Né en 1118 de parents d’origine normande,
Chancelier du roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt qui, le fait élire primat d’Angleterre en en 1162, il démissionne de sa fonction de chancelier en fin 1162
]. Mais l’amitié des deux premiers personnages du royaume dès 1163 se détériore.
Octobre 1163 : Henri II convoque à Westminster un concile et il demande que les clercs coupables de délits ou crimes de droit commun soient défroqués et jugés par des cours laïques et non par des juridictions laïques.
1164 à Clarendon, Henri II réunit "les grands du royaume", prélats et barons et leur présente les droits traditionnels du roi d'Angleterre sur l'église. Becket accepte puis refuse cette "constitution de Clarendon"
Becket est chassé de son siège d’archevêque de Cantorbéry et se réfugie en France auprès du roi.
En une réunion à Bayeux (Calvados) sous l'égide du roi de France et de Richard de Bohon paraît sceller la réconciliation entre les deux hommes. Elle est de courte durée.
Henri II souhaite faire couronner son fils Henri le jeune, or le pape rappelle à tous les évêques d'Angleterre que, par privilège, seul l'archevêque de Canterbury est habilité à couronné les rois d'Angleterre. Thomas Becket est absent et reste intransigeant.
Le 14 juin après un accord secret (non confirmé) entre Henri II et le pape Alexandre III , Henri le Jeune est sacré à Westminster par l'évêque de York.
Juillet 1170 Henri et Thomas se réconcilient à nouveau. Mais Thomas de retour à Cantorbury a l'intention de châtier ceux qui ont couronné Henri le Jeune.
Thomas Becket reste intransigeant.
Henri entre dans une violente colère. Alors qu’il se trouve près de Caen (Calvados), il s’exclame, furieux : « Qui me délivrera de ce prêtre qui trouble le royaume ? » [1].
Quatre seigneurs normands : Guillaume de Tracy, Hugues de Morville, Richard Lebreton et Renaut fils d'Ursey, le prennent au mot et partent aussitôt à Cantorbéry, et le 29 décembre 1170 assassinent le prélat dans sa cathédrale
En Angleterre, en Normandie et à Rome, ce crime soulève une immense émotion.
Au terme de longues tractations avec le pape, Henri II accepte de désavouer publiquement l’assassinat du primat. La cérémonie a lieu le 21 mai 1172 en la cathédrale saint André d'Avranches, en présence de tous les prélats normands, entouré des légats du pape, il reçoit l’absolution en s’agenouillant sur une pierre, sous le portail de la cathédrale, la seule pierre qui subsiste aujourd'hui de la cathédrale Saint-André.