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L'agneau, le mouton, le bêlier (3/X)

Publié le par Ph L

L'agneau, le mouton, le bêlier (3/X)

Cette publication comme toutes celles titrées "bestiare' n'ont pas pour l'instant une forme définitive

L'agneau, le mouton, le bêlier (3/X)

Dans les trois religions monothéistes, l'agneau, le mouton sont associés au sacrifice.

Le mouton de Panurge

Le mouton de Panurge

Pâques et le mouton .

Le mouton et le sacrifice. 

Dans les trois religions monothéistes juive, chrétienne, musulmane une source  commune.

Pour les chrétiens, la fête de Pâques célèbre la résurrection de Jésus et l’agneau pascal (ou Agnus Dei)i, l'Agneau de Dieu) symbolise le Christ. Jésus est identifié à l'agneau sacrificiel de la tradition juive car il est une victime innocente sacrifiée pour racheter les péchés des hommes.

Dans l'Evangile selon Jean, Jean le Baptiste voit Jésus venant à lui et dit : "Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde (Jn 1,29). L'Apocalypse utilise 28 fois le mot "agneau" pour désigner le Christ.

Dans la religion chrétienne, l'agneau symbolise aussi les vertus d'innocence, de douceur et de bonté et la soumission à la volonté de Dieu, en référence au sacrifice d'Abraham qui était prêt à sacrifier son propre fils si Dieu l'exigeait

Dans la religion juive, la fête de Pâques ou Pessa'h (passage) commémore pendant 8 jours la libération du peuple d'Israël et le traversée de la mer Rouge. Pour commémorer l'exode et célébrer la Pâque, les juifs ont coutume de sacrifier un agneau.

Cette tradition tire son origine d'un épisode de l'Ancien testament. Avant la traversée de la mer Rouge, Dieu a ordonné à Moïse de sacrifier un agneau par famille et de répandre le sang de l'agneau sur les portes des maisons avec une branche d'hysope afin que l'Ange de la Mort épargne les premiers nés des Hébreux. La mort des premiers nés était l’une des dix plaies et ne devait frapper que les Égyptiens.

Pour les chrétiens, la fête de Pâques célèbre la résurrection de Jésus et l’agneau pascal (ou Agnus Dei, l'Agneau de Dieu) symbolise le Christ. Jésus est identifié à l'agneau sacrificiel de la tradition juive car il est une victime innocente sacrifiée pour racheter les péchés des hommes.

Dans l'Evangile selon Jean, Jean le Baptiste voit Jésus venant à lui et dit : Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde (Jn 1,29). L'Apocalypse utilise 28 fois le mot "agneau" pour désigner le Christ.

Dans la religion chrétienne, l'agneau symbolise aussi les vertus d'innocence, de douceur et de bonté et la soumission à la volonté de Dieu, en référence au sacrifice d'Abraham qui était prêt à sacrifier son propre fils si Dieu l'exigeait

L'agneau, le mouton, le bêlier (3/X)

Abraham apparaît dans la Bible mais aussi dans le Coran sous le nom d’Ibrahim.

Dieu scella une alliance avec Abraham et lui promet une nombreuse descendance alors qu’il est âgé de 99 ans et que sa femme Sarah est stérile. Effectivement, un an après, naît Isaac.

Aïd El Fitr

 

Mais Dieu mit Abraham à l’épreuve en lui demandant de lui sacrifier son fils Isaac. Abraham prit avec lui deux serviteurs ainsi que du bois pour l’holocauste (un sacrifice religieux). Arrivant au lieu indiqué par Dieu, Abraham éleva un autel qu’il couvrit de bois avant d’y lier Isaac. Il prenait son couteau pour égorger son fils, lorsque la voix d’un Ange arrêta son geste, car Dieu était satisfait de son obéissance. Il lui indiqua aussi le bélier retenu pas ses cornes dans le buisson et qu’il devait offrir en holocauste à la place de son fils.

Pour les musulmans c’est Ismaël (l’ancêtre des arabes) qu’il avait eu avec sa servante égyptienne Agar qu’il devait sacrifier. La fête de l’Aïd el Kebir commémore cet événement (20 juillet en 2021).

Cette fête commémore la soumission d'Ibrahim (Abraham dans la tradition juive) à Dieu, symbolisée par l'épisode où il acceptait d'égorger son fils Ismaël[1] sur l'ordre de Dieu (اللّه), celui-ci envoyant au dernier moment un mouton par l'entremise de l'archange Gabriel pour remplacer l'enfant comme offrande sacrificielle. En souvenir de cette soumission totale d'Ibrahim à Dieu, les familles musulmanes sacrifient un mouton ou un bélier, mais parfois d'autres animaux comme des vaches ou des chèvres, en l'égorgeant, couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque, après la prière et le sermon de l'aïd.

Les attributs vestimentaires de Saint Jean Baptiste Entre 1261 et 1266, Jacques de Voragine rédige La Légende dorée qui raconte la vie de personnages chrétiens. Cet ouvrage connaît un énorme succès et d’autres biographies s’ajoutent dans les éditions subséquentes. Des chroniques et des annales sur la vie des saints et des ecclésiastiques sont également écrites. Les artistes s’inspirent de cette littérature et y puisent des thèmes basés sur l’histoire des personnes auxquelles ils attachent des attributs. Les attributs forment un langage visuel codifié qui identifie des personnages ou qui illustre des épisodes de sa vie comme sa conversion ou sa mort. [...] Les attributs de saint Jean-Baptiste sont inspirés par les évangiles. Dans les évangiles de Marc et de Mathieu on peut lire à propos du saint : « Or Jean était vêtu de poil de chameau et d’une ceinture de cuir autour des reins […] » et dans l’évangile de Jean, une parole de JeanBaptiste : « Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde ». C’est pourquoi saint JeanBaptiste est représenté avec un vêtement de poil ou accompagné d’un agneau. Parfois, au lieu de l’agneau, il tient une houlette et un rouleau avec les mots Ecce Agnus Dei qui signifient « Voici l’agneau de Dieu » en rappel des paroles prononcées. Les artistes européens du Moyen-Âge, qui ont fourni les premières œuvres religieuses de Saint JeanBaptiste, n’avaient pour la plupart, jamais vu de peau de chameau et ils se sont tournés vers une peau de mouton pour représenter le saint. Jean-Baptiste et Jésus sont cousins et nés à quelques mois d’intervalle. Les artistes se sont pris d’affection pour cet autre enfant de la Bible et il est souvent représenté avec la sainte Famille ou en compagnie de la Vierge avec l’enfant Jésus. C’est sans doute l’un des raisons de la popularité de Jean-Baptiste figuré par de jeunes garçons. Diane Joly D'après S.A., « Le premier art chrétien », Histoire de l’art, no 16, (1996), p. 301-303

L'agneau de l'Apocalypse

L'agneau, le mouton, le bêlier (3/X)

Sur les portes des tabernacles, les autels, l'agneau est souvent représenté couché sur le livre aux sept sceaux, le livre de l'Apocalypse selon saint Jean évangéliste.

L'agneau des bestiaires renvoie à Jésus, au Christ; "l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde"

 

 

Michel Pastoureau indique, les auteurs sont plus discrets sur l'agneau de l'Apocalypse (cité vingt huit fois), un agneau juge et vengeur, qui se met en colère, lutte contre les forces du Mal et de la Mort.".

 

 

A noter ici que l'agneau ne repose pas sur un livre.

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