Le Val de Saire par Ph L

Le biscuit à soupe, Pain traditionnel du Cotentin(3)

Publié le 18 Mars 2011 par Ph L

Catégories : #Normandie

Le biscuit à soupe

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Le biscuit à soupe (2) Le biscuit à soupe (1)

Quelques compléments d'information sur la fabrication du biscuit

Après le pétrissage, peser puis faire une boule.

Laisser lever pendant une heure.

Passer le rouleau pour aplatir et donner la forme ronde.

Laisser lever encore une heure.Enfin faire cuire pendant plus de deux heures

D'après Gilbert boulanger.

Avant de mettre au four il faut piquer "la galette" pour qu'elle reste plate à la cuisson.

(à suivre ...)

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Jeu de quilles dans le Val de Saire (1/2)

Publié le 17 Mars 2011 par Ph L

Catégories : #Patrimoine

Jeu de quilles dans le Val de Saire (1/2)

Le trio des quilles de mozart pour clarinette, alto et piano.

Les photos que je montre ici ont environ trente ans.

Je veux témoigner d'une ancienne pratique de jeu qui avait lieu dans des communes du sud du canton, soit vers la région de Montebourg. Comme je l'ai montré hier, des jeux similaires se pratiquaient encore il y a dix ans dans le sud ouest de la France.

Qu'en est-il aujourd'hui? J'aimerais obtenir vos témoignanges sur le sujet.

La boule fait 21 centimètres de diamètre.

Les quilles mesurent 70 centimètres de hauteur.

Les joueurs se situent à 9 mètres


	L'espace entre deux quilles correspond à une hauteur d'une quille (70 cm environ)

Il faut viser le haut de la première quille (parole d'expert).
	Selon un système de règles assez complexes ce jeu était l'objet de "paris". Comme tout jeu d'argent, était donc interdit, je dirai qu'il était toléré, jusqu'au jour où il fut strictement interdit ... c'était il y a une vingtaine d'années. Wikimanche propose un projet de règlement (il pouvait varier d'une région à l'autre). J'ai une autre règle à proposer, recueillie auprès de pratiquant des années 80, je dois encore me faire préciser les termes " frères", "bâtard" et "sauvage" "poche". Etonnant, je comprends mieux maintenant pourquoi il y a trente ans on n'a pas voulu tout m'expliquer .....

Je profite une fois encore d'un tel article pour remercier toutes les personnes qui m'ont permis de réaliser ces images, qui font partie de notre patrimoine et je veux exprimer à leur familles toute ma sympathie comme l'ont fait ici ces joueurs.

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Jeu de quilles dans le Val de Saire (2/2)

Publié le 16 Mars 2011 par Ph L

Catégories : #Patrimoine

Jeu de quilles dans le Val de Saire (2/2)

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Je viens de découvrir un site fort intéressant sur la pratique du jeu de quille à neuf comme sur la photo avec une explication fort bien faite. Je vous invite à le consulter. voir

Oui ces photos n'ont pas été prises dans le Val de saire , mais dans le sud-ouest de la France, je pense à Saint Vincent de Tyrosse en l'an 2000.

Ces jeux me rappelaient un autre que j'avais vu 20 ans plus tôt, cette fois dans le Val de Saire. je vous le montrerai demain.

Je pose deux questions :

cette pratique perture-t-elle dans le sud-ouest ?

Cette pratique (ou similaire) a-t-elle cours dans d'autres régions de France ?

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Gatteville-phare : la chapelle des Marins

Publié le 15 Mars 2011 par Ph L

Catégories : #Barfleur-GattevillePhare

Gatteville-phare : la chapelle des Marins

J'ai été saccagée, vendue et même vouée à la démolition. Mais j'ai toujours survécu malgré les vicissitudes, et je ne désespère pas d'atteindre bientôt les mille ans. car je serais née vers 1070, alors que Guillaume Le Bâtard venait de conquérir l'Angleterre et devenir ainsi Guillaume Le Conquérant. Mon berceau était un cimetière mérovingien du VIIème siècle, preuve que le culte avait déjà commencé à cet endroit.

J'étais naturellement petite à cette époque, les murs joliment décorés de mon abside ont vu Jehan de Gatheville venir s'incliner avant son départ pour la première croisade en 1096, puis Godefroy de Gatheville pour la troisième croisade. Ce dernier rejoignit alors Richard Coeur de Lion et Philippe Auguste.

le choeur aujourd'hui, c'est l'ancienne petite église, dont l'entrée est repérable avec sa grosse dalle de granit et ses traces de verrou. A côté se trouve une ancienne table d'autel dont l'orifice pourrait avoir servi à accueillir des reliques; au plafond, refait, des corbeaux de pierre soutiennent les poutres, sur un mur, apparaît un beau visage, et sur le chevet restent quelques traces des fresques.

Des marins ont sauvé la statue en pierre de l'entrée, mais aussi celle en bois polychromé, conservée à l'intérieur: la légende, y voyait une ancienne tête de proue d'un navire.

Côté nord au moins une baie a été agrandie pour laisser entrer une lumière plus gaie, mais hélas en 1882, l'attention était accaparée par l'église voisine qui venait d'êttre restaurée dans le goût néogothique de l'époque. Ainsi l'ancien maître-autel du début du dix-huitième siècle, pourtant magnifique et maintenant classé) me fut dévolu, mon rôle frisait la remise.

Au vingtième siècle, j'accueille dans la douleur un reste du trois mâts "Luna" naufragé le 17 février 1860 et aussi une stèle commémorative fort abîmée retrouvée dans le vieux cimetière, où 38 marins sur les 101 noyés furent inhumés. Une tombe s'y trouve encore.

Sur mon abside des modillons romans, têtes humaines et animales usées par le temps, veillent au-dessus des trois petites baies romanes.

Mon choeur avait été récupéré pour deevenir un abri pour le matériel des pompiers.. Je fus enfin restaurée en 1968 grâce au concours de jeunes et adultes bénévoles du village, sous l'impulsion de l'abbé Leblond, qui m'aimait tant. Pour le côté matériel, un beau chèquedu Prince Rainier de Monaco vint à mon secours. En effet la famille Grimaldi avait un temps possédé la seigneurie de Gatteville.

Le texte est extrait de la notice qui figure à l'intérieur, elle même empruntée à un livre de l'abbé Leblond, ancien curé de Gatteville.

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Pêche

Publié le 14 Mars 2011 par Ph L

Catégories : #Pêche et ostréiculture

Pêche

Avec les forts vents d'amont, tous les bateaux ne ont pas sortis la semaine dernière. Mais ce qui pose question et problème, c'est la flambée du prix du carburant.

Des difficultés sont déjà signalées dans des armements (et par voie de cpnséquence pour les équipages). Comme dans l'agriculture ce n'est pas le producteur qui fixe le prix (en fonction de son prix de revient) mais l'acheteur selon le marché.

Il faudra bien trouver une solution pour ne pas laisser la pêche aux unités industrielles. Outre que ce serait remettre toute l'économie locale en cause ce serait aussi remettre en cause la gestion de la ressource. rappelons nous la période d'un coquillard qui en une marée prenait autant que tout le reste de la flotte réunie.

On trouve encore en vente directe de la coquille saint-jacques (la vraie ) du large, à trois euros le kilogramme.

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Des arbres

Publié le 13 Mars 2011 par Ph L

Des arbres

Grand-père a connu une activité fébrile en cette seconde semaine de vacances, des sujets sont en préparation mais non aboutis.

Sujet facile aujourd'hui, des arbres.

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Equinoxe de printemps

Publié le 12 Mars 2011 par Ph L

Catégories : #Evènement

Equinoxe de printemps

20 mars 2011 à 23H20 (utc) soit le 21 mars à 0H20

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Les équinoxes de printemps et d’automne sont matérialisées par l’intersection entre le plan de l’équateur céleste et le trajet apparent du Soleil dans le ciel. L’équinoxe de printemps nommée « point vernal » sert de référence à de nombreux calculs et calendriers qui règlent notre quotidien. C’est également le moment de l’année où, avec l’équinoxe d’automne, la durée du jour égalise la durée de la nuit. Seulement lors de ces deux évènements, le Soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest, contrairement aux idées reçues. (Le printemps des planétariums)

"La lune étant au périgée, la distance terre-lune étant donc minimale, la force gravitationnelle exercée par notre satellite sur les masses d’eau océaniques terrestres est donc maximale, car la force gravitationnelle est inversement proportionnelle au carré de la distance, selon la loi de Newton."

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La proximité de l'équinoxe de printemps et de la pleine lune donnent à cette période une importance particulière pour les astronomes.

Pleine lune le 19 mars à 18H10(TU)

Coefficients des marées prévus, (les conditions climatiques ont aussi une grosse influence sur le retrait ou la montée de l'eau.)

vendredi 18 mars 2011 - coefficient 97
samedi 19 mars 2011 - coefficient 104 / 110
dimanche 20 mars 2011 - coefficient 114 / 117
lundi 21 mars 2011 - coefficient 118 / 117

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Le coefficient de marée le plus élevé se situe à 120, ce sera le cas en mars 2015.

Le jour de Pâques a été fixé lors du concile de Nicée (aujourd'hui İznik, en Turquie), en 325. Le jour de Pâques a lieu le premier dimanche après la pleine lune qui suit l'équinoxe de printemps.

En 2011 cette pleine lune (après le 20 mars) aura lieu le lundi 18 avril, donc Pâques se fêtera le dimanche 24 avril.

Le passage de l'heure d'hiver à l'heure d'été aura lieu le dimanche 27 mars.

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Dans le Val de Saire,Fin de l'hiver, annonce le Printemps Photos

Publié le 11 Mars 2011 par Ph L

Fin de l'hiver, annonce le Printemps

Les oies bernaches sont toujours présentes (8 et 9) à la Pointe de Saire, c'est encore l'hiver.

Les premiers bourdons ont manifesté une intense activité, eux aussi en début de semaine, le printemps s'annonce, cette fois encore avec les premiers bourgeons floraux des poiriers.

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Dans le Val de Saire, Videcosville : l'église (2)

Publié le 10 Mars 2011 par Ph L

Catégories : #Octeville-Videcosville

Dans le Val de Saire, Videcosville : l'église (2)

Article précédent consacré à l'histoire de l'église

Simple cet édificee connaît des restaurations. Si sa construction s'étale sur une longue période il n'en possède pas moins des richesses patrimoniales.

Vierge à l'enfant (XIVème siècle)
Saint Eloi
	Saint Ouen statue (XIVème) et vitrail

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La Chapelle des Marins, Saint Vaast la Hougue (2)

Publié le 9 Mars 2011 par Ph L

Catégories : #Saint Vaast la Hougue

La Chapelle des Marins, Saint Vaast la Hougue

Je cite le livre de Joseph LETERRIER, Juin 1963, "Saint Vaast la Hougue, monographie historique et sociologique.

"L'église paroisiale (actuelle chapelle des marins) était située au bord de la mer qui l'environnait de trois côtés. La date exacte de sa construction ne peut être établie avec certitude. elle adû être bâtie, du moins l'abside et le choeur, au XIèm" siècle. Son architecture l'indique et si l'abbaye de Fécamp a contribué à son érection -comme on peut le penser sans qu'aucun document d'archives ne nous autorise à l'affirmer - n'est-ce pas après la célèbre abbatiale qui avait donné le départ (fin Xème siècle) que commença autour d'elle et jusque dans ses fiefs éloignés, cette floraison d'églises normandes favoriséeee par le pouvoir ducal en plein essor ?

Les autres parties de l'édifice appartenaient à différentes époques ajoutées les unes aux autres d'une manière assez disparate. La nef avec son portail avait le cachetdu XIIIème siècle.

Au début du XVIII -vers 1730- on avit appliqué contre le choeur du côté sud, une tour carrée, coiffée dune modeste flèche. En 1752, l'église devenant trop petite pour la population qui s'accroissait, on forma le projet d'allonger la nef et d'élargir le bas-côté du midi, le seul qui existât. Ce projet non approuvé par le roi, ne fut repris que beaucoup plus tard, après la Révolution. C'est M. Levéel, curé de 1805 à 1811, qui réalisa ce travail, ajouta une nef latérale et une chapelle du côté nord et fit construire la sacristie qui manquait.

Seul le choeur était voûté en pierre, comme on peut le constater à l'heure actuelle. La nef n'avait qu'un voute en planches de sapin, et seulement à partir de 1818. Il semble que ni le chouer ni la nef ne furent jamais pavés. Tout au long du XVIIIème siècle, à chaque visite arcidiaconale on en exprima vainement le souhait. En 1729 on fit faire un plancher. Les murs avaient souvent besoin d'être reblenchis. Bref à part ce qui en reste et qui méritait d'être conservé, il faut s'imaginer une église sans caractère, basse et sombre que personne ne regretta lorsqu'on l'a abandonnée et démolie en 1861.

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	De nombreux modillons rnet l'extérieur.
Les motifs évoquent à la fois des personnages, animaux et autres formes symboliques.

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