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normandie

Dictionnaire Normand-français, exemple d'entrées multiples

Publié le par Ph L

Dictionnaire Normand-français, exemple d'entrées multiples

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  Je m'interrogeais depuis quelque temps sur le mot "paissoun".. C'est le premier que j'ai recherché dans le dictionnaire Normand-Français d'après un inventaire des usages en Cotentin. Cf la publication d'hier.
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 Paissoun n. m.: -1) Piquet, pieu aussi bien en bois qu'en métal auquel on attache un animal dans un herbage; SYN tière; cf peûture -2) Sorte de cheville à grosse tête, en fer ou en bois, maçonnée dans les murs, à laquelle on attachait les animaux autrefois dans les étables quand il n'y avait pas d'anneaux; cf melle. -3) piquet en fer ou en bois pour différents usages. (H - VdS - C)
(H VdS C) signifie que l'usage est attesté dans la Hague et le Val de Saire et le Coutançais
 Tière n.m; : -1) Piquet servant à attacher un animal dans un clos. -2) piquet de fer dans lequel est passée une chaîne servant à attacher un animal dans un clos. On dit de cet animal : il est oû tière. Mette une vaque oû tière c'est l'attacher dans un champ à l'aide d'un tière. elle ne pourra alors paître que sa tièraée (cf). REM Le mot tière désigne initialemnt le piquet mais il peut aussi désigner l'ensemble du piquet et de sa chaîne (autrefois corde). Il se peut que son sens passe à la situation dans laquelle se trouve l'animal; cf paissoun; (H - VdS). -3) (fig) je syis oû tière signifie je me sens captif; (H)
 Selon mon usage tière signifie la chaîne
 
 Tiéraée n.f. : -1) Espace que peut parcourir un animal qui est au tière (cf). -2) Herbe que peut paître un animal qui est au tière. (H)
 
 Mâillot n.m. : gros maillet de bois servant principalement à enfoncer le pieu du tière (cf). SYN. mailloche. (H)

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Dictionnaire : Normand-Français Auteur Eric Marie (OREP Editions)

Publié le par Ph L

Dictionnaire : Normand-Français ( OREP Editions), auteur Eric Marie

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  Résultat d'une quarantaine d'années ( depuis 1969 exactement) d'enquêtes et de collectages réalisés auprès de locuteurs normanophones, cet important travail lexicographique revêt la forme d'un dictionnaire minutieusement élaboré auquel il a annexé, afin d'en éclairer l'usage, de larges analyses concernant la phonétique, la morphologie et la syntaxe.Patoisant lui-même, il a su entendre et transcrire les mots qu'il entendait avec toutes les qualités d'un lexicographe. Il nous fournit ainsi un travail doublement objectif, à la fois sur le plan de la qualité du collectage et sur celui de son analyse.Tel un professionnel,il a rédigé des notices très complètes aux définitions précises, aux renvois judicieux.La transcription phonétique adoptée est accessible à tous.Tout en étant des plus rigoureux, cet ouvrage peut être lu par tous. Il passionnera le linguiste autant que l'ethnologue et le sociologue.

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"D'après un inventaire des usages en Cotentin"

Président de l'Université populaire normande du Cotentin, il a dirigé des travaux qui ont valu, entre autres, à l'association de recevoir en 1988 le Prix littéraire du Cotentin. Ami du poète Côtis-Capel -il préfacera son recueil majeur, Les Côtis - on lui doit de nombreux articles, parutions et rééditions le concernant. Lui-même écrit dans sa langue de la Hague  sous le pseudonyme d'Eric Onfréville.

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06-052012-Dio-Nord-0064   Depuis 2001, il donne à l'UIA (Université Inter-Ages) de Cherbourg-Octeville, un cours de normand très suivi. Attaché à l'univers familier des marins pêcheurs, il fait partie du Pôle Martime de l'Université de Caen mais également du projet collectif de recherche qui mène des travaux d'archéologie, d'histoire et d'anthropologie sur la Hague (Manche)
 
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Eric Marie

Professeur de lettres retraité, Eric Marie est titulaire d'une maitrise de linguistique romane option dialectologie normande. A la faculté des lettres de Caen, il a pour professeur René Lepeley mais surtout, il fréquente le cours de dialectologie de Fernand Lechanteur. Il participe à la fondation de l'association Parlers et Traditions Populaires de Normandie que ce dernier organise dès 1967 afin de créer une revue de linguistique et d'éthnographie, et contribue à sa rédaction dès le premier numéro. Devenue en 1986 Le Viquet, il en prend la direction et préside l'association. Si au long de ses publications, la revue a accumulé des connaissances souvent inédites d'un intérêt reconnues par de nombreux chercheurs et universitaires, il y a signé beaucoup d'articles de terrain.

           Les textes sont extraits du 4ème de couverrture.

Demain un exemple d'utilisation de ce dictionnaire.

 Ce dictionnaire est en cours de distribution dans les librairies.

.

 

 

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Le biscuit à soupe, le pain à soupe dans le Cotentin, la Manche et ailleurs

Publié le par Ph L

Le biscuit à soupe, le pain à soupe
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  Je reprends des publications sur le biscuit, cette spécialité des boulangers du Cotentin, de la Manche. Enquêtant sur ce produit je vais vraisemblablement être amené à distinguer trois familles :

- le biscuit tel que préparé en Cotentin

- le pain à soupe et ses différentes présentations mais sans différence avec le premier quant à la façon de faire,

- le "pain à soupe " recuit, différent des deux premiers pour lesquels il n'ya qu'une cuisson d'au moins deux heures.

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Biscuit-046

            Je l'ai déjà écrit ici, avant de mettre la "galette" au four, après deux heures à lever au parisien, il faut la piquer pour éviter la formation de "vessies" à la cuisson.

Pour la piquer certains boulangers utilisent un outil en bois, les photos en montrent deux différents.

Comment s'appelle cet outil ?

J'ai à ce jour deux réponses :

-un "pique vite"

- un peigne.

pour les jeunes boulangers "le pique vite " est différent et est utilisé pour la pâte feuilletée.

Vos suggestions sont les bienvenues.

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      Je suis retourné dans la boulangerie de Gilbert (fermée depuis 17 ans) et avec son épouse nous avons retrouvé ce qu'il employait . je vous laisse le découvrir et son originalité par rapport aux deux précédents.   
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          Puis il y a ceux qui en bon boulanger pétrisseur, piquent avec leurs doigts, comme les trois specimens ci-dessous ayant des origines différentes.
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Le livre du jour : Dictionnaire du Cotentin par Michel Giard

Publié le par Ph L

 Le livre du jour : Dictionnaire du Cotentin par Michel Giard
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Michel GIARD vous l'avez déjà croisé ici.

"Le carnet de cuisine du Cotentin", c'était en 2011.

"Le dictionnaire du Cotentin" vient de sortir.

 Editions : Le Télégramme 22,50 €  Préface : Gilles PERRAULT
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 Abondamment illustré par des reproductions de tableaux des musées Thomas Henry de Cherbourg et Maritime de Tatihou, de cartes postales anciennes et des photographies de Patrick COURAULT, Pascal BONY, Michel PINEL, ... et moi-même.

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Drapeau Blason Sceau Etendard de la Normandie

Publié le par Ph L

 Drapeau Blason Etendard de la Normandie : deux ou trois léopards ?
Nie-falaise-060.jpg Château de falaise avec le drapeau normand.
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Mairie avec le drapeau normand à 3 léopards
 
Guillaume-Blason-CaenStyETI   Représentation du blason de Guillaume, tel qu'il est dans la chapelle devenue sacristie, dans l'église Saint Etienne de l'Abbaye aux Hommes à Caen.

"Trois têtes de fauves pour l'Angleterre dont il était roi, et deux arrières de léopards pour la Normandie dont il était duc."

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Vu dans les rues de Barfleur à l'occasion de la célébration du 1100ème anniversaire du traité de Saint Clair sur Epte en juillet 2011.
 
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Drapeau avec la croix de saint Olaf avec les deux léopards.

Ce drapeau normand a été créé en 1937.

 Reconnu par l'Association Internationale de Vexillologie, le drapeau normand a trouvé la consécration lors de la parution de l'ouvrage « Flags throught the ages and across the world » (édition Mc Grave Hill Book - Co 1975) et dans sa traduction française « Les drapeaux à travers les ages et dans le monde entier » (Fayard 1976).

 

 

Blason de Charles de France (1446-1472), duc de Berry (1461-1465) puis duc de Normandie (1465-1469) et comte de Mortain, puis duc d'Aquitaine (1469-1472) ; pair de France en 1465. dessiné par Jimmy44 pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone, avec Inkscape.

Blasonnement : Écartelé : 1 et 4, d'azur, à trois fleurs de lys d'or, à la bordure engrelée de gueules (Berry) ; 2 et 3, de gueules, à deux léopards d'or (Normandie).

 

Un clic sur le blason permet d'accéder à la page source.

545px-Blason Charles de France (1446-1472) duc de Normandie

  Comme toutes les images le montrent il n'existe pas un drapeau de la Normandie mais apparemment plusieurs.

Esayons d'y voir un peu plus clair et remontons au XIème siècle quand les ducs de Normandie étaient rois d'Angleterre.

C'est sous le règne de Richard Coeur de Lion (1157-1199) que le sceau du dit Richard (je n'ai pas dit blason) va comporter deux léopards puis trois après son retour de croisade. Après 1.99 Jean sans terre son frère redevient roi et lui aussi fait figurer trois léopards sur son nouveau sceau. L'usage dynastique se perpétue alors que précédemment nous étions dans la caractérisation d'une personne.

Par la suite les trois léopards vont devenir "l'emblème des rois d'Angleterre". Le blasonnement n'est certifié qu'à partir de 1216 sous Henri III fils de Jean.

Autres particularités le duché de Normandie est rattaché au royaume de France en 1204 mais pendant la Guerre de cent ans (1346 -1456) il est sous domination de l'angleterre.

Le Duc de Bedford régent du jeune roi Henri VI (cela doit rappeler quelquechose aux amateurs de théâtre de Cherbourg et Rouen) en 1436 fonde l'université de Caen qui reçoit un sceau à deux léopards. après la guerre de Cent ans le prince Charles de France (voir ci-dessus) prend l'écu d'Armes "de gueules à deux léopards d'or".

 En héraldique le lion rampant (repose sur 3 pattes et la 4ème levée), tête de face est appelé "léopard"

Blasons des seignurs normands

Blog d'un passionné de Normandie

Normanring

 

Sans-titre-7.jpg

Aujourd'hui il est couramment admis que :

les 3 léopards symbolisent l'Angleterre et/ou les Iles anglo-normandes

les 2 léopards, la Normandie française (occupée diront certains en allusion à la Guerre de cent Ans).

 

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Texte qui accompagne la visite du château de Pirou, par Marcel Lelégard, bien connu des habitants de la Manche et des maires des communes pour son action pour la préservation et la protection du patrimoine.

 

Clic sur l'image pour l'agrandir.

J'attends vos commentaires et réactions. L'essentiel n'est-il pas d'affirmer sa fièreté d'être NORMAND

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Les barrières du Cotentin

Publié le par Ph L

  Les barrières du Cotentin
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Je ne manque pas une occasion de vous montrer ces barrières typiques du Cotentin.

Il faut distinguer deux types : celles avec des lisses horizontales et d'autres avec des lisses verticales déconseillées pour clore les champs avec des chevaux.

Je ressors quelques unes de ces barrières, vous pouvez aussi consulter l'album consacré à ce sujet.

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Documents affichés sur le circuit de découverte de Canteloup. Circuit documenté par le CPIE du Cotentin pour le compte de la communauté de communes du canton de Saint Pierre Eglise

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La soupe à la graisse

Publié le par Ph L

 

Soupe à la graisse
Soupe de légumes de saison

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une base de légumes
pommes de terre tendres
poireaux
chou, variété différente selon la saison

Selon la saison
persil ou céleri haricots verts, fèves décortiquées(le must)

Pour certains : carottes (Selon mon goût d'enfance pas de carottes réservées au pot au feu), navet, oignon.

Eplucher les légumes, les couper en petits dés et les mettre dans l'eau bouillante, on peut les mettre tous ensemble ou varier selon le temps de cuisson de chacun, mais au final cela aura peu d'importance car c'est une soupe qui peut migeoter et se réchauffer.

 

En cours de cuisson ajouter une cuiller à soupe de graisse normande.
Sel poivre selon le goût de chacun.

Couper du biscuit en petits morceaux
Recouvrir ce pain à soupe, du bouillon de la soupe, laisser imprégner, puis remplir la soupière avec bouillon et légumes.
La quantité d'eau varie selon les goûts de chacun, certains l'aiment quand la cuiller tient en position verticale dans l'assiette.

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 Dans les fermes, la soupe constituait le plat essentiel du petit déjeuner. Bien sûr elle figurait au dîner (soir), ici ne dit-on pas souper pour le repas du soir (déjeuner le matin, dîner le midi).

 

Refrain

J’ faôt qu’no lé r’connaisse
J’ n’y a ryin d’pus esquis
Qué la soupe à la graisse
Qu’ j’aimons tant dans l’pays.

I.

Ceuss’ qui la bliâm sont toquis
Ou n’sav’ pé la faire
Quand vos choux sont épuquis
P’lez vos poum’ de terre.

II.

Mettez dans c’qui vous faôt d’iau
Un boun billot d’graisse
Du saé, du poivre, un pouriau
De la grosse espèce.

III.

Yen a qu’y veul’ du persi
Ch’est i nécessaire ?
D’aôcuns diz’naon, d’aôtres si,
Mé, j’ n’ m’en s’ cie guère.

IV.

Vot’ iau, pendant que j’ prêchons
Crémill’ j’ présume :
V’la qu’o bout à gros bouillons
J’ tez y vot’ légume.

V.

Des feuv, parfais des souessons
Aveuque un’ carotte
Un mio d’cel’ri j’en mettons
Car cha ravigotte.

VI.

Tailliz’ un’ miettain’ ménu
L’pain dans vot’ soupyre
Après, pour vaie si ch’est tchu
Prenez vot’ quillyre.

VII.

N’y manq’ti ni paiv’ ni saé
Qué ry n’vous arrête
Trempez-la tout est paré :
Ver, vot’ soupe est faite.

VIII.

Tous les mageux d’ayoli
Vant’ leus bouillabaisse
Mais, j’crais qu’cha n’doit pas vali
Not’ soupe à la graisse.

 
Chanson d'Alfred Rossel

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La graisse à soupe, à Montfarville chez JF DEBRIX

Publié le par Ph L

 La graisse à soupe
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  La "graisse à soupe", "graisse normande", "graisse de Cherbourg" : cette préparartion remonterait au VIIIème siècle mise en oeuvre par un prêtre à une période de disette.

La graisse à soupe comme son nom l'indique est essentiellement utilisée dans la préparation de la soupe aux légumes, dans d'autres régions elle est remplacée par la graisse de canard. Elle vient apporter un goût de viande dans une soupe de légumes qui remplace le plus souvent le bouillon de boeuf.

 
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Ingrédients

 

- Graisse de rognons de boeuf

- Un poulet

- Deux os de boeuf 

 

- Légumes

---- poireaux

---- carottes

---- oignons

---- navets

---- aïl

---- échalottes

---- persil

---- céleri

---- thym

---- laurier

---- bouquet garni

 

 

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 Egalité de poids entre la graisse et les légumes. GraisseSoupe-0533

 

Couper le gras et les légumes en morceaux.

Faire fondre le gras à feu doux

Ajouter en poids égal les légumes.

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  Prolonger la cuisson plusieurs heures voire plusieurs jours, dans l'exemple ici, cuisson du jeudi au mardi.
 
 GraisseSoupe-0593.jpg  GraisseSoupe-0595.jpg
De temps en temps écumer, en début de cuisson, bien remuer La température de cuisson demeure "le secret" de chacun
 
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  Les légumes apportent de l'eau : par décantation, séparer la graisse du "jus"   Premier filtrage   deuxième filtrage avec le chinois.
 
GraisseSoupe-0066-2-.jpg Après le filtrage, quand la graisse devient pâteuse, il faut saler (140g par kilogramme) : le gros sel ne doit pas fondre ni s'accumuler exclusivement dans le fond.
Dernière opération : mise en barquette ou en terrine ou en pots. Cette préparation peut se conserver jusquà deux années, voire plus.
Comme son nom l'indique, la graisse à soupe est utilisée pour la soupe de légumes, elle peut l'être pour d'autres plats et en particulier dans la cuisson des flies (patelles ou capeaux chinois) sur la poële.
Merci encore à Jean-François DEBRIX, à Montfarville, qui m'a accueilli durant toute la préparation.

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Un plat traditionnel : les pieds de cochon à la cassine

Publié le par Ph L

 Un plat traditionnel : les pieds de cochon à la cassine
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  Il existe plusieurs recettes pour préparer, cuisiner le pied de cochon : pané, désossé, grillé etc ... Façon Saint Ménehoult ...

 

Aujourd'hui le pied de cochon à la cassine, spécialité de Montebourg mais préparée et vendue aussi dans d'autres communes.

 

j'ai donc rendu visite à un charcutier de Montfarville, habitué des concours, 24 ans de participation  à Montebourg sur 25 possibles.

 

Jean-François Debrix fait partie d'une grande famille de charcutiers dans le Val de saire.

  Pieds de porc à la cassine(pardonnez moi, je dis pieds de cochon) 

 

Composition : pied de porc entier ou en demi

 

Ingrédients : carottes, oignon, bouquet garni,sel, poivre.

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  La préparation décrite plus haut est placée au four pendant plusieurs heures. La clef de la réussite est pour beaucoup dans la cuisson

  La difficulté ensuite consiste à présenter les pieds de façon appétissante et qui ressemble encore à un pied. Vous vous doutez bien qu'après des heures de cuisson (au moins 10 à 12 je pense), la chaire se détache facilement des os.

A ce propos si vous comptez bien et n'avalez pas les plus petits vous devriez trouver 32 os.

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  Servir chaud avec des pommes de terre vapeur ou .....  des frites.

 

A déguster sans modération à la foire de Montebourg ou chez soi.

 A propos de Cassin, quel est le sens ?

"Les Montebourgeois portent le sobriquet de "Cassins". Ils le portent aujourd'hui fièrement comme une distinction. Mais le sobriquet au siècle dernier (et jusqu'à la guerre) était volontiers malveillant: "Cassin" rappelle la vie de Saint Benoît, fondateur des bénédictins. Or, le bourg dépendait des moines de l'abbaye de Montebourg, sise à ses portes, et Cassin signifiait "fils de moines", autrement dit "bâtards".La plaisanterie venait des Valognais et servait dans les bagarres dignes de la Guerre des boutons que les gamins des deux cités se livraient le jeudi dans les bois de Saint-Cyr, à mi-chemin des deux clochers. Les Montebourgeois rendaient aux Valognais la monnaie de leur pièce en les appelant "les b'veux de lait sû", les buveurs de lait sûr, c'est-à-dire de ce liquide qui reste quand on a baratté la crème pour obtenir le beurre. Traduction: ils sont si pingres qu'ils préfèrent boire ce qu'on donne ordinairement aux cochons plutôt que de perdre un sou sur la transformation du lait! Ah! ses douceurs entre communautés proches au temps des diligences!  "

Encore un emprunt à Jean Marguerite, montebourgeois, journamliste et historien.

 

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"Visions romantiques des côtes de la Manche" : exposition à Cherbourg

Publié le par Ph L

 "Visions romantiques des côtes de la Manche" : exposition à Cherbourg
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le phare de Gatteville 1839, Ferdinand PERROT (1806/1841) Musée Maritime de Tatihou
 Le visiteur de l'exposition au musée Thomas henry de Cherbourg, à l'exposition sur le thème "visions romantiques des côtes de la manche", reçoit en accueil cette citation de Victor Hugo : 'En se promenant sur une falaise, on sent qu'il y a des océans sous le crâne comme sous le ciel."
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le phare de Gatteville (vers 1835-1838), Jean-Louis PETIT (1795/1870) Musée Thomas Henry

 la scénographie comprend cinq parties :

1) Voyageurs britanniques (dont Turner)

2) La Manche, théâtre des sentiments

3) Atmosphères

4) Le Mont Saint Michel, icône du romantisme

5) Commandes officielles

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Ramasseuses de coquillages surprises par la marée.1852, Auguste DELACROIX (1809/1869)

 

 

L'exposition est ouverte jusqu'au 26 février, de 14h à 18h sauf lundis et jours fériés.

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