Mise au marais (2)
Mise au marais (2)
Pas de marais sans eau, mais entre le marais blanc et le marais de printemps, d'été les niveaux varient et si depuis le XIX ème siècle les portes à flots permettent de réguler ce niveau tous les problèmes ne sont pas pour autant réglés. |
Les marais sont source d'activités multiples : pâturages, récolte de roseaux, cultures, et production de tourbe. |
Le marais s'il était rattaché à un domaine fieffé d'un seigneur, après la Révolution il est devenu propriété indivise des habitants du hameau, de la commune. Ces habitants pouvaient donc faire paître leurs bovins et chevaux dans le marais. Ils pouvaient aussi vendre leur droit de marais. selon des règles plus complexes oies et moutons étaient admis. De même la coupe des roseaux (chaume et glui) et la prise de tourbe (chauffage) étaient ouvertes aux "horsains" selon des règles bien établies. Les bouses pouvaient être utilisées pour le chauffage après séchage, mais cela engendrait un "conflit entre riches et pauvres" car cette matière était aussi considérée comme fertilisant. Désormais ce sont plutôt les municipalités qui récupèrent les subsides engendrées par le marais. |
Le marais s'assèche progressivement et la pousse se fait doucement cette année par manque de précipitations. |
Vive la liberté et les grands espaces (62 hectares sur Saint Sauveur le Vicomte) |
La route de la Petite lande mène au marais. Landes et marais permettaient chacun à leur saison le pâturage des animaux et avaient donc un intérêt économique complémentaire. |