnes d'huitres 16 000 tonnes de moules 350 tonnes de palourdes
Pour qui fréquente régulièrement le bord de mer, les variations de hauteur de sable sur la plage sont grandes. Elles
varient avec les marées et surtout la direction du vent et la force de la houle.
Depuis plus de 10 ans une étude est menée sr toute la côte du département de la Manche pour connaître les modifications du trait de côte. Des stations ont
été placées sur yout le littoral. elles sont composées de deux pieux distants d'une vingtaine de mètres.
Depuis la fin septembre je me livre à un petit exercice sur l'une d'elles, placée sur le territoire de la commune de Montfarville, proche de la plage de la
Sambière.
Vue vers la mer
Voilà le
type d'image que je compte présenter, issue de la photo ci-contre. Le bord supérieur sera déterminé par la kigne d'horizon.
Je vais essayer de me placer pour chaque photo au même endroit, avec une focale de 24
Vue vers la terre
Le bord
supérieur de l'image sera donné par la partie la plus haute du talus
Histogrammes réalisés à partir de mes relevés (chaque mardi, en principe).
Le zéro correspond au sommet de chaque poteau.Les barres bleues et rouges donnent donc l'image de la partie au
dessus du sable. La partie basse indique le niveau de la plage.
Commune, Communauté de communes, EPCI, Communauté
Urbaine, Communauté d’Agglomération, Conseil Général, Conseil Régional, SIVOM, SIVU, Syndicat Mixte, Pays, Etat. Le millefeuille est en place.
Une commission présidée par Edouard Balladur a travaillé
sur la réforme des collectivités territoriales, une loi doit sortir sur une nouvelle organisation souhaitée des collectivités publiques, mais si l’on s’est beaucoup intéressé au mode d’élection
des futurs membres des assemblées, les attributions de chacune et leurs financements ne sont pas vraiment et clairement définis. Pourtant la Constitution stipule bien que l’autonomie financière
doit être garantie.
Avant de prononcer haut et fort une réforme attendue par
tous, il conviendrait de redéfinir les finances locales et les compétences des collectivités. A quoi bon donner des titres si l’on ne sait pas ce que chacun fait et comment il le finance avec une
assurance pour l’avenir et une bonne dose d’autonomie et de la responsabilité.
1- LA COMMUNE
Les communes seraient dotées d’une compétence générale, ce dont ne disposerait plus le Conseil Général ni le Conseil Régional.
Qu’en est-il aujourd’hui de cette COMPETENCE GENERALE: possibilité d’agir dans tous les secteurs d’activité.
Cette compétence
générale a été bien rognée dans des domaines importants et attribués à d’autres collectivités ayant des périmètres d’action plus pertinents que celui de la commune. Il faut
préciser qu’une compétence transférée, ne peut être exercée que par la seule collectivité vers laquelle se fait le transfert.
A - EDUCATION
Les collèges : bâtiments et personnels non enseignants[i]sont gérés par le Conseil Général. A noter que la propriété des bâtiments est restée à ceux qui les ont construits soit dans la plupart des cas des
syndicats intercommunaux
Les lycées : bâtiments et personnels non enseignants sont gérés par le
Conseil Régional.
Les investissements tels que bibliothèques, ateliers, gymnases, informatique,
….. relèvent de la collectivité territoriale correspondante. Les manuels scolaires dans les collèges (cycle de la scolarité obligatoire) font l’objet d’une dotation spéciale annuelle de
l’Etat aux collèges.
[i]Les Atos ont rejoint les
personnels du Conseil Général il y a moins de 5 ans
B -TRANSPORTS
Si la Région est concernée par le train (TER = Transports Express Régionaux) les
transports interurbains sont dévolus au Conseil Général.
Dans la Manche seules quelques villes ont le droit ou conservé la possibilité
d’organiser du transport urbain (CUCherbourg, Saint-Lô, Granville, Avranches et Coutances.
Pour la cohérence, la coordination de l’ensemble et un service identique sur un
grand territoire, ceux-ci paraissent convenables. Toutefois la Région reste soumise aux contraintes de la SNCF et de RFF.
En matière de transports interurbains et des élèves, le Conseil Général de la
Manche a confié l’exécution du service à une société dans le cadre d’une délégation de service public pour sept ans[i].
Cette activité transport nécessite de gros investissements ( matériel lignes TER
et lignes CORAIL) et de fortes dépenses en fonctionnement
Une Route départementale 902, traversée d'Anneville en Saire
Une voie communale, travaux de rénovation et de pluvial
Chemin communal
ROUTES
La situation se complique :
1- Autoroutes par l’Etat qui confie le plus souvent la gestion par Délégation de
Service Public, à des sociétés privées (d’où les péages). Si c’est assez simple (du moins je le crois) pour les anciennes, cela se complique avec les nouvelles
autoroutes[i].
2- Routes nationales dévolues à l’Etat qui a cherché à en confier une partie aux
conseils généraux.
3 - Routes départementales gérées par les conseils généraux
Dans la Manche
Kilomètres
Budget
investissement
Budget
fonctionnement
4 - Routes et voies communales administrées par les communes. La conséquence, ce
sont d’importantes charges dans les budgets communaux (imaginez pour 37 kilomètres à Valcanville -363 habitants).
Dans certains cas ce sont des chemins de terre empierrés qui ne présentent
pas toujours un intérêt pour l’accès aux parcelles ; l’utilité pour des chemins de randonnée conserve un certain patrimoine paysager.
5 - Routes et voies
intercommunales : quelquefois les communes ont transféré la compétence voirie à la Communauté de Communes[ii].
Si ce n’est pas le cas, une nouvelle voie créée dans le cadre d’une zone d’activités pour les besoins de celle-ci, doit être cédée à la commune du lieu d’implantation qui aura alors à
sa charge les dépenses de fonctionnement, d’entretien de la route concernée.
6 - Partage de responsabilité dans les agglomérations. Dans la Manche une règle
prévaut et elle a globalement fonctionné.
« La chaussée au Conseil Général, les bas-côté et les trottoirs à la
commune »
Mais si on pousse jusqu’à l’absurde comment résoudre cette situation prise à
titre d’exemple.
Qui va évacuer l’eau de pluie qui tombe sur le trottoir et la même eau
de pluie qui roule sur la chaussée.Je n’ose pas imaginer que Père UBU ne construirait qu’un
réseau pluvial !!!
[i]Dans le cas de la
construction de nouvelles autoroutes ou d’aménagements à quatre voies,l’Etat ne donne pas toujours les clefs de sa bourse.
Dans un département excentré comme la Manche, les voies de cpmmunication
sont particulièrement importantes surtout quand le port de Cherbourg se trouve au nord et des zones industrielles comme La Hague au nord-ouest et les zones agricoles, aquacoles du
Val de Saire au nord-est.
Face à l’importance du réseau routier (il faudrait ajouter du réseau
ferré pour cause de développement durable), les collectivités territoriales ont apporté et apportent encore des financements importants (dont des avances sur la part de l’Etat, à
l’A84 (axe Caen-Rennes)et à la RN174 reliant l’A13 (Paris-Caen-Cherbourg) à l’A84
[ii]La difficulté de la prise de
compétence généralisée de la voirie par les communautés de communes provient en partie des niveaux très différents de qualité de cette voirie.
C - PORTS
Pour faire simple, j’affirmerai que ces infrastructures dépendaient de l’Etat
(j’évoquerai peut-être plus tard le cas des mouillages).
1 - Cherbourg : Depuis les actes de décentralisation ces ports sont devenus départementaux. Dans la Manche exception pour le port
de Cherbourg mais dont la concession voilà environ deux ans a été confiée à un syndicat mixte régional (Conseil Régional, Conseil Général de la Manche et du Calvados …). Ce syndicat mixte
régional en a confié la gestion sous forme d’une Délégation de Service Public à un groupe mené par Louis-Dreyfus[i].
2 - Les ports départementaux avec souvent des concessions aux communes d’implantation : Barfleur, Saint-Vaast la Hougue, Gatteville-Phare,
Tatihou, Port Pignot et Port Lévy à Fermanville, Granville, Carteret, Porbail, Port Racine. Le conseil portuaire est présidé par un vice-président du Conseil Général, le budget du port
est au préalable voté par la commune d’implantation.
3- D’autres ports :
Port Dielette construit par la communauté de communes du canton des Pieux.
Port Carentan : un port à l’intérieur des terres relié à la mer par un chenal de ….
Kilomètres. Gestion Communauté de Communes.
[i]Une polémique a éclaté suite à un
projet de terminal charbonnier vers l’Angleterre. Quand paraîtront ces lignes l’Enquête publique sera achevée depuis le 13/11/2009.
Barfleur
Saint Vaast la Hougue
Port de Cherbourg vu de la Montagne du Roule
Repère pour l'étude de l'évolution du trait de côte
Dans certains secteurs la protection contre la mer s'impose.
D - DEFENSE CONTRE LA MER
Voilà un cas bien différents des
autres.
Le littoral, gestion de l’Etat, sentier du
littoral : responsabilité de l’Etat.
Mais la réalité, des actes se pratique
différemment.
Les zones à protéger hors considérations
environnementales) sont les zones habitées, un peu les terres agricoles.
Il existe des associations syndicales, les
adhérents sont les propriétaires riverains sur un périmètre strictement défini. Les compétences d’intervention se limites à ce périmètre. Ainsi à Réville il existe trois associations de
ce type. Les adhérents de ces associations peuvent être les communes et aussi les structures intercommunales. Depuis leur création quelques Communautés de communes, minoritairement ont
pris la compétence « Défense contre la mer »
Les associations syndicales constituées souvent
de personnes physiques privées ont le droit de prélever des taxes pour financer les travaux et assurer l’administration du syndicat ; elles sont soumises aux règles de la
comptabilité publique.
Le Conseil Général[i],
le Conseil Régional dans le cas d’existence d’une association syndicale ou compétence communale ou intercommunale interviennent en subventionnant les travaux.
[i]Le Conseil Général de la Manche a financé une
étude globale de défense contre la mer. Etude du trait de côte mais aussi techniques à employer dans le cas où la mise en place d’une défense s’avère utile et nécessaire. Cette étude
dirigée par le professeur Levoy était sous le patronage de l’université de Caen.
E - EAU POTABLE (AEP)
Les communes, les regroupements de communes (Syndicats Mixtes, anciennement
SIVOM ou SIVU) ont la responsabilité de l’eau potable : recherche, traitement, distribution.
Quelle que soit la formule de gestion (Régie directe, ou DSP), le financement
est assuré par les redevances et taxes payées par l’usager et non le contribuable[i](même si concrètement la même personne signe les chèques).
Le Conseil Général, le Conseil Régional figurent parmi les partenaires
importants selon la nature des investissements (forages, station de traitement, réseau de distribution). Le premier partenaire qui conditionne aussi quelquefois la participation des
autres et définit les politiques prioritaires en matière d’investissements (nouveaux réseaux, réhabilitation, création de stations) demeure l’Agence de l’Eau, AESN pour notre
région.
Les syndicats d’AEP sont nombreux(trop nombreux), pour le seul canton de
Quettehou, quatre au moins interviennent.
[i]L’usager paie. Dans des cas
particuliers et précis (avec prise en compte du nombre d’habitants) les budgets communaux (fiscalité) peuvent abonder les budgets dédiés à l’eau (idem pour l’assainissement). Dans le
canton de Quettehou, Réville et Barfleur ont utilisé cette possibilité
F - ASSAINISSEMENT
Pour tout ce qui concerne l’assainissement la situation se retrouve comme pour
l’eau. Toutefois il existe moins de syndicats gérant l’assainissement et c’est une compétence qui est de plus en plus prise par les communautés de communes avec le développement de
l’assainissement collectif.
La collectivité qui porte cette responsabilité investit : construction de
stations d’épuration, de réseau de collecte, réhabilitation de réseaux existants. Pour financer ces travaux la collectivité dispose de ses fonds propres (voir plus bas), et des
partenariats de l’Agence de l’Eau, du Conseil Général et voire du Conseil Régional). Sans ces financements croisés le prix de revient à la collectivité du mètre cube d’eau traitée serait
beaucoup plus élevé qu’il n’est actuellement (stations subventionnées à 80%).
Ensuite, la gestion, l’entretien courant, le fonctionnement peut être assuré de
au moins deux façons :
1- Régie directe : la collectivité assure tout, donc doit disposer d’un staff technique adapté.
2- Délégation de Servie Public : la collectivité met les
infrastructures à disposition (stations, tuyaux … ) d’une société (on retrouve souvent VEOLIA, SUEZ, SAUR … ) choisie après appel d’offres et
négociations. Elle assure le fonctionnement du service selon les règles, les dispositions financières définies par une convention pour une durée déterminée (7, 9 ,15 ans).
Dans ce cas la facturation comportera trois parts
La part collectivitépour rembourser les emprunts contractés dans le cadre des investissements réalisés et mener les études pour ceux à
venir.
La part du gestionnairepour payer le fonctionnement des stations, l’entretien des réseaux, le personnel et l’entreprise.
Les taxes : taxe de pollution …. Qui souvent abondent le budget de l’Agence de l’Eau et reviennent dans les collectivités sous
forme de subventions dans le cas de travaux.
Les communautés de communes préparent les élections des exécutifs
Les communautés de communes préparent les élections des exécutifs
~~Le troisième tour des élections municipales se met en place, avec l’installation des intercommunalités dont l’élection des exécutifs (présidents et vice-présidents). Cette élection se fait en dehors du suffrage universel puisque ce sont les délégués des communes qui voteront.
Communauté de communes du Val de Saire : 31 délégués (voir la répartition sur la carte).
Situation après le renouvellement des conseils municipauxprésidents sortants seuls trois ont été réélus en tant que délégué communautaire, mais deux seulement ont manifesté le souhait de retrouver une responsabilité dans le nouvel exécutif.
Situation avant l’élection : il semblerait que deux candidats se déclareront pour la présidence. Mon avis sur la non désignation d’un maire des communes de Saint-Vaast, Quettehou ou Réville demeure entière ( 15 délégués sur les 31 du conseil communautaire)
Ensuite il faudra déterminer le nombre de vice-présidents, la tendance serait à la diminution du nombre. Pour ma part j’en proposerais 5 avec les délégations suivantes (ordre donné sans notion de hiérarchie) :
1 –Finances, fusions : quelle seront les conséquences de fusions éventuelles sur les finances ?
2 – Assainissement : une nouvelle station est à construire sur le nord de la communauté, à ma connaissance, la dérogation à la loi littorale n’est pas encore acquise
3-ordures ménagères : la déchetterie une attention de tous les jours, le tri sélectif, la collecte, l aperception d’une redevance et non d’une taxe, des progrès pour ce service ?
4 –jeunesse: l’extra-scolaire, les nouveaux rythmes scolaires, la prise totale de compétence scolaire, un beau programme pour un vice-président.
5 – Economie, tourisme, communication, cinéma
La question la plus embarrassante, plus que le nombre de vice-présidents , devient la composition du bureau. Statutairement le bureau n’a pas de pouvoir décisionnel, cependant j’ai trop souvent entendu, « le bureau a décidé ».
Ma proposition : bureau = président et vice-présidents.
Ce bureau aurait pour mission d’informer une fois par trimestre, les maires des projets à venir et de l’état d’avancement des travaux en cours, contacts … Aux maires de reprendre cette information dans leurs conseils municipaux. Les conseillers communautaires ne doivent pas avoir l’impression que tout est joué d’avance mais qu’ils ont bien le pouvoir réel de décision.
Ce dimanche, deuxième dimanche après Pâques, je suis allé à la chasse aux oeufs sur la plage. je devrais
plutôt dire, la chasse aux capsules d'oeufs de raie.
Résultat : 25 capsules collectées entre le parking de la Sambière et la station 28 d'observation du trait de
côte.
Je dois humblement l'avouer, je ne suis pas un bon identificateur. je vais devoir faire appel à des
spécialistes.
Pour télécharger un fichier au format .pdf, expliquant le moyen d'identifier les capsules un CLIC ICI
Après
avis d'un spécialiste, les deux plus petites capsules sont celles d'un"raie brunette" et la plus grande celle d'une raie lisse.
Ci-contre, l'identification me paraît simple compte tenu de la taille.
raie lisse (Raja brachyura)
La capsule mesure environ 100mm.
Les cornes supérieures (cassées) sont presque aussi longues que la cavité seule.
les cornes inférieures plus courtes sont crochetées vers l'intérieur.
Je m'engage : raie bouclée (raja clavata)
Capsule bien carrée et résistate
paires de cornes de taille identique et représentant chacune la moitié de la cavité
Carène latérale peu large mais épaisse
Les raies qui vivent sur nos côtes sont ovipares. Les raies sont sexuées , après accouplement et
incubation, la femelle pond un oeuf dans une capsule, caractéristique de l'espèce.
Pour en savoir plus, sur l'opération collecte des capsules d'oeufs de raie, clic
Parmi les espèces de raie, la raie brunette, prélèvement interdit car sa population serait faible, pêcheurs
et administration ne sont pas d'accord sur le sujet.
Côte du Val de Saire : vent, marée vive eau, recul du trait de côte
La Tortue le 14 mars 2013
La marée de coefficient 103 (maxi mardi) associée au vent de force 8 ou 9 de Nord/Nord-Est a bien provoqué des
bouleversements sur la côte. M'étant peu déplacé cette semaine pour cause de congères, je vais me limiter à la portion de plage que j'évoque ici régulièrement entre la sambière et la Mare
et tout spécialement à l'endroit d'implantation de la station d'observation 28. les ruptures de digues comme à Saint Vaast je ne veux pas en faire abstraction, mais je parle de ce dont
j'ai eu connaissance personnellement..
Entre ces trois photos seulement quelques jours, toutes les trois prises en mars 2013
Le cliché d'entrée démontre tout de suite qu'il y a eu des mouvements de sable, la Tortue sort très dégagée
de cet épisode.
En contrebas du parking, le sable a complètement disparu
Plus grave que les mouvements de sable proprement dit, le recul du cordon littoral, la dune a été entamée, elle ne
s'abaisse plus en pente douce vers la mer, la houle a taillé une falaise.
Le repère , côté mer indique qu'au cours de cet épisode, le sable est remonté de 163 (3 mars) à 152 (14
mars).
Par contre côté terre beaucoup de changements, des 30 cm hors sable nous sommes passés à 63 (début mars) puis
à 100 (8 mars) et enfin à 126 le 14 mars. Cela signifie que depuis février au niveau de ce repère le niveau de sable a diminué de 90cm.
La dune en premier plan a été attaquée et le recul apparaît nettement, sur l'arrière plan, derrière les
repères seule la hauteur de sable a varié en pied de dune basse.
Le 14 mars 2013
Dans une publication précédente (clic pour accéder) j'avais évoqué la vulnérabilité de cet endroit précis . Un autre post
sur le même sujet au même endroit.
Ma nature optimiste, fait que je ne m'inquiète pas pour le sable, je reste persuadé que les nombreux plagistes cet
été retrouveront un beau sable fin, à condition toutefois qu'une nouvelle tempête avec du vent comme cette demaine, ne vienne pas entamer davantage la dune. rendez-vous dans moins d'un
mois, marée de 105 le 29 mars pour des nouvelles de la côte.
Les mutations d'un lévrier.
Voir l'album consacré à ce sujet, pour
comparer les évolutions de la plage depuis plus de 18 mois.
A l'annonce du déconfinement possible le 11 mai nous sommes nombreux à rechercher une carte montrant les limites des 100 km à partir de notre domicile.
Faisant partie des personnes dites à risque "Vieux avec ALD" j'ai depuis un certain temps entrepris mentalement un "confinement maîtrisé".
Alors j'ai envisagé un déconfinement à 10km, puis 20 km et encore 50km. Dans ces situations quels seraient les centres d'intérêt éventuels, sachant que des possibilités offertes avant la pandémie sont actuellement interdites comme l'accès aux plages. Par ailleurs des sites ne sont pas encore ouverts au public.
Une occasion toutefois de réfléchir aux richesses du Cotentin.
Je le ferai en plusieurs publications.
Je ne dispose pas d'un logiciel de cartographie alors les limites deszones figurant sur la carte sont approximatives et considèrent des distances dites à Vol d'oiseau.
La zone des dix kilomètres recouvre en gros l'ensemble du canton du Val de Saire
Avertissement
Ce qui suit n'est pas exhaustif, j'attends vos suggestions.
Tous les lieux indiqués ne sont pas forcément accessibles comme les plages en ce moment ou les propriétés privées visitables selon des circonstances particulières.
Dans chaque commune les églises constituent un patrimoine riche et intéressant.
Anneville En Saire
La saire
La Maison d'Anneville
Le château du Tourps
Le GPLM
Aumeville Lestre
Le rivage
Barfleur
Cour Sainte Catherine
Le port
Le musée de la station de sauvetage
Un des plus beau villages de France
Brillevast
Canteloup
Carneville
La Vallée des Moulins
Le château
Clitourps
Nombreux manoirs
Crasville
Fermanville
Port Pignot
Port Joret
Le sémaphore
Le Phare
Les plages
Trait de côte, quoi de neuf à la Tortue sur la Côte des Vikings ?
Depuis le mois de septembre 2011, j'effectue des observations et relevés près de la sation 28 d'étude de la
côte du département de la Manche. cette station composée de deux repères fait partie d'un ensemble mis en place par le GREARC (Université de Caen) pour le compte du Conseil Général de la
Manche voilà plus de 15 ans.
Les deux repères sont situés à une dizaine de mètre l'un de l'autre. Ils sont situés entre les lieux dits "La
sambière" et "La Mare Barrée"
Repère 1
Entre le 29/09/2012 et le 10/12/2011 niveau se situe en moyenne autou de 110 cm
Entre le 1/12/2012 et le 12/02/2012 niveau moyen voisin de 150cm
Repère 2
Entre le 20/09/2011 et le 20/10/2011 niveau moyen 60 cm
Entre le 20/10/2012 et le 12/02/2012 niveau moyen 38 cm
L'observation montre que le sable s'est accumulé entre les deux repères.
A partir de novembre entre les deux repères il s'est formé une marche qui subsiste. cette "falaise" prend des
hauteurs variables, le même phénomène se retrouve sur la côte au moins jusqu'au Cap de Landemer.
La semaine dernière une seconde marche est apparue, elle n'a résisté qu'un jour à la marée dont le coefficient
grandissait.
Avec une marée de vive eau (coefficient de 104) l'aspect s'est modifié, "la falaise" de 70 à 90cm de haut ,
indiquerait que le sable est reparti ou est descendu vers le repère 1.
Pour accéder au site de l'université de caen consacré à l'étude de l'évolution du trait de côte dans le
département de la Manche : un clic sur la carte.
Découverte du Val de saire (Manche), photos,actualité, évènements, communes, activités. Partagez avec moi le plaisir de decouvrir et apprécier ce coin de la MANCHE nord-est.