Libération du Camp d'Auschwitz. janvier 1945
je fais remonter un post dédié à Paul Le Goupil, mon instit du CE1 au CFE (classe unique oblige). Paul Le Goupil a été déporté en 1943 à Auschwitz puis transféré à Buchenwald.
Instituteur à Valcanville, Paul Le Goupil, résistant, déporté,
Mémorial pour la Paix Caen~
"COMMUNIQUER POUR RESISTER"
: PAUL LE GOUPIL ET LUCIEN LEVILLAIN Dans le cadre du Concours national de la Résistance, le Mémorial de Caen a accueilli deux Résistants venus rencontrer plus de 300 élèves bas-normands.
Lucien LEVILLAIN est né le 2 juillet 1923. Quand la guerre commence, il vit à Trouville et travaille à Deauville. Au printemps 1942, il adhère au Front patriotique de la Jeunesse (FPJ), branche jeunesse du Front national, proche du PCF ; il distribue des tracts et intimide des collabos, jusqu’à l’arrestation le 5 juin 1943 de "Monique" (Micheline Jalabert), l’agent de la Résistance qui fait la liaison avec Caen. Peu après, il entre dans le réseau SOE « Jean-Marie / Donkeyman ». Arrêté le 10 septembre 1943 par la police française et deux agents de la Gestapo, il est conduit au siège de la Gestapo à Caen pour y être interrogé. Il est emprisonné à la maison d’arrêt de Caen, du 13 septembre 1943 au 23 janvier 1944. Avec 18 camarades de son réseau, il est transféré au camp de Compiègne-Royallieu. Le 27 janvier 1944, il est déporté au camp de concentration de Buchenwald, puis transféré, le 18 février 1944, au camp de Schönebeck-sur-Elbe, dans le Kommando du KLB. Lors de l’évacuation du camp, il s’évade. Après un rapatriement chaotique, il rentre chez lui le 25 mai 1945.
Paul LE GOUPIL est né le 12 décembre 1922. Son père est policier à Rouen. Lui fait des études à l’Ecole normale d’instituteur de Rouen. Il entre dans la Résistance en novembre 1942, comme militant de base du Front national de lutte pour la libération de la France. En août 1943, réfractaire au STO, il réorganise le « Front patriotique de la Jeunesse » (FPJ) de Duclair, puis est nommé responsable départemental. Arrêté sur dénonciation le 13 octobre 1943 à Montville, il est torturé et mis au secret pendant six mois à la prison Bonne-Nouvelle de Rouen. Il est transféré le 12 avril 1944 au camp de Compiègne puis déporté le 27 avril 1944 au camp d’Auschwitz-Birkenau, dans le convoi dit des « tatoués ». Il est ensuite redirigé vers Buchenwald, où il arrive le 14 mai 1944, puis transféré le 22 février 1945 à Langenstein dans le l’un des pires Kommandos de Buchenwald. A la libération du camp, il s’évade pendant la « Marche de la mort ». Il est rapatrié le 28 mai 1945. Auteur de La route des crématoires (1962), Itinéraire dune guerre, 1939-1945 (éditions Tirésias, 1991), Mémorial des Français déportés au camp de Langenstein-Zwieberge, Kommando de Buchenwald (1998) et Mémorial des Français non-Juifs déportés à Auschwitz, Birkenau et Monowitz (1999).