Le mimosa dans le Val de Saire
Le mimosa dans le Val de Saire |
Le mimosa dans le Val de Saire |
La Manche au Concours Général Agricole de Paris |
Didefix (3067) au concours de la Chandeleur 2012 à Montebourg. |
Au début du mois, à l'occasion du concours agricole de la Chandeleur à Montebourg, j'indiquais que 6 des animaux présentés seraient présents à Paris au Concours Général Agricole dans le cadre du salon de l'agriculture. DIDEFIX, élevage Luc DESTRES de Saint Sauveur le Vicomte a remporté le premier prix de la meilleure mamelle dans la catégorie 'jeune". Quelques images de mamelles de nos fières normandes de la Manche. |
Quel est cet oiseau ? |
Variations sur des reflets. |
Gatteville : des représentations du phare |
Phare de Gatteville par Perrot, musée maritime de Tatihou. |
Phare de Gatteville par Petit, musée Thomas Henry Cherbourg. |
Gatteville, le phare par Paul Signac, musée Thomas Henry Cherbourg. |
Photo Jérôme Houyvet |
L'arbre du jour |
Les plaisirs de la découverte sur la plage en février | ||||||
En cette période de vacances scolaires, le plaisir de découvrir (re) les joies du cerf-volant. Le jeu n'exclut pas l'observation, et parmi les algues brunes amenées par le vent d'est, pour la première fois cette année j'ai revu des capsules d'oeufs de raies. N'ayant pas la documentation avec moi, j'ignore de quelle espèce il s'agit. J'espère que cette année le dénombrement de ces capsules sera reconduit et que la littérature correspondante sera disponible. |
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Les oeufs de buccins (bulots, rans,calicocos) sont aussi présents sur la plage. | ||||||
Les pilotins ont encore des progrès à faire. |
Le chou à lapins |
Deux images, de ce que j'appelle le chou à lapins. cette variété ne se voit plus dans les jardins ou si peu. Ce chou pousse tout en hauteur et on cueille les feuilles du bas au fur et à mesure des besoins. Il servait, sert encore de nourriture pour les lapins et était cultivé pour disposer de verdure. |
Les barrières du Cotentin |
Je ne manque pas une occasion de vous montrer ces barrières typiques du Cotentin. Il faut distinguer deux types : celles avec des lisses horizontales et d'autres avec des lisses verticales déconseillées pour clore les champs avec des chevaux. Je ressors quelques unes de ces barrières, vous pouvez aussi consulter l'album consacré à ce sujet. |
Documents affichés sur le circuit de découverte de Canteloup. Circuit documenté par le CPIE du Cotentin pour le compte de la communauté de communes du canton de Saint Pierre Eglise |
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Canteloup : sentier de découverte, hameau Plotin. |
Un second sentier de découverte qui nous emmène sur les chemins de la commune de Canteloup. Comme dans le précédent il est possible de découvrir de larges panoramas qui vont de Gatteville à Réville (en plusieurs coups d'oeil). Il est possible d'avoir un aperçu des cultures pratiquées dans le Val de saire, l'élevage y est moins présent sur ce parcours. |
Un champ de pommiers anciens |
Un magnifique chêne |
Message subliminal à l'attention de Yves, Lucien, Guy... l'intérêt des chemins de découverte est évident, mais le balisage serait à revoir surtout à des endroits stratégiques de changement de direction. |
Valcanville : éléments de toponymie sur un chemin du Moyen age |
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Pour donner un aperçu de la variété des micro-toponymes qui composent le territoire valcanvillais, il a été choisi de suivre un axe qui est sans doute un des plus anciens de la commune : celui qui, venant de Quettehou, passe par la commanderie, l’ancienne école, le Mont Roty et Tronville pour s’en aller vers Tocqueville et vraisemblablement Gattemare. Ce chemin date au moins du haut moyen-âge et peut-être même de l’époque antique. Les exemples illustrant cet article sont donc tirés de toponymes bordant ce chemin. Ils peuvent se regrouper en plusieurs thèmes.
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1 Anthroponymes
Une grande partie des parcelles ont gardé le nom d’un propriétaire. Cette attribution peut remonter au 18ème siècle comme au moyen-âge. Il est difficile, voire impossible d’en fixer l’époque, sauf à retrouver un acte notarié concernant la vente dudit terrain. Il peut s’agir d’un nom de famille, d’un prénom ou encore d’un surnom. - Noms de famille : Pontus (le petit champ Pontu 1A), Crevon (Le clos Crevon 1B), Auvray (le jardin Auvray 1C – le champ Auvray 1D), Collas (le jardin Collas 1E), Davy (le clos Davy 1F), Bataille (le clos Bataille 1G), (Le) Goupil (le clos Goupil 1H), d’Anneville (le petit d’Anneville 1I). - Prénoms : Madeleine (le clos à Madeleine 1J), Gion (le clos Gion 1K). Le premier des deux est plus moderne que le second, qui a disparu au milieu du 17ème siècle. - Surnoms : Touinet – pour Antoine (le clos Touinet 1L), Maugot – pour Marguerite (le clos Maugot 1M), Pierrot - pour Pierre (le pré Pierrot 1N)
2 Le type de parcelle Le clos : (du latin « clausum ») pièce de terre close Le closet : diminutif de clos Le champ : (du latin « campus ») Le fruitier : arbres fruitiers (2C) Le jardin La campagne : (du latin « campus ») plaine cultivable et ouverte à l’origine Le pré : (du latin « pratum ») terre où l’on fauche les céréales ou l’herbe L’herbage : prairie naturelle (2G) La couture : (du latin « cultura », qui a donné en ancien français "colture", devenu "couture" après vocalisation du L). Le mot désignait alors un champ labouré, une terre cultivée et ensemencée. Les communes : bien commun des paroissiens. Le plus souvent le roi ou le seigneur est le véritable propriétaire (avec redevances ou corvées).
3 Activités Le champ corderie (3A) : lieu de fabrication des cordes Les tanneries |
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4 Voie et habitat L’importance de l’axe N-S précité est validée par la présence de plusieurs parcelles portant le nom de « querrières » (« la grande querrière » à l’ouest du chemin, et « la querrière », « la petite querrière » à l’est de l’axe). Ce terme est issu de l’ancien normano-picard « carriere », « querriere », « queriere », forme dialectale de l’ancien français « chariere », issue du gallo-roman « carraria », lui-même dérivé du latin d’origine gauloise « carrus » (char). Il marque souvent le tracé d’une antique voie romaine (cf : la carrière Bertrand entre les Veys et Bricquebec). Clos de croix : ce toponyme marque une croisée de chemins, même s’il n’y a pas de croix (latin crucem). Le champ de chasse Motte (4C) : où l’on chasse les animaux (vers un pré). De l’habitat a sans doute existé le long de cette voie. A deux endroits, des éléments vont dans ce sens. Pré à mur (4D): ce mot indique souvent des traces de substructions anciennes La ville : du latin « villa » – il est envisageable qu’un village médiéval se trouvait là, à quelques centaines de mètres de la commanderie, et tout près des champs cultivés (les Coutures). Clos de fosse : issu du latin « fossa » L’enclos : il s’agit de l’enclos de la Commanderie, c’est à dire le terrain qui était entouré de murs, dont quelques fragments existent toujours. 5 Divers La roche (5A) : indique la présence d’une grosse pierre ou un terrain pierreux Le clos de Fontaine, le champ de la Fontaine : (latin populaire « fontana ») de source, du latin « fons » source Le planitre (5C) : formé à partir du latin planus. Désignait en ancien français une surface plane, une place où l’on s’assemblait Le clos de derrière (5D) : terrain situé derrière la maison du propriétaire La perruque : dénote un terrain pierreux Le clos de la chapelle, chapelle à l’urne : il s’agit de la chapelle du Mont Roty, située au carrefour de l’axe que nous suivons et d’une autre route ancienne, allant de Barfleur à Valognes et à Cherbourg. Cette chapelle est déjà présente sur la carte de Mariette, à la fin du 17ème siècle.
Vitte, origine inconnue, lieu où se tenait la foire de Sainte-Geneviève. Pierre-Yves Jolivet |
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Article de Pierre-Yves JOLIVET pour le bulletin municipal de valcanville N°4