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Anneville en Saire : situation générale

Publié le par Ph L

Anneville en saire


Canton : Quettehou
Arrondissement : Cherbourg
Habitants : 363
Superficie : 600 hectares

La commune d'Anneville en Saire. je reviendrai un peu plus tard sur la partie plus historique, particulièrement riche au XVIème, avec François de la Cour, sieur du Tourps (l'un des fiefs seigneuriaux).

 



Anneville : Dans les chartes anciennes on trouve les formes suivantes : Asnevilla Sarnes, Ansnevilla, Anslevilla, Annevilla. Pour retrouver  l'origine il faudrait décomposer en Villa et Asleikr (nom présumé d'un Scandinave), ce qui signifierait : le domaine de Asleikr.


 

Anneville a la particularité et l'avantage de se trouver à l'intersection de deux axes routiers importants dont la RD902 qui donne l'accès à la RN 13 (Cherbourg - Paris).



Le passage est donc important, si certains considèrent que c'est source d'inconvénients, je pense que cela contribue au maintien des commerçants dans cette agglomération. (boucherie, boulangerie, café).



Une voie romaine a-t-elle traversé la commune? Sur la Saire il existait aussi des passages à gué ou des ponts. L'un d'eux porte encore l'appellation de "pont romain" et se trouvait sur l'ancienne route du Moyen Age qui permettait d'aller de Barfleur au Petit Vicel. A cet endroit tous ceux qui se rendaient à la foire, la saint Gilles et la saint Léger devaient acquitter un droit de péage

Anneville traversée par la Saire d'Ouest en Est, comptait autrefois d'actives industries. Outre plusieurs moulins : la Ville, le Grand Moulin,le Parquet (à huile et colza), les tisserands et teinturiers y étaient nombreux, attirés par le voisinage de la rivière qui leur fournissauit l'eau vive nécessaire à leur métier.

En 1821, on y découvrit une petite fonderie d'objets celtiques.



L'activité de la commune est essentiellemnt agricole, ave c comme je l'ai déjà signalé des copmmerces de proximité et des artisans. parmi ces derniers, je tiens à signaler la présence d'un tapissier.


Sur le plan agricole, la présence du siège du GPLM, section Val de saire (Groupement des Producteurs de légumes de la Manche), assure l'existence du marché au cadran. au lieu dit "Les Perrons".



Photo d'archives des années 1980. Cette maison du bourg de la commune a été l'une des dernières chaumières de type ancien. Les fenêtres et la façon de traiter en toiture sont particulièrement intéressantes. Depuis une restauration a été exécutée.

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14 juillet 2009

Publié le par Ph L

14 juillet
 Flons flons, défilés, bals .... les animations traditionnelles du 14 juillet.
Dans le Val de saire, à noter la prestation du duo rock'n roll "Les Pirates", à Barfleur.



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Anneville en Saire (1) : l'église

Publié le par Ph L

Anneville en saire (1)




 "Le christianisme s'est implanté assez tardivemment dans le Cotentin. On relève au milieu du Vème siècle le passage de l'évêque Germain d'Ecosse qu'il ne faut pas confondre avec Saiint Germain d'Auxerre. Au milieu du siècle suivant, saint
Romphaire, victime d'un naufrage providentiel, établit à Barfleur la première communauté chrétienne du Val de Saire qui sous l'impulsion du jeune apôtre (mandaté par l'évêque de Coutances ) va rayonner dans tout le voisinage.
Que devint cette première chrétienté ? Nous n'en savons rien. ce qui est certain, c'est que pendant une très longue période, le Cotentin fut ravagé cruellement par les luttes sauvages que se livrèrent Bretons et Normands. Il fut rattaché en 933, au tout jeune duché de Normandie et c'est alors que le travail d'évangélisation put reprendre, mais nous ne savons pas dans quelles conditions. C'est seulement au XIème sièvvcle que les vieilles chartes commencent à nous révéler l'existence d'une communauté chrétienne à Anneville."
Extrait Le Lien juin 1981
  Numéro spécial



L'église d'Anneville en saire a subi au cours des âges tellement de transfomations, plus ou moins heureuses, qu'il est difficile de détermliner son style et par conséquent l'époque de sa construction. elle a probablement remplacé l'église qui fut vraisemblablement détruite au début de la guerre de Cent Ans. Nous ne pouvons que faire des hypothèses, puisque les archives sont muettes sur ce sujet.
Par contre nous possédons un certain nombre d'indications sur les aménagements, les restaurations ou les transformations dont l'édifice a été l'objet au long des siècles. Voyons plutôt :
-1570 Fonte de la cloche.
- 1660 : confection des bancs; Achat d'un lutrin. Pose d'une chaire. Ameublement de la sacristie qui venait d'être construite au chevet de l'église. A l'époque Anneville possédait trois cloches.
-11666 : Le cimetière est entouré de murs.
- 1680 : Pose de bancs neufs dans la nef.
- Vers 1760 : Construction de l'autel du choeur avec son rétable. Etant donné la date de cette opération, on peut se demander si l'autel en question n'a pas été réalisé par l'ébéniste de Morsalines, Guillaume Godefroy (auteur de très belles boiseries que l'on peut admirer dans l'église de Crasville).. C'est dans ces années là que fut construit le presbytère.
- 1852-53 : remaniement profond du choeur et de la nef. Elargissement des fenêtres. Remplacement des voûtes en bois par des voûtes en ...plâtre !
- 1864 : Bénédiction d'une nouvelle cloche par Mgr Bravard. Cette cloche remplace celle de 1570. Elle pesait 1297 kg et avait coûté la somme dde 4 8008 F.
- Vers 1871 ;: On démolit l'ancienne sacristie pour la reconstruire sur le côté nord du choeur, puis on restaura le mur de chevet du choeur. Enfin la tour et sa flèche firent l'objet de grosses restaurations.
- Vers 1897 : le Maître-autel et son rétable furent (hélas!) démolis pour être remplacés par l'autel actuel qui ne présente aucun intérêt, c'est le moins qu'on puisse dire.
L'église fut dotée d'un nouveau confessionnal.
Extrait Le Lien juin 1981, numéro spécial.

En 1967 la flèche a été détruite par un orage et reconstruite, coût de l'époque 22 millions de centimes.

En 2006 et 2008, comme cela apparaît sur les photos l'intérieur a été restauré.

 

 

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Allemagne, Val de Saire, Espagne, à bicyclette

Publié le par Ph L

A bicyclette

J'essaie ici de vous montrer, de vous faire connaître le Val de Saire et avec satisfaction j'ai constaté que des habitants de cette région faisaient aussi des découvertes (oh les belles répétitions).
Aujourd'hui je vous présente un visiteur, croisé hier dimanche.


kate vient d'Allemagne à bicyclette, il a déjà 1234 kilomètres au compteur de sa bicyclette. Il tire sa "caravane pliante" derrière lui, il paraît que dans les descentes cela procure des sensations.



Mais ce qui m'a convaincu de vous le présenter réside dans une installation simple : une batterie solaire, ainsi tous ses problèmes d'éclairage y compris du cycle sont résolus, avec rechargeur pour téléphone portable, puis alimentation d'un gonfleur et je soupçonne un petit réfrigérateur.



kate va traverser la France, il compte se rendre en Espagne puis rentrer chez lui en Allemagne, un périple de trois mois.




















Bonne route Kate

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Construction navale (1)

Publié le par Ph L

Construction navale
Je vous ai présenté l'arrivée à Saint Vaast la Hougue du Marité, ce Terre-Neuvas en cours de restauration. La première phase a été réalisée par les chantiers Bernard. Ce chantier de construction marine est spécialisé dans le bois. Entre 1977 et 1992 huit chalutiers sont sortis du chantier, pour la fièreté du Val de Saire.
 Depuis on ne construit plus mais on détruit de bons bateaux. Aujourd'hui, dans l'article ci-dessous, par un diaporama, j'essaie de redonner les allures d'un tel chantier pendant l'année environ que dure la construction d'un chalutier. Les photos se rapportent, pour la plupart, à la construction du Cyrano, chalutier de 17,50 mètres de long lancé le 27 février 1982 devant 2000 personnes.
Je vais continuer à me plonger dans mes archives photo et je vous ferai partager d'autres moments forts avec d'autres lancements entre 1977 et 1992.





Chantier Bernard


Clic sur une vignette pour agrandir l'image

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Le Vast : boulangers, la tradition (5)

Publié le par Ph L

le Vast : la tradition
La commune possède au moins deux commerces dont la réputation dépasse largement ses frontières : deux boulangeries proposent une grande variété de pains dont la gâche et le pain plié, spécilaités cotentines. Il en existe une autre qui a fait la renommée de la commune, la brioche. Il faut indiquer tout de suite que "brioche du Vast" est une marque déposée propriété d'un des boulangers. Cette patisserie était aussi couramment appelée "galette au beurre".. si vous avez la possibilité de passer par Le vast, testez, goûtez les deux.

 

 

Le Vast : la galette au beurre

 

 

 

 

 

 

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Le Vast : le village des peintres 11/07/09

Publié le par Ph L

Le Vast : le village des peintres

A l'invitation de l'association "les cascades" les peintres professionnels ou amateurs étaient invités à poser leur chevalet dans la commune.
Si le ciel était gris la palette éclatait de couleurs.







Dans l'album (voir ci-contre) plus de photos de la journée des peintres et du jardin magique.

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Le Vast : le village des peintres (4)

Publié le par Ph L

Le Vast (4)

Dans un commentaire Florentin écrivait :"Les quelques images que j'ai gardées du Vast ne sont que du beau". Je partage ces propos et j'espère vous faire partager ce sentiment. Passant vous ne verrez pas ce que je présente aujourd'hui, un superbe jardin que j'ai mis très longtemps à découvrir après être passé des dizaines de fois à côté. Entretenu, conçu, développé par un couple accueillant, je peux afficher ces quelques photos (mois de mai) et je vous invite à la méditation avant l'épreuve gourmande des brioches et autres apins qui font la réputation de la commune.


 

 

 

 



Exception, aujourd'hui samedi 11 juillet, pour la journée des peintres le jardin va s'ouvrir au public.

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Le Vast: la Saire, la filature, les cascades (3)

Publié le par Ph L

Le Vast : la Saire, la filature, les cascades (3)
    
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Extrait du livre de Claude Pithois, le Val de Saire, éditions imprimerie Claude Bellée. Vers 1795, M. Philippe de Fontenillat, négociant à Rouen, acheta la terre du Vast pour y créer une importante filature de coton. Sur ce domaine, traversé par la Saire, existaient quatre anciens moulins, deux à blé et deux à papier. (Des papetiers vinrent de Vire s'établir au Vast vers 1860). M. Fontenillat en détruisit trois, réunit leurs chutes à celle du quatrièmle et obtint ainsi une chute totale de sept mètres, d'une force de 100 à 150C CV. Il y ajouta un canal de fuite, long de 1400 mètres, bordé d'arbres.

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L'usine commença à fonctionner en 1803 occupant 600 ouvriers et produisant de 1500 à 1600 livres de coton filé par jour. En 1817, pour augmenter la puissance de l'usine, le fondateur convertit en étangs ou réservoirs près de trois hectares de prairies situées près de son moulin. Il fit aussi beaucoup pour l'amélioration du réseau routier du Vast et des communes avoisinantes. C'est dans son usine que fut installée la première turbine en Europe d'une puissance de 100 CV. Cette filature donna un grand essor à la petite cité. elle en fit pendant près d'un siècle la plus forte commune du canton, avec 1700 habitants, une commune qui possédait un marché quotidien ! Elle entraîna la création d'une foule d'artisanats, aujourd'hui disparus.

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On construisit le long de la Saire de petites maisons basses pour les ouvriers, maisons qui se mirent dans les eaux de la rivière. L'exploitation de la filature resta dans la famille après la mort du fondateur, décédé en 1827. En 1858, M. Hippolyte de la Germonière, mari de la petite-fille de l'industriel, resta seul à la tête de l'usine. Une gravure de l'époque nous montre la filature, vaste bâtiment de trois étages, flanqué d'une cheminée d'usine. L'exploitatin devait se poursuivre jusqu'en 1886, ayant péréclité à la suite des traités de 1860. L'usine fut détruite en 1891. On édifia à sa place le "château" que l'on voit aujourd'hui, construction irrégulière, mais quii séduit par la grandeur de son ensemble et par ses deux pavillons pittoresques qui datent du XVIème siècle.
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Les cascades du Vast que l'on croirait naturelles sont le dernier souvenir de la filature. La chute d'eau de l'usine fut en effet transformée de cette manière par la maison Combaz à qui l'on doit aussi la construction des cascades du bois de Boulogne.




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Le Vast : sous le signe de l'eau (2)

Publié le par Ph L

Le Vast de l'eau (2)

La commune, même si l'on excepte la Saire, se trouve placée sous le signe de l'eau. Vérification en images.


 

 


 


 

Cet endroit fréquenté se situe à la sortie d'une source. Nombreux sont les habitants à venir faire provision d'eau.

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