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normandie

L'épiphanie, les Rois, "Coulaine vau l'eau"

Publié le par Ph L

  L'Epiphanie, les Rois, "Coulaine vau l'eau"
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  Rois-Galette-010.jpg   Rois-Galette-030.jpg   Rois-Galette-020.jpg
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 Les "fèves" ont bien évolué quand elles ne sont pas remplacées par des "Louis d'Or".

 

 Un boulanger de Barfleur propose une série intéressante. Les "fèves" représentent les églises des communes voisines.
 

6 janvier jour des Rois.

Les Rois Mages Balthazar, Melchior et Gaspard venus rendre visite  - guidés par la Comète de Halley ?- à l'enfant Jésus et lui apporter des cadeaux : l'or, la myrrhe et l'encens, est-ce là l'origine des cadeaux de Noël ?

Une fête avec des "traditions" qui méritent que l'on en parle autrement que par la fameuse galette vendu pendant tout un mois.

J'attends vos éventuels témoignages ...... 

 Le texte qui suit est un copier/coller d'une site croisé avec un moteur de recherche. je l'ai retenu à cause du dernier paragraphe évoquant les feux des Rois.

Longtemps, le 6 janvier (Epiphanie) fut plus important que le jour de Noël.

Comme beaucoup de fêtes chrétiennes, la date de l'Epiphanie correspond à l'origine à une fête paienne. Autrefois, les Romains fêtaient les Saturnales. Ces fêtes duraient 7 jours et tout était autorisé.

A cette occasion, les soldats tiraient au sort, grâce à une fève, un condamné à mort qui devenait "roi" le temps des réjouissances. Une fois les Saturnales achevées, la sentence était exécutée.

On avait également pris l'habitude d'envoyer des gâteaux à ses amis. Sous l'ancien régime, on l'appela "gâteau des rois" car cela tombait en pleine période des redevances féodales et il était d'usage d'en offrir un à son seigneur.
Puis le concordat de 1801 a fixé la date de l'épiphanie au 6 janvier.

Le terme "épiphanie" est issu du grec et signifie "apparition".
Célébrée le 6 janvier, cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.

Ce jour est aussi celui du premier miracle des noces de Cana et avant tout la date de baptême du Christ.

Dès le Ve siècle, l'Eglise donna une importance considérable à cet événement. Pendant des siècles les chrétiens d'Orient célébrèrent la Nativité le jour de l'Epiphanie. Les Arméniens du Caucase le font encore aujourd'hui.
Au Ier siècle il fut déjà décidé de donner primauté à la naissance du Christ plutôt qu'à l'Epiphanie

Dans de nombreux villages, on allume encore les "feux des rois" rappelant ceux qui, dit la légende, brûlèrent cette nuit-là à Bethléem pour cacher l'Étoile au roi Hérode.

 

 

  • Un commentaire de Cyril

    Epiphanie vient effectivement du grec biblique mais veut dire "Manifestation" et non apparition. Le Christ se manifeste lumière des nations pour tous les peuples de la terre. C'est pourquoi, les mages -et non les rois- sont les représentations des différents continents, un blanc, un noir, un jaune. La Tradition leur a donné des noms qui ne sont nullement avérés. Les mages étaient des savants, astrologues et/ou magiciens de l'époque.

Je confirme que "l'épiphanie" correspondait à un jour important. Un ami plus âgé que moi réuni avec d'autres m'avait confirmé que pour les "petits comis de ferme" avant la seconde guerre le jour des Rois était le seul jour de congé. et qu'ils se rendaient à pied dans leur famille et participaient à'coulaine vau l'eau"

Qu'est-ce que "coulaine vau l'eau"

J'ai beaucoup de mal à trouver des témoignages sur cette pratique. Quand j'étais enfant, dans la cour de récréation nous jouions à "coulaine vau l'eau" : en fait nous courions après un camarade pour lui donner une tape dans le dos et lui chanter "sors de mon cliaôs". Voir le texte un peu plus loin.

Je viens d'obtenir la confirmation d'une telle pratique ancienne à Réville 

 Je laisse à l'abbé Charles Lepeley le soin de raconter ce moment et je fais l'emprunt à son livre "Valcanville" publié en 1957 aux éditions Notre Dame

" Au début de l'année, non pas nécessairement, comme ailleurs, la veille de l'Epiphanie, mais le samedi qui suivait le premier jeudi, jour de la foire de Sainte-Geneviève maintenant supprimée, la gent domestique était en liesse. Laissant à faire aux patrons tout le travail de la ferme, les employés partaient vers la fin de l'après midi pour ne rentrer que le lendemain soir; ils s'en allaient dans leur famille où les rejoignaient leurs frères et soeurs qui étaient comme eux "en condition", et ensemble, tout heureux de se revoir, ils passaient la soirée et la journée suivante, "ils fêtaient leurs Rois" Avant le repas du soir, tous ou presque se rendaient à "coulaine vau l'eau". Dans les principaux villages, on allumaitt un grand  feu de paille à l'orée du champ. Les gars avaient fait une ample provision de "coulaines", c'est à dire de petites gerbes de glui, un peu plus grosses que les poings d'un homme. Chacun en allumait une au feu central et la lutte commençait. C'était à qui éteindrait sa torche sur le dos d'un adversaire, en y laissant des centaines, des milliers d'étoiles qui ne tardaient pas à disparaître. La coulaine était rallumée et le combat continuait. On avait soin de baisser la torsade quand le feu allait l'atteindre. La gerbe devenu trop courte servait à alimenter le brasier.

Les plus pacifiques, les jeunes filles ainsi que les enfants, brandissaient leurs coulaines à bout de bras et se promenaient en chantant :

 

 

 "Sortez d'mon cliaôs

taupes et mulots,

Ou j'vous mets l'feu su l'doôs !"

 La récréation finie, tous rentraient pour prendre leur repas qui se prolongeait jusqu'au matin.

 Domestiques et servantes n'avaient que deux jours de congé dans l'année : celui des Rois et celui du 1er août, date à laquelle recommence l'année de travail au service d'un maître déterminé.

 A Valcanville, on fait encore, mais dans un seul village, le feu des Rois. N'évoque-t-il pas, de façon pittoresque, le souvenir de l'étoile qui conduisit les Mages de l'Orient à Jérusalem, puis à Bethléem, lors de la naissance de l'Enfant-Dieu ? "

Voilà encore une fête placée sous le signe de la lumière et du feu à une période de l'année proche d'un événement astronomique, le solstice d'hiver.
 

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portraits de Normandes, vaches normandes

Publié le par Ph L

 
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 Parmi les mots clés qui ont conduit des internautes vers ce blog, le plus fréquent ces 30 derniers jours : vaches normandes.

D'où cette galerie de belles normandes et de leurs attibuts.

 
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Si vous voulez faire des révisions sur la couleur de la robe des normandes : un clic ICI
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J'ai besoin de renouveler ma photothèque concernant les Normandes, rendez-vous à la Chandeleur à Montebourg les 3, 4, 5 février 2012, devant un plat de pieds de cochon.

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"Denise Choisy, auteur Normand exemplaire à bien des égards" *

Publié le par Ph L

" Denise Choisy, auteur Normand exemplaire à bien des égards"

Ce titre est emprunté au N° 173 de la revue "LE VIQUET Parlers et Traditions Populaires de Normandie".

DeniseChoisy-LeViquet-005.jpg

 Née en 1911 d'un père originaire de la Hague et d'une mère du Val de Saire Denise Choisy demeure une figure barfleuraise connue et reconnue.

Avec son mari Florentin elle participe à l'Université Populaire de Normandie et fait connaissance des animateurs de la revue PTPN "Parlers et Traditions Populaires de Normandie".

Jusqu'en 1984 elle produit des textes en normand. Les textes sont réunis dans "La Rue saint Nicolas", livre, ("éditions LE VIQUET) qui paraît en 1992, un an avant son décès le 31 janvier 1993

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Un aperçu d'un texte

DeniseChoisy-LeViquet-010.jpg

 Le N° 173 de la revue "LE VIQUET" consacre un long article à Denise Choisy.

En librairie ou s'adresser à

Erik Lelandais,

Archives départementales de la Manche,

103 RUE DE BAYEUX -BP 540

50010 Saint-Lô cedex

Viquet-StMichel2011-010

 

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Rauville la Place : "la foire és morts"

Publié le par Ph L

  esmorts-2011-010 Je suis retourné à rauville la Place près de Saint Sauveur le Vicomte car l'an dernier il pleuvait beaucoup ce jour là ! Ce samedi 5, point de soleil mais point de pluie d'où un peu plus de monde. Si le marché des oignons, échalottes ou citrouilles avait l'air florissant, il n'en était pas de même pour les animaux, même les deux petits quettons -ânes- (deux gentils ministres) n'ont pas trouvé acquéreurs.
  esmorts-2011-020 
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 esmorts-2011-050 La foire comme beaucoup de ces "assemblées" est un lieu de rencontre, une occasion pour aller déguster un peu de mouton grillé, mais c'est aussi l'occasion de faire des provisions pour l'hiver ! Dernière foire de l'année ... rendez-vous à la Chandeleur à Montebourg, pour les pieds de cochon et les tripes.
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esmorts-2011-100.jpgLa foire est aussi l'occasion de présenter "des antiquités" comme ce tracteur "Renault" de 1961 ou cette Citroën C4 des années 1930.
Foire és morts 2010 (un clic pour accéder à la page)

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Le fruit de saison : la nèfle ou mêle (Mespilus Germanica)

Publié le par Ph L

 

Le fruit de saison : la nèfle ou mêle (Mespilus Germanica)
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 Le néflier prend ses couleurs d'automne, les fruits sont encore bien accrochés. Mais avec les matins frisquets qui s'annoncent les néfles vont vraisemblablement tomber et blettir. Il sera alors temps de les préparer en gelée, compote, marmelade ou confiture qui accompagne fort bien le foie gras.

Nouvelle publication en novembre 2013 clic ICI       

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La néfle des haies normandes n'est pas à confondre avec la nèfle du midi (nisperos) qui arrive au mois de juin. D'ailleurs ici nous l'appelons "mêle", à rapprocher du nom latin "Mespilus Germanica". On l'appelle aussi "cul de chien" 

 

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 melle-102011-045  melle-102011-057 les deux coupes de la mêle

  Pour préparer la "confiture", il faut éplucher les fruits et surtout retirer les noyaux qui contiennent une substance à base d'arsenic.

On obtient une pâte, la nèfle est peu juteuse (d'où la difficulté de faire de la gelée, mais c'est possible, j'en ai goûté). je préciserai cela quand je serai passé à l'acte.

  Le bois de néflier a la réputation d'être dur, on l'utilisait pour faire des manches pour les outils de jardinage.
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Cotentin : des coiffes

Publié le par Ph L

 Valognes, Fête des Crochus
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 A l'occasion de la fête des Crochus (surnom donné aux Normands, les groupes fokloriques de Valognes et Brix ont présenté danses, chansons et costumes. comme toujours en pareille occasion je n'ai pas résisté au plaisir de faire des clichés des coiffes et de leurs broderies. Ces coiffes pour certaines d'entre elles datent des années 1820/1840.
 
 coiffe-10011-160Coiffe de Saint Germain de Tournebut coiffe-10011-100-BonnevilleCoiffe de la Bonneville
coiffe-10011-130Belle coiffe, présentée au musée du cidre de Valognes.  
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 A gauche, coiffe de Coutances et à droite d'Avranches
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 Un voile brodé d'une coiffe.

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L'heure de la cueillette

Publié le par Ph L

  L'heure de la cueillette : pommes poires nèfles
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  L'automne s'installe, avec cette saison arrive le temps des cueillettes dans les jardins pour la consommation et bientôt dans les vergers pour la fabrication du cidre.
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  Poires , pommes arrivent à maturité, en les cueillant maintenant on pourra les conserver au frais.

Les nèfles ne sont pas à maturité, il faut attendre novembre et les gelées pour qu'elles "blettifient". la curiosité vient d'une seconde floraison, un voisin m'a signalé qu'un pommier avait lui aussi refleuri.

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 La poire Catillac est une poire à cuire, elle n'est pas encore mûre, elle fera un excellent bourdelot.

 

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La vendange, au grain par grain, sera tardive.

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Une rasière de pommes

Publié le par Ph L

Une rasière de pommes

je constate d'après les statistiques qu'un certain nombre de recherches s'effectuent sur "rasière de pommes".

Rasière est une unité de mesure utilisée pour les pommes à cidre. la définition est relativement complexe. Aujourd'hui je vais donner une indication :

- dans le Val de saire : 50 kilogrammes

- dans la Hague : 100 kilogrammes.

Pour mesurer on utilisait un "outil" semblable à celui qui figure sur la photo ci-dessous.

J'ai d'autres éléments pour préciser "rasière" mais j'ai encore des recherches à faire avec un voisin dans son grenier (à suivre)

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Brix : la foire saint Denis (2)

Publié le par Ph L

 La foire de Brix ne se limite pas aux chevaux, je l'ai déjà dit, la preuve en images
Brix-2011-210Des Cotentines par la société avicole de Valognes. La Cotentine bonne pondeuse, réputée pouer sa chair serait une mauvaise couveuse.
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 Brix-2011-150Probablement l'animal le plus photographié de la foire et qui provoquait beaucoup d'agitation chez les dames !!!
 Brix-2011-160Les ânons attiraient beaucoup les enfants, la réciprocité ne s'appliquait pas toujours.
Brix-2011-170Les yeux bleus, difficile de ne pas craquer ...
Brix-2011-190J'en connais qui ne vont à la foire que pour le mouton grillé !!! je ne les dénoncerai pas ... Mais les habitants du Val de saire se reconnaîtront.

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Brix une foire qui garde la tradition

Publié le par Ph L

  La foire saint Denis à Brix reste très populaire et conserve des liens forts avec la ruralité, tant par les animations, que par le public qui la fréquente.

La journée la plus intéressante de mon point de vue demeure le samedi : le matin foire aux chevaux et moutons, l'après midi concours de moutons. Et d'une façon plus moderne foire aux chiens et animaux de basse-cour et oiseaux.

Vraie leçon de sciences naturelles et de diversité dans ces différentes espèces.

pour des grands parents que de satisfaction à constater que les fillots peuvent encore s'émerveiller devant une poule et un coq cotentinais, non ce ne sont pas des grands blonds mais des gallinacés bien noirs.

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 Brix-2011-090

 Brix-2011-100 Comme je l'ai entendu plusieurs fois, le marché ne toire pas fort.

Prix d'un percheron 1 500 à  3 000 euros. J'ai vu demander 1000 euros d'un poulain, ce qui a fait tourner les talons au demandeur. 

  Pour voir d'autres photos consulter l'album foires et marchés, un clic ici

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