Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

"Couline Vâulot", une tradition oubliée et perdue

Publié le par Ph L

 

"Couline Vaulot", une tradition oubliée et perdue 

  J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer cette tradition oubliée et perdue "Couline vâulot", voir le lien ci-dessous. Le samedi d'avant l'épiphanie, on célébrait le feu, la lumière, comme les Celtes au moment du solstice d'hiver (il n'est pas si loin le 21 décembre.

La lecture du mémoire de maîtrise de Martine Le Goupil (une Valcanvillaise) m'incite à revenir sur le sujet. En effet Martine cite, parmi beaucoup d'autres, un texte de Charles Lepeley, en normand sur le sujet.

 Selon un témoignage recueilli hier à Montfarville, cette pratique se  serait "éteinte " en 1939 (à Gatteville). Je précise tout de suite que Charles Lepeley a été contesté sur l'orthographe de "Coulaine vaut l'eau", en particulier par Fernand Lechanteur un "normaniste" qui fait référence en matière de langue normande. Vous trouverez une explication de "coulaine", "coulène" couline" plus loin dans cette publication. cela ne remet pas en cause son témoignange sur les faits eux -mêmes       

            Publication ancienne sur le sujet et le thème de l'épiphanie
 

Dictionnaire Normand Français (éditions OREP)

Coulène n f : torche de glui dont on se servait pour s’éclairer la nuit dans les mauvais chemins ou pour chasser au bouolo ; (H – V-d-S). On s’en sert également pour brûler les soies d’un porc que l’on vient de tuer. Faire coulène-vâolot : sorte de procession populaire qui avait lieu autrefois à l’occasion de la fête des Rois avec ce type de torche ; (V-d-S).

Dictionnaire Français-Normand Normand-Français (éditions EUROCIBLES)

Brandon : coulène n.f  Torche de paille enflammée utilisée aux Rois, à la Saint-Jean, et aussi pour finir de brûler le cochon.

Coulène : n.f. a) Torche de glui. V boussoun. Torche de paille enflammée. On s’en sert pour brûler les soies d’un porc que l’on vient de tuer « amprès fallait brûlaer le cochoun y avait pour cha des coulènes de gllu. (P. Guéroult)  b) Plante de haricots effeuillée et séchée que l’on pend en poignée par paire. V gllane. C) Gerbe de seigle court ou long, obtenue par secouage. D) Echarde.

Coulène-vaôlot : n.f. Torche de paille enflammée au feu de la Saint-Jean. V. coulène.

Couline  : n.f. Torche de paille enflammée. On s’en sert pour brûler les soies d’un porc que l’on vient de tuer ; elle servait jadis à s’éclairer la nuit ou pour la cache au bouolo. V. coulène

Vaule : n.f. Gaule à pommes. (Pays d’Auge)

       
Le texte de Charles Lepeley
Coulaines Vau-041
Coulaines Vau-050
            Si tout marche bien en cliquant ICI vous devriez entendre la lecture du post-scriptum
Un autre texte de Charles Birette, originaire de Montfarville, confrère de Charles Lepelley, précise ce que l'on doit retenir de vieille tradition. Et son texte est en français. ! (Extrait de "Dialecte et Légendes du Val de Saire. réédition de 1999 Philippe Le Lanchon.
 
Coulaines-ChBirette-100
Coulaines-ChBirette-110
Coulaines-ChBirette-120
Coulaines-ChBirette-130
Commenter cet article
A
<br /> ça marche !<br /> <br /> <br /> Si vous aviez à disposition une voix plus paysanne ce serait encore mieux ...<br /> <br /> <br />  <br />
Répondre
H
<br /> coulaine vaulo !!!! ce grand feu en bord de mer avec des torches et nous les gamins courant et hurlant ce couplet que vous avez cité...  nous n'en connaissions pas les raisons...<br /> !!!<br /> <br /> <br /> Merci pour vos publications très détaillées.<br />
Répondre